1,2 mètre pour 25 kilos à l’âge adulte… mais pouvant dépasser les 500 kg ! Pêché depuis plus de 5 000 ans, le thon rouge est l’un des poissons méditerranéens les plus prisés par les consommateurs. Il est notamment pêché à la ligne selon trois méthodes : la palangre, la canne et la traine.
Bien que l’espèce ait été fragilisée dans les années 1990, sa pêche est aujourd’hui fortement encadrée pour garantir une exploitation raisonnée. Concernant le thon rouge, les avis d’experts scientifiques sont redevenus positifs, d’où l’action de la marque « Thon Rouge de ligne », qui souhaite apporter une information transparente sur ses conditions d’exploitation, afin de promouvoir ce produit exceptionnel et de rassurer les consommateurs sur la santé du stock et les pratiques de pêche.
Un numéro de suivi sur Internet
La marque collective Thon Rouge de ligne est le résultat d’une démarche volontaire de pêcheurs artisans battant pavillon français et pratiquant la petite pêche ou la pêche côtière, qui s’engagent à promouvoir de bonnes pratiques et une approche socialement responsable et biologiquement durable de la pêche au thon rouge.
Pour le consommateur, Thon Rouge de ligne est la garantie que le thon rouge a été capturé à la ligne, avec respect et selon des pratiques visant à préserver l’espèce et son écosystème, aujourd’hui et pour l’avenir, ainsi qu’à garantir une qualité irréprochable du produit.
« Nous plaçons l’homme au centre des activités maritimes pour consolider l’emploi et le développement économique local », préconise l’association VALPEM (Association pour la valorisation des produits de la pêche en Méditerranée) en charge de cette marque collective. « Avec un engagement sur la qualité, la fraicheur et la traçabilité de chaque poisson : navire, technique, lieu et jour de pêche.»
Cette traçabilité complète est parfaitement accessible au consommateur : l’obligation de baguer le thon rouge ‒ sans quoi il ne peut être ni débarqué ni commercialisé ‒ permet d’obtenir un numéro d’identification unique qui figure à l’extérieur de tout emballage contenant du thon.
En utilisant ce numéro, chacun peut retrouver les différentes informations concernant son poisson sur le site Internet www.thonrougedeligne.com
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Des 13 000 bouteilles produites annuellement, les sept cuvées de cette exploitation sont des trésors qui ne se retrouvent pas sur le marché traditionnel. Outre les salons et les foires, elles ne sont disponibles qu’en vente directe à la propriété ou en livraison.
Une pionnière
Christelle Salomon est l'une des rares représentantes de la gent féminine à être à la tête d’une exploitation viticole en région champenoise. Grâce aux trois hectares de vignoble reçus de ses parents, où elle a d’ailleurs fait ses armes, elle a créé sa propre marque en 2004 pour vivre pleinement cette passion héritée d’une longue lignée de viticulteurs. Au four et au moulin, si l’on peut dire, Christelle dirige son affaire depuis le vignoble jusqu’à la commercialisation avec une réussite indiscutable, puisque ses produits sont cités dans plusieurs guides spécialisés et ont été primés lors de grands concours, aussi bien nationaux qu’internationaux.
Tradition et modernité
Cinquième génération de viticulteurs champenois, Christelle Salomon a comme ligne de conduite d’élaborer ses cuvées dans le plus pur respect de la tradition. Mais comme « il faut savoir vivre avec son temps », souligne-t-elle, elle injecte savamment une touche de modernisme dans ses procédés, notamment lors de la vinification, en utilisant des cuves émaillées et en faisant nouvellement acquisition de deux cuves en inox.
De cette alliance de techniques est née « Si J’ose », une cuvée qui porte bien son nom. Car, pour un champagne élaboré dans la vallée de la Marne, il est rare qu’une cuvée le soit à 100 % de chardonnay. Un pari osé, donc, mais qui a été couronné de succès, puisqu'elle a été médaillée d’argent au Concours des vignerons indépendants 2016 et a également obtenu le prix du public lors du Concours des jeunes talents du champagne 2016.
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Déguster une salade à quelques mètres de la mer, les pieds dans le sable, c’est possible, à condition de trouver la bonne adresse. La Plage Les Pieds Nus se situe dans un endroit préservé, au milieu du site protégé de l’Espiguette. Les pieds nus ou chaussés d’espadrilles, les convives profitent de cette ambiance de vacances et d’un délicieux repas dans l’espace restaurant.
Le restaurant de la plage et son bar
Les convives sont libres de manger ou pas à la Plage Les Pieds Nus, mais pourquoi se priver des saveurs méridionales ingénieusement mises en scène par le Chef Nicolas Ponthier. Le restaurant propose une cuisine de marché, l’ardoise change suivant les produits de saison et les inspirations du Chef. Les recettes sont préparées à base de produits locaux rigoureusement sélectionnés. La maison suggère également des tapas toute la journée. En buvant un cocktail au Bar, on peut grignoter des « Tellines à la crème d’ail noir » ou des « couteaux grillés à la plancha » et autres assortiments de charcuterie. Pour le repas du midi, le restaurant propose un plat du jour à partir de 15 euros.
Une fête entre amis
Les groupes qui souhaitent passer des moments conviviaux dans cet endroit plein de charme sont les bienvenus. L’établissement propose une formule groupe accessible à partir de 12 personnes. Simples rencontres entre amis, anniversaire, mariage, baptême, séminaire, sortie entre collègues… l’équipe sera aux petits soins.
De délicieuses suggestions
A la plage ou au restaurant, les convives peuvent déguster une « salade Camarguaise » à base de riz de Camargue, crevettes, poivron, olives vertes, tomates confites, œuf dur et sauce cocktail. Pour ceux qui ont plus d’appétit, l’ardoise suggère quelques entrées dont certaines sont inspirées des saveurs asiatiques comme le « Tataki de saumon sauvage aux agrumes, badiane et wasabi ». Pour les plats, le choix entre une assiette de poisson comme le « Thon rouge de Méditerranée snacké, aux sésames et salade Thaï » ou de viande telle que la « Tartare de taureau coupé au couteau à la Saint-Gilloise, frites maison » fait le bonheur des fins gourmets. La petite touche japonaise s’invite aussi dans les desserts avec le Yuzu qui est mélangé au chocolat noir dans une Ganache crémeuse, une glace au yaourt Bulgare accompagne le tout.
Une plage sauvage et des activités de vacances
On se croirait dans le désert avec le sable à perte de vue et les dunes, mais la vue de la mer nous ramène vite sur ce bel espace sauvage au bord de la Méditerranée. La densité des baigneurs est ici faible par rapport aux stations balnéaires du Grau du Roi et de Port Camargue. Imaginez un instant de détente sur un transat ou sur un bed installé face à la grande bleue, un verre de jus de fruit à la main et la brise méditerranéenne qui vous caresse le visage.
L’équipe de la plage accueille les visiteurs dans un esprit familial et décontracté. Outre la restauration et la location de transat et de bed, l’établissement offre la possibilité de faire diverses activités ludiques et sportives. Le matériel nécessaire à une partie de volleyball ou de football est mis à disposition. Il est aussi possible de se procurer des matériels d’activités nautiques comme le Stand Up Paddle, Pédalo, Kayak de mer, le Flyfish ou encore le Jet ski. Une réservation est vivement conseillée.
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Blotti au fond d’un parc arboré de grands arbres atypiques, l’hôtel-restaurant La Palette bénéficie d’une excellente localisation géographique. Il se trouve effectivement à Wettolsheim, la plus grande commune viticole du Haut-Rhin. Dans ce village dynamique entre forêts, champs et prés, l’établissement s’ouvre sur la crête des Vosges marquée par la présence des ruines célèbres dont les Trois Châteaux au sud ou le Hohlandsbourg au nord. Un cadre calme et reposant propice au bien-être et idéal pour faire voyager les sens, à la découverte de créations culinaires inattendues.
Cuisine de plaisir
Henri Gagneux a grandi au sein d’une famille qui défend l’élevage maison et qui possède une boucherie traditionnelle. Il fait ses armes au sein de l’école hôtelière de Thonon-Les-Bains avant d’intégrer plusieurs grandes maisons notamment à Bonneville (74) au sein du restaurant La Vivandière, à Courchevel (73) Chez Jean-Pierre Jacob, à Joigny (89) Chez Lorain ou encore à Genève au Richemont. Fort de ses dizaines d’années d’expérience, ce Savoyard d’origine a finalement décidé de voler de ses propres ailes en lançant sa propre affaire en 2005. Il reprend l’ancienne Auberge du Père Floranc qu’il renomme La Palette.
Ce chef passionné s’y plaît à concocter une cuisine de plaisir et de saison, où l’association des saveurs et des couleurs est insolite et surprend à chaque fois le client. Seuls les produits frais et de saison ont leur place. Dans un dressage parfait, ils sont mis en scène avec technicité et élégance dans les assiettes.
Une « palette » de formules gourmandes à déguster dans un cadre élégant
En véritable épicurien, le chef veut faire plaisir à toute sa clientèle en proposant plusieurs choix de menus. Les amateurs de surprise seront intéressés par le « Menu insolite ». Aucun plat n’est énoncé. L’idée est de faire confiance au talent et à la créativité du chef. Les végétariens seront comblés par le « Menu végétal » créé avec les fruits et les légumes du moment. Autre formule à ne pas manquer : le « Menu dégustation » composé de plats extraits à la carte et sélectionnés par le chef.
D’ailleurs, en entrée, la Tarte fine de rouget aves une salade de fenouil mariné aux herbes est un régal. Elle est suivie de l’Omble Chevalier cuit à la nage, sauce barigoule et artichaut calico. La maison travaille aussi énormément l’entrecôte de bœuf d’origine française qui est servie avec une sélection de légumes du marché et de l’espuma de pomme de terre. L’Exotique qui est un entremet aux fruits exotiques accompagné d’une mousse de coco jivara lacté et d’un sorbet coco est servi en guise de bouquet final.
Un établissement animé
Dans sa perpétuelle quête de plaisirs, Henri Gagneux n’est jamais à cours d’idée pour satisfaire ses habitués. Il organise régulièrement des évènements en tout genre comme des week-ends dédiés aux fins gastronomes mettant à l’honneur un produit spécifique. Compte-tenu de la situation géographique de l’établissement, en plein cœur des vignes, il lui serait inconcevable de ne pas organiser des soirées œnologiques. La maison propose même des dégustations de vin directement chez les vignerons, un moyen de faire découvrir le fruit du travail des producteurs locaux.
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Situé dans le Golfe de Saint-Tropez, le Domaine La Tourraque arpente la colline jusqu’à la Méditerranée. La viticulture est une affaire de famille chez les Brun-Craveris. La répartition des tâches pour la bonne marche du domaine se fait donc en ce sens : l’oncle s’occupe des vignes, le père et le frère sont affectés à la vinification, la mère assure l’administration et Sébastien Craveris prend en main le côté commercial et le tourisme. Ce dernier affirme que le site protégé des Trois Caps, au-dessus duquel ils se trouvent, « sera bientôt intégré au Parc national de Port-Cros ». En accord avec ce contexte, le domaine se convertit au bio en 2013.
Le domaine
Au domaine La Tourraque, la famille Brun-Craveris s’occupe de 30 ha de vignes. Les qualités argilo-siclicieuse du terroir et ainsi que la fraicheur du climat, emmenée par les vents de la Méditerranée, protègent la qualité des raisins. Les cépages Grenache, Cinsault et Tibouren sont utilisés pour le Rosé qui occupe 70% de la production. Pour le Rouge, la famille utilise le Grenache, la Syrah et le Mourvèdre et pour le Blanc, ce sont le Rolle, l’Ugni-blanc et le sémillon. Ce qui donne 3 cuvées principales : Joseph brun, Classic et Harmonie. Les 2 hectares restants sont dédiés aux oliviers, puisque le domaine produit aussi de l’huile d’olive.
La vinification
La collaboration familiale constitue un atout pour les Brun-Craveris. Tout en respectant les traditions et en maîtrisant les caractéristiques de leur terroir, ils utilisent des techniques modernes de vinification. (…) Le moût est fermenté avec des levures indigènes, puis est vinifié dans des cuves en inox thermorégulées avant la mise en bouteilles. Toutefois, le domaine utilise quelques barriques de chêne pour l’élevage. Seules 10% d’entre elles sont renouvelées chaque année pour préserver le côté fruité du vin.
L’agriculture biologique
Situé sur le Site Classé des Trois Caps qui est un espace protégé, La Tourraque se devait bien de s’accommoder à cet environnement naturel. Ainsi, le domaine a passé trois longues années de conversion avant de voir le label « AB » apposé sur les bouteilles du millésime 2013. Depuis, le rendement a diminué jusqu’à près de 50% au profit d’une meilleure qualité.
L’agriculture biologique préserve la diversité. Tous les types de vins de toutes les textures peuvent en être issus. Ces produits sont d’une qualité qui rafle les récompenses des concours régionaux, nationaux, internationaux et mondiaux. Enfin, les vins bio révèlent une authenticité particulière. Le meilleur Sommelier au monde en 1989, Serge Dubs, le résume assez bien en disant que « le bio permet au terroir de s’exprimer pleinement ».
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Faire plaisir, il n’en faut pas beaucoup plus pour faire le bonheur de ces deux épicuriens. Riches de leurs expériences passées et animés par une passion effrénée pour leur métier, Sébastien Riou et Catell Kergadallan peuvent se targuer d’offrir l’une des tables les plus réputées de Périgueux. A l’honneur : une cuisine gastronomique, gourmande et maîtrisée à travers laquelle vous vous laisserez surprendre par la créativité débordante du chef. Chaque plat raconte une histoire : celle d’une originale association de saveurs et produits triés sur le volet auprès de producteurs locaux.
Un concept unique
Ayant passé son enfance en Lorraine, Sébastien Riou fait ses classes dans de prestigieux établissements notamment à Carantec auprès du chef doublement étoilé Patrick Jeffroy ou encore à Valence chez Anne-Sophie Pic détentrice de trois macarons au Guide Michelin. Chez l’un, Sébastien s’initie à la sélection rigoureuse des produits, chez l’autre, il apprend à mettre en avant rigueur et inventivité. Grâce à ses talents, il décroche un poste important à Puylaurens au Cap du Castel dont il devient le chef de cuisine. Voulant s’épanouir davantage en ayant la liberté de faire sa propre cuisine, le chef décide d’ouvrir son établissement. Il vivra cette aventure avec sa compagne Catell Kergadallan, pour qui l’univers de la cuisine n’a plus aucun secret. Ayant grandi dans une famille de maraîchers, elle est très tôt initiée au goût des bons produits. Son parcours au sein des grandes maisons comme les Relais & Châteaux des Côtes Finistériennes ou encore chez Michel Chabran à Pont de l’Isère (26) l’a aidé à acquérir une importante expérience qu’elle met désormais à profit au Parfum de Gourmandise où elle assure l’accueil et le service.
Au rythme des saisons, ce restaurant désormais incontournable à Périgueux s’est lancé dans le concept de menu unique. L’idée est de vous faire découvrir des produits nouveaux qui n’auront probablement pas attiré votre attention dans un autre contexte. Laissez-vous guider par le prodigieux talent du chef en cuisine et appréciez l’expérience.
Une rigoureuse sélection de produits auprès de producteurs locaux
Ce menu unique est à la base constitué de quatre plats à savoir deux petites entrées, un plat et un dessert. Toutefois, il est possible d’aller jusqu’ à cinq voire sept services pour ainsi goûter à toutes les propositions suggérées par la maison. La cuisine personnelle inspirée de l’enfance du chef promet de surprendre vos papilles. L’un des ingrédients pique votre curiosité ? Catell vous donne de plus amples explications et va même aller le chercher en cuisine pour vous le montrer. Ce moment d’échange contribue à amplifier votre expérience Au Parfum de Gourmandise.
La création des menus s’effectue en fonction des produits disponibles chez les éleveurs et agriculteurs locaux. « Tout est réfléchi d’avance. Deux à trois mois à l’avance, on fait un point avec nos maraîchers pour savoir ce qu’ils vont pouvoir nous offrir d’ici quelques mois. C’est de là que naissent les idées du chef » raconte Catell.
D’ailleurs, en consultant la carte, la liste de producteurs qui ont aidé le chef à monter son menu est affichée. Une manière de rendre hommage au fabuleux travail de ces professionnels.
Quand la simplicité côtoie le raffinement
Le décor mise sur la simplicité et le raffinement. Rien de trop guindé. La salle révèle un style sobre avec une prépondérance de couleur claire pour conférer plus de luminosité. La cheminée en pierre donne un côté rétro-chic tandis que les poutres apparentes procurent une ambiance plus traditionnelle. Les luminaires judicieusement agencées donnent du charme à l’ensemble sans oublier l’art de table, avec des assiettes notamment dénichées chez la céramiste du coin.
En tout, le restaurant possède 16 couverts répartis sur 6 tables. Pour être sûr d’y avoir ses entrées, il est donc plus sage de r...
Les origines de Léovillle remontent à 1638, l’année où Jean de Moytié a élaboré les premiers crus de l’histoire du Médoc. Suite à plusieurs successions et partages, Léoville Poyferré nait en 1840 lorsque le Baron de Poyferré et sa femme héritent d’une partie du vignoble et accolent leur nom à Léoville. 15 ans plus tard il figurera au rang de 2nd Grand Cru Classé du Médoc lors du Classement de 1855. Négociants en vins depuis 1804 à Lille, berceau de la famille, les Cuvelier acquièrent tout d’abord le Château Le Crock (Cru bourgeois à St Estèphe) en 1903, puis les Châteaux Léoville Poyferré et Moulin Riche en 1920.
Le Grand Cru dans les règles de l’art
Le Château Léoville Poyferré se trouve en AOC Saint-Julien, une appellation de 920 ha nichée sur la rive gauche de l’estuaire de la Gironde. « Ici, nous retrouvons à la fois le côté féminin des margaux au sud et le côté masculin des pauillac au nord. Finesse, équilibre et élégance qualifient nos vins aux tanins veloutés, soyeux», nous raconte Anne Cuvelier, en charge de l’oenotourisme. Le vignoble couvre 80 ha, établi sur une terrasse graveleuse et un sous-sol sableux, une configuration géologique favorisant le drainage naturel. L’obsession de la famille Cuvelier pour l’excellence l’a obligée à restructurer plusieurs fois le vignoble et la plantation jusqu’à ce qu’elle trouve l’encépagement idéal : 61 % de cabernet sauvignon, 27 % de merlot, 8 % de petit verdot et 4 % de cabernet franc. Aujourd’hui, l’ensemble du vignoble est mené en lutte raisonnée en vue d’une conversion vers la viticulture biologique. En parallèle, la propriété s’est dotée d’équipements de pointe et de technologies innovantes pour assurer la meilleure qualité des vins. En 2010 le domaine a investi dans de nouvelles cuves tronconiques à double paroi qui permettent une macération pré-fermentaire à froid et de travailler la pureté du fruit et des arômes, la souplesse de l’extraction et l’intensité de la couleur. Puis 2011 a vu l’achat d’une trieuse optique pour un contrôle précis de la maturité des raisins. « Cela permet d’apprécier les vins dès leur jeunesse car les raisins et leurs pellicules et pépins sont vendangés à maturité optimale, puis triés par fluorescence et infrarouge pour éliminer tous débris végétaux et raisins pas assez mûrs », explique-t-elle. La propriété élabore trois vins : Château Léoville Poyferré, Château Moulin Riche et Pavillon de Léoville Poyferré.
Visites et dégustations
Au-delà d’une découverte, il s’agit d’une immersion dans l’univers du Château Léoville Poyferré et sa légende façonnée par les hommes et les générations qui s’y sont succédé. Pour comprendre comment les raisins se transforment en des cuvées cultes, il faudra reprendre là où tout commence : le vignoble. Les visites se poursuivent dans les installations techniques jusqu’à l’élaboration des vins. Les visiteurs, qu’ils soient amateurs néophytes ou œnophiles avertis, peuvent par la suite choisir entre les trois formules de dégustation proposées par la maison. La Dégustation Panoramique est idéale pour découvrir les grandes cuvées ambassadrices du terroir. Les Dégustations Eclairée et Finesse, s’adressent plutôt aux connaisseurs et aux épicuriens séduits par un mariage de saveurs inattendues : 3 millésimes soigneusement sélectionnés pour accompagner au mieux soit des chocolats grands crus de différentes origines pour l’Eclairée, soit des fromages affinés pour la Finesse. Par ailleurs, le château complète son offre œnotouristique par une magnifique salle de réception d’une capacité de 180 personnes idéale pour des diners de gala, d’une salle de réunion, d’un petit salon et d’une salle à manger pour recevoir les rendez-vous d’affaires.
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C’est en février 2014 que Soufiane Rachouque, le gérant, ouvre l’Atlantique. Il y propose une cuisine bistronomique dans un cadre aux allures de bateau qui invite à une croisière, à la découverte des saveurs du monde.
Les grands esprits se rencontrent
Soufiane effectue ses études en hôtellerie à Lausanne. Il fait ses premières armes à l’Hôtel InterContinental à Genève pour ensuite devenir maître d’hôtel pendant trois ans pour le compte d’une grande famille.
Après avoir notamment exercé durant 4 ans au Sofitel puis à l’issue d’un long séjour à Londres, il a l’idée de lancer son propre restaurant. Dans cette optique, il revient sur la presqu’ile et tombe sur ce charmant restaurant qu’il s’empressa d’acquérir. Il vivra cette aventure aux côtés de Nicolas Schmitz, un chef passionné et dynamique à qui Soufiane attribuera toute sa confiance.
L’impressionnant parcours de ce jeune chef parle de lui-même. Alain Ducasse, Michel Guérard, Antoine Westermann… Nicolas a travaillé au côté des plus grands noms de la gastronomie française. Son expérience se reflète au travers de sa cuisine à la fois gourmande, savoureuse et maîtrisée.
Une cuisine du terroir
Le chef n’utilise que des produits locaux fournis par les petits producteurs de la région et des environs. Tout est frais et fait-maison, une exigence que Nicolas met un point d’honneur à mettre en avant.
Puisque le restaurant est spécialisé dans la préparation de poissons et de fruits de mer, il s’approvisionne auprès des pêcheurs du coin qui apportent quotidiennement leurs trouvailles. Pour l’acquisition des fruits et légumes, le chef travaille en étroite collaboration avec une maraîchère qui veille à sélectionner ses meilleurs produits. Sinon, il se rend sur les marchés du Port-Haliguen, de Saint-Pierre-Quiberon et de Quiberon en compagnie de son second. Le fromage et les viandes issus de la région de Bretagne illustrent leur attachement au terroir.
Une carte à multi-facettes
A la carte, le tartare de saumon en mille-feuille d’ananas relevé au gingembre et citron vert, le tout assaisonné d’une vinaigrette mangue et passion, est un délice pour les papilles. En plat de résistance, le pavé de cabillaud en croûte d’herbes, tombée de chou vert et jambon Serrano fait partie des quatre suggestions disponibles. Pour clore le repas, la crème brulée à la vanille Bourbon apporte une note de douceur et de gourmandise.
Dans la gamme des menus à ne pas rater figure la formule « Libre ». Elle est créée selon l’humeur et l’inspiration du chef qui invite les convives à vivre un instant culinaire des plus délectables. Servi à l’ensemble de la table, ce menu surprise laisse transparaître tout le talent et la créativité de Nicolas.
Côté vin, la cave est constituée essentiellement de vins blancs notamment de Loire, parfaits pour accompagner les fruits de mer. Parmi les suggestions de la maison figure notamment le Mersault AOC Bourgogne 2013 du domaine des Champs-Lins. Dans la gamme des vins rouges, le Château La Nerthe du domaine Châteauneuf-du-Pape de la Vallée du Rhône-Sud fait voltiger les papilles.
Cadre chic et chaleureux
Dès l’entrée, la terrasse en teck offrant une vue sur le vieux port de Haliguen attire toutes les attentions. Durant l’arrivée des beaux jours, elle promet des moments de convivialité pour un apéro entre amis ou un dîner romantique en amoureux. L’intérieur de la salle affiche une décoration marine avec une prédominance de couleurs gaies et sophistiquées, le tout baignant dans une belle luminosité grâce à la présence de la grande baie vitrée. Le soir, les pianistes dans l'âme sont conviés à prendre place au piano pour partager leur talent avec l'ensemble de la salle.
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Dans la rue Saint-Léonard, L’Instinct Gourmand est devenu le lieu de rendez-vous incontournable des nantais. La façade crée un contraste réussi entre l’ancien et le moderne avec sa plaque de fer qui prolonge le bâtiment et ses grandes portes vitrées. A l’intérieur, le restaurant dispose de deux salles dotées d’un sol en parquet aux tons bruns avec des éléments boisés clairs habillant les murs. Le plafond est sublimé par les poutres apparentes noires. Dans ce décor plutôt sobre, la couleur rouge du comptoir apporte une touche de gaieté tandis que le tissu bleu des chaises amène une sensation de douceur.
« Un bistrot sans étiquette »
Loin de tout formalisme, le bistrot se veut sans étiquette. Sylvain Le Bras et Thomas Brunel, les deux propriétaires, estiment que c’est aux clients de définir leur cuisine. Pour proposer une cuisine aussi gourmande, le chef Sylvain puise dans la richesse de ses vies passées. Il a fréquenté de grandes maisons notamment chez Bernard Loiseau (Trois étoiles au Michelin) ou encore chez Raymond Blanc au Manoir des Quat’Saisons. C’est d’ailleurs là-bas que les deux amis se rencontrent. Ensemble, ils décident d’ouvrir une table discrète, rue Saint-Léonard.
A L’Instinct Gourmand, chaque plat est aussi inventif que maitrisé et démontre l’équilibre parfait entre les saveurs tout en mettant à l’honneur les produits. L’ardoise est assez courte mais les plats, à base de produits nobles, savent satisfaire les fins palais.
Le midi, les convives ont droit à « La P’tite Monnaie », une formule simple et délicate à 15,90 euros constituée de deux entrées, deux plats et deux desserts au choix (renouvelée toutes les semaines). Le soir, le chef concocte un menu raffiné à 32 euros où les convives choisissent entre 3 entrées, 3 plats et 4 desserts.
En entrée, la maison suggère par exemple le Foie gras maison aux fruits du mendiant et aux fruits de la passion, les oursins en brouillade avec des topinambours ou la Raviole ouverte de langoustines accompagnée d’un matignon de légumes avec du jus d’étrilles. Côté plat, le Filet de Saint-Pierre aux asperges blanches et jaune d’œufs, la côte de veau accompagnée de mini-légumes et d’une purée de panais ou encore le filet de canette accompagné d’un millefeuille de navets et d’une cuisse confite émoustille les papilles. Et en dessert, le fameux Fondant au chocolat noir, cœur coulant au caramel beurre salé qui est la spécialité de la maison donc toujours disponible à la carte.
Pour que le plaisir soit à son comble, chaque plat est travaillé de façon à s’adapter davantage à la sélection de vins. Une occasion pour les convives de jeter un œil sur la carte qui regroupe les meilleurs vins du pays, notamment de la Loire.
Un bib pour L’Instinct Gourmand
Dans ce bistrot-chic, le service est à la hauteur de la qualité de la cuisine. Efficace, réactive et souriante, l’équipe est aux petits soins. Une qualité qui n’est pas passée inaperçue et qui a valu à l’établissement un prix honorifique. En effet, en janvier dernier, le Guide Michelin a attribué un Bib Gourmand qui récompense l’excellent rapport qualité/prix à L’Instinct Gourmand. Mais bien que Sylvain Le Bras et Thomas Brunel soient contents de cette récompense, ils savent qu’ « il leur reste encore beaucoup à faire ».
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Située à Charly-sur-Marne, cette exploitation familiale travaille ses 8 hectares en viticulture durable. Soucieuse de la protection de l’environnement, elle a proscrit les herbicides depuis 20 ans et privilégie les méthodes alternatives.
Des cuvées récompensées
Le savoir-faire de cette famille de récoltants-manipulants est mis en avant dans l’élaboration de leurs cuvées qui leur vaut chaque année des récompenses à différents concours comme le Tradition Brut, qui a obtenu la médaille d’or aux vignerons indépendants en 2017 et dernièrement une médaille d’argent pour la cuvée Magic Vintage 2009 pour ses notes gourmandes toute en finesse.
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Gourmands et gourmets se plairont à côtoyer la table d’Abdel Barakat, chef en cuisine au sein du Bistroquet de l’hôtel du Dauphiné. Ce locavore aime concocter des plats simples et savoureux qui transportent les convives dans un univers où se mêlent saveurs traditionnelles et exotiques.
Les ravioles : un plat emblématique
Bistroquet de l’hôtel du Dauphiné, un nom qui n’a pas été choisi au hasard. Bien au contraire, il a été mûrement réfléchi pour correspondre parfaitement à l’esprit de la maison.Celle-ci se veut aujourd’hui être l’une des ambassadrices des ravioles artisanales, une spécialité romanaise et qui sont directement commandées auprès de Chez Hostache, à Montlaur-en-Diois ou bien au Grand Goulet, à La Chapelle-en-Vercors.
Le chef Abdel Barakat aime travailler de mille et une façons ce produit romanais. Il est intéressant de savoir qu’à la base, celui-ci est constitué d’une pâte de farine de blé tendre, d’œuf et d’eau qui est garnie d’emmental ou de comté, de persil sauté au beurre. Mais au Bistroquet de l'hôtel du Dauphiné, vous ne le trouverez jamais préparé de la même manière. Laissez-vous séduire par les saveurs originales des ravioles à la crème de citron et ciboulette, des ravioles aux morilles, des ravioles au gingembre ou encore des ravioles en crumble de noix qui sont de nouvelles recettes développées par le chef.
Un amour fort pour le terroir
Bien entendu, la carte du restaurant ne se contente pas de proposer cet unique plat. Vos papilles seront forcément comblées par les nombreuses suggestions gourmandes élaborées avec passion et créativité par Abdel. Pour finir, place à des desserts plus classiques fait maison comme la tarte aux noix et caramel ou le vacherin.
Vous l’aurez compris. Au Bistroquet de l’hôtel du Dauphiné, la cuisine du terroir est à l’honneur. « J'essaie de mélanger un petit peu ma passion avec la cuisine méditerranéenne et traditionnelle » raconte le chef Barakat. Toujours dans le respect du produit, ses propositions culinaires mettent en avant sa créativité. Pour travailler, il puise dans la richesse du terroir et aime tout ce qui est « bio ». Véritable adepte du circuit court, il a tissé des relations privilégiées avec plusieurs producteurs locaux œuvrant aux alentours.
Un restaurant chaleureux
Le Bistroquet de l’hôtel du Dauphiné est installé dans une bâtisse datant du XVIIIe siècle située en bord de route,dans le centre du village, à l’angle de la rue principale de Chatillon-en-Diois. Le propriétaire décide d’apporter un peu de fraîcheur et d’innovation dans l’établissement le transformant ainsi en un lieu cosy et chaleureux.
Vous pouvez vous installer à l’intérieur pour profiter de plus d’intimité ou investir les deux terrasses lorsque le temps le permet avec en toile de fond, la superbe falaise du Vercors. Tout est fait pour que vous vous sentiez à l’aise. A l’accueil et au service, une équipe avenante et chaleureuse est à votre entière disposition et fait de votre passage un pur moment de plaisir.
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Ce restaurant, repris en 2016 par Mouss Bouazza et son épouse Muriel, n’est plus à présenter. En effet, Le Bistrot Dumas a depuis longtemps conquis le cœur des Genevois à travers ses plats savoureux, qui font la part belle aux produits frais et de saison.
Un décor, une ambiance
Dès leur entrée dans la salle, les convives sont d’emblée séduits par un décor authentique, décliné dans un style Art nouveau. À table, une douce lumière tamisée diffusée par de jolis vitraux qui ornent le plafond les invite à la détente et à la bonne humeur. « Chez nous, l’ambiance est toujours conviviale, chaleureuse », aime à préciser Mouss Bouazza, le propriétaire-gérant de l’établissement.
De nouvelles saveurs tous les mois
Au Bistrot Dumas, les plats se suivent mais ne se ressemblent pas. C’est au gré des saisons que le chef concocte ses délicieuses recettes. « Notre carte change tous les mois et nous avons toujours des nouveautés à proposer », nous indique-t-il.
Mais s’il y a bien un plat qui reste et qui fait toujours l’unanimité auprès des convives, c’est bel et bien l’entrecôte beurre Dumas. « C’est la spécialité de la maison, c’est un peu comme une entrecôte café de Paris revisitée et que nous servons avec des frites allumettes. » À part cela, les fins gourmets peuvent déguster en ce moment du foie gras de canard accompagné de marmelade pommes et fruits secs. En plat de résistance, le chef recommande la sole entière des côtes bretonnes cuite sur arêtes ou le filet d’agneau en croûte avec champignons. En dessert, petits et grands se laisseront tenter par une tartelette myrtilles, crème fouettée, crumble, croustillant vanille ou bien un flan caramel, orange sanguine, safran, croquant aux agrumes.
Côté vins, les amoureux de grands crus seront gâtés, puisque ce restaurant dispose d’une carte éclectique incluant pas moins de 300 références. Des vins genevois, bien sûr, mais également de grands classiques français, à l’image des vins de Bordeaux ou des vins de Bourgogne.
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La décoration du restaurant Kirane India allie avec succès modernité et tradition indienne. Des murs blancs, des statuettes indiennes, des lustres en cristal, des rideaux fuchsia contribuent à l’ambiance chic et chaleureuse de ce lieu. Les tables rondes et celles qui sont réservées aux tête-à-tête sont disposées intelligemment pour préserver l’intimité de chacun.
Toute l’équipe du restaurant est à votre écoute, un service attentif et prévenant pour un moment très agréable.
Une cuisine typique haute en saveurs
Fille de restaurateurs du Pendjab et formée à l’école hôtelière, la cheffe Kirane a travaillé dans plusieurs palaces indiens avant d’arriver en France. Aujourd’hui, elle propose une cuisine originaire du nord de l’Inde, où l’équilibre des saveurs est au rendez-vous. Grâce à son intuition et à ses connaissances, elle prépare des associations d’épices, d’herbes et de graines qui donneront un parfum subtil à toute sa cuisine.
En entrée, goutez le poulet tikka, des morceaux de poulet mariné dans du garam masala, de la cardamome, du curcuma et autres épices, accompagné de beignets d’oignon croustillants. Ou le baingan bharta, une spécialité d’aubergines fondantes en bouche,
Que ce soit les plats tandooris, cuits dans une jarre de terre avec du charbon de bois montant jusqu’à 450 °C, ou les kormas cuits à feu doux, vous vous régalerez avec une viande ou un poisson tendre et délicatement parfumé. En accompagnement, le riz pilaf agrémenté de carottes, de raisins et de noix de cajou est d’une grande légèreté.
En dessert, laissez-vous tenter par le hot gulab jamun, des boulettes chaudes que le serveur fera flamber devant vous. Vous pouvez également savourer une glace typiquement hindoue, la pista kulfi.
Si vous préférez vous laisser guider, vous avez le choix entre le menu rapide à 15 €, la formule découverte à 39 €, en passant par le menu déjeuner à 18,50 €.
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Entre bœuf et homard
Propriétaire du restaurant Le Patio, emblématique de la gastronomie genevoise depuis les années 70, la famille Prato semble avoir trouvé en Philippe Chevrier le successeur culinaire idéal. Reconnu pour sa cuisine traditionnelle et créative, l’étoilé avait fait ses armes tout jeune au Patio, c’était donc une opportunité évidente que de reprendre l’établissement en 2013. Au-delà des classiques de bistrot, il y développe un concept original : le « Bœuf & Homard ». Aux tables du Patio, ces deux produits d’exception sont rois. Avec une texture fondante et un goût si singulier, sublimés avec talent, ils se réinventent sous les couteaux des chefs avec une déclinaison infinie de plats. Côté mer, on s’emballe pour des carapaces travaillées en bisques ou consommés aromatiques, parfumées au porto, au lemon grass, assaisonnées à la fleur de sel ou en gelée de fenouil. Côté terre, on salive pour le bœuf et sa traditionnelle entrecôte, ou en tartare, en carpaccio, farci, braisé, mitonné ou encore en ragoût. En entrée, les ravioles de queue de bœuf braisées et liées au foie gras et au porto font concurrence à la bouchée à la reine « comme faisait maman Denise ». Avec des classiques comme le tibia de bœuf à la fleur de sel et le homard grillé au beurre de corail, les plats sont authentiques et efficaces. Entre terre et mer, un trésor culinaire séduira à coup sûr les papilles des plus gourmets. Il s’agit du « Surf & Turf », alliant un cœur de filet de bœuf et un demi-homard grillé décortiqué. Souhaitant perpétuer la tradition, le restaurant revisite également les classiques d’une gastronomie d’antan, c’est-à-dire les plats phares de la famille Prato. Tartares, cuisses de grenouille, filets de perche, turbot sauvage ou encore carré d’agneau sont quelques-unes des spécialités présentes à chaque saison pour compléter le concept « Bœuf & Homard ». Pour concocter et servir cette cuisine gastronomique et audacieuse, l’équipe talentueuse du Patio réunit Gilles Granziero le directeur, deux chefs de cuisine, Romain Loiseau et Rodolphe Estiot-Braud, et Alexia Chenevard, maître d’hôtel.
Une gourmandise authentique au cœur de Genève
Tant du côté des saveurs que du décor, Le Patio est marqué par le sceau d’une élégance intemporelle. Entre lac et vieille ville, l’antre culinaire peuplé d’habitués accueille le visiteur à Genève dans une ambiance plutôt intimiste. Mêlant subtilement charme du bistrot de quartier et chaleur du restaurant douillet, difficile de résister à cet endroit. Les jolis murs de pierres apparentes sont tapissés des œuvres colorées du peintre cubain Carlos Boix, un habitué et ami du chef qui en a fait son repaire. Réputé pour son authenticité, le bistrot célèbre également le terroir à travers des soirées dédiées aux vignerons, aux cigares, à la truffe, et au gibier. « Sans vignerons et sans agriculteurs, le restaurateur n’est rien », a dit Philippe Chevrier, pour qui la cuisine est avant tout un art de la générosité et du partage. Et ce n’est pas l’incroyable sélection de vins du Patio qui nous fera dire le contraire. Des crus suisses mais aussi français et italiens sont à l’honneur d’une carte des vins étoffée et raffinée. Les chefs ont également élaboré une gamme de desserts aussi gourmands les uns que les autres. Parmi eux, on retient le traditionnel baba au rhum, la tarte fine aux pommes, ou encore le moelleux au chocolat. Le Patio reste à la fois un bistrot de quartier d’une belle tradition culinaire, qu’une institution genevoise incontournable de la rive gauche de Genève. Recommandé à tous ceux qui souhaitent partir à la chasse aux saveurs dans l’élégance de la simplicité et la chaleur de la vieille ville.
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Quand Luc Van Honsebrouck a repris la direction de la brasserie Kasteel dans les années 60, il a décidé de ne plus se consacrer uniquement aux pils, mais de produire désormais des bières spéciales. « Mon père était visionnaire », dit Xavier Van Honsebrouck, la septième génération de la brasserie familiale belge. « Dans les années 60, notre brasserie était avant-gardiste, et nous en récoltons encore les fruits aujourd’hui. »
Bière spéciale blonde Filou : la dernière création belge de la brasserie Kasteel...
Plus de 20 bières spéciales sont produites à la brasserie aujourd’hui. La dernière née est la « Filou », une bière blonde forte titrant à 8,5 %. C’est une bière qui oscille entre une triple et une Strong Golden Ale, brassée avec 100 % de malt de pils et du houblon de type Golding, Saphir et Saaz. « En tant que propriétaire de brasserie familiale, on se doit de créer une nouvelle bière fantastique », dit Xavier. « Je crois que la "Filou" est ma deuxième grande réalisation, après le lancement réussi de la Kasteel Rouge. » Sa recette a nécessité plus de huit mois pour être parfaitement aux goûts de Xavier Van Honsebrouck et du maître brasseur Hans Mehuys.
La Filou se boit avec une facilité déconcertante, tout en étant suffisamment complexe pour tomber dans les bonnes grâces des amateurs de bières spéciales. Cette robuste blonde est un cas à part, dont le nom et le style rencontrent les faveurs d’un large public, en Belgique comme à l’étranger.
Son nom est un clin d’œil, aussi bien à la bière elle-même qu’à celui qui la déguste. « Pratiquement personne ne peut en rester à un seul verre », affirme le brasseur en riant sous cape. « Mais qui est le plus grand filou dans cette histoire ? », demande Xavier Van Honsebrouck. « Le breuvage qui séduit le buveur, ou le buveur qui ne peut résister à en redemander un deuxième verre ? » Il y a de quoi s’interroger.
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Tenu par le chef Frédéric Claquin et son équipe, le restaurant Les Trois Rochers vous propose une cuisine centrée sur les plaisirs de la mer.
Un restaurant étoilé proposant une cuisine fine et généreuse
En 2016, le restaurant Les Trois Rochers de la Villa Tri Men a obtenu sa première étoile au Guide Michelin. Quand on découvre le savoir-faire du chef Frédérique Claquin, on se rend compte que cette récompense est largement méritée.
Si vous aimez les produits de la mer, vous avez toutes les raisons de vous arrêter dans ce restaurant au cadre idyllique. Vous découvrez une pièce décorée avec goût, avec vue sur l’Odet. Que vous soyez en salle ou sur la terrasse, vous appréciez son environnement calme et son atmosphère chaleureuse.
À noter : les tables en bois (sans nappe) ont été réalisées par un ébéniste de la région. Une volonté assumée de faire travailler les artisans et producteurs de la région qui se ressent jusque dans votre assiette.
Des produits frais et une carte qui évolue durant la saison
Pour réaliser ses recettes étonnantes, le chef aime se rapprocher des producteurs locaux afin de se procurer des ingrédients frais qu’il travaille avec amour. De plus, il apprécie de marier les poissons de la région avec des épices du monde entier pour en sublimer le goût.
À ce titre, nous vous recommandons chaudement les ravioles de langoustines du Guilvinec qui sont la spécialité du restaurant. Un exemple parfait de la créativité du chef. On sent qu’il s’amuse à revisiter les plats à sa façon et les amateurs de gastronomie en redemandent.
Il suffit de demander leurs avis aux différents clients pour se rendre compte de la qualité des plats proposés. Si vous aimez les saveurs de la mer et que vous êtes de passage dans le Finistère Sud, c’est un arrêt incontournable.
Attention toutefois : le restaurant n’ouvre que le soir.
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Tous les amateurs de champagnes connaissent la qualité des références de la famille Chapuy.
Champagne Chapuy : une histoire familiale avant tout
C’est en 1952 que la marque Chapuy fut créée par Serge Chapuy. Puis, son fils Arnold reprit la propriété en 1981 et, aujourd’hui, ce sont ses filles qui sont en charge de l’exploitation.
À savoir : c’est sous l’impulsion de ces deux sœurs que le grand chantier de certification HVE 3 (obtenu en 2019) fut entrepris.
Cela prouve que la notion de terroir reste un point important pour la famille. D’ailleurs, le travail est réalisé avec une jument sur certaines parcelles.
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Soucieuse de sa terre et de la qualité de ses vins, la maison Goulin-Roualet s’est engagée sur la voie de la viticulture durable. L’exploitation travaille sur 3,5 ha de vignes, répartis sur 22 parcelles classées premier cru. « Nos parcelles se trouvent dans quatre villages, plantées sur des sols marneux, argileux ou sableux. Cela permet à chaque cépage d’exprimer des arômes différents », précise Marine Goulin, qui a rejoint son père Christophe en 2013 dans la gestion du domaine.
Une terre particulièrement choyée
Grâce à un sous-sol en majorité calcaire, les vignes profitent d’un drainage naturel, tout en se chargeant d’une belle minéralité. La maison cultive les trois cépages rois de la Champagne (pinot noir, pinot meunier et chardonnay) afin d’élaborer des cuvées riches en saveur.
À la fois complices et complémentaires, père et fille partagent un même engagement au sein de leur domaine : respect de la Nature et des vignes. « Nous n’utilisons plus de désherbants chimiques et nous nous servons de plantes comme l’ortie et la prêle en complément pour nos traitements », nous rapporte-t-on. La viticulture étant une affaire de famille, c’est naturellement que la deuxième fille Caroline, conseillère viticole, aide également sur le terrain.
Culture de l’excellence
L’exploitation familiale affirme fièrement son statut de récoltant-manipulant. « Nous faisons tout chez nous, depuis les vignes jusqu’à la mise en bouteille », renchérit la maitresse des lieux. Concernant la vinification, la maison revendique l’exclusion de la technique à froid dans ses pratiques, jugée dénaturante pour les vins et empêchant la pleine expression des arômes. Après une quinzaine de jours de fermentation alcoolique, le vin reçoit une fermentation malolactique par co-inoculation. Celle-ci permettant l’obtention d’arômes plus doux et plus mûrs.
De ces techniques spécifiques naissent 6 cuvées d’exception : Carte noire, Saint Vincent, Sous-bois, Or, Blanc de noirs et Rosé. La qualité de ces bijoux œnologiques est telle qu’ils ont été récemment primés par le Guide Hachette. Une étoile pour la cuvée Sous-bois (2017), deux étoiles pour la cuvée Blanc de noirs (2017) et une autre pour la cuvée Saint Vincent (2018).
Les gammes ambassadrices
Fruit d’un savoir-faire unique transmis de génération en génération, la cuvée Or reflète parfaitement l’identité du domaine familial. Il s’agit d’un assemblage des trois cépages composé d’un tiers de chardonnay et de deux tiers de raisin noir (meunier et pinot noir). Équilibrée, elle séduit par sa finesse et son expression fruitée, le tout accompagné de quelques notes vanillées.
La cuvée Sous-bois, quant à elle, est obtenue à partir de 50 % de pinot noir et de 50 % de chardonnay. Vinifiée et élevée en fûts de chêne pendant 6 à 7 mois avant d' être mise en bouteille pour une maturation sur lies de quelques années au cellier, elle conjugue harmonieusement élégance et finesse. Ce champagne se distingue par ses arômes équilibrés, légèrement vanillés, avec une note d’amandes grillées torréfiées.
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Propriété vitivinicole depuis 1935, le Château du Cléray s’est transmis de génération en génération dans la famille Sauvion. Avec ses vieilles caves voutées, celui-ci compte parmi les plus anciennes propriétés du Pays Nantais. Aujourd’hui, c’est au tour de Pierre-Jean Sauvion, 4e génération, de s’atteler à la tâche et de façonner les vins de la maison.
Honneur au muscadet
Depuis sa création, le domaine a mis tout en œuvre pour donner au cépage Melon de Bourgogne ses lettres de noblesse. « C’est tout simplement l’un des plus grands cépages blancs au monde et il pousse uniquement dans notre région », explique Pierre-Jean Sauvion, œnologue et directeur technique. Ceci expliquant cela, le Melon de Bourgogne occupe aujourd’hui les deux tiers de l’encépagement de ce vignoble de 100 ha. Le reste se compose de chardonnay, de sauvignon et de folle-blanche (le cépage du gros plant). Les vignes du domaine sont plantées sur un sol silico-argileux, traversé par une veine de schiste qui apporte aux vins une complexité aromatique avec une belle minéralité accompagnée d’une touche saline. « De cette typicité naissent des vins avec une expression plus tardive. »
Respect de la vigne et de la Nature
Le domaine adopte des pratiques culturales qui respectent la Nature et s'est donc tout naturellement engagé dans une certification HVE (Haute Valeur Environnementale.) « Mon outil de travail, c’est la vigne. Donc je fais tout pour la préserver afin de la léguer un jour aux générations futures », plaide notre interlocuteur. Cependant, pour Pierre-Jean Sauvion, la démarche importe peu, qu’elle soit biologique, raisonnée ou organique. Pour lui, l’objectif reste le même : faire en sorte d’obtenir une qualité optimale. Et cette recherche de la qualité commence dans les vignes. « Nous sommes à l’écoute de la Nature. Et en fonction de cela, nous faisons ce qui est le mieux pour nos vignes. »
Côté vinification, le domaine suit un schéma classique. Cependant, toutes les opérations sont effectuées sous gaz inerte pour éviter l’oxydation.
Des façonneurs de plaisir
Apporter du plaisir et le partager aux autres. C’est en quelque sorte la philosophie qui a animé la famille Sauvion depuis maintenant 4 générations. Ainsi, elle se définit volontiers comme « des façonneurs de plaisir », qui, chaque année, se plait à présenter de nouvelles saveurs aux œnophiles.
Parmi les références de la maison, la gamme haute culture mérite une attention particulière. Issues des meilleurs terroirs et des vieilles vignes de la propriété, ces cuvées représentent le summum du savoir-faire du Château du Cléray. À commencer par le « Muscadet Sèvre et Maine sur Lie 2017 Château de Cléray » ! Un 100 % muscadet qui exhale des arômes de citron, de tilleul, de menthe et de pomme verte. En bouche, on retrouve une grande fraîcheur et une belle finesse. Ce vin accompagnera parfaitement un plateau de fruits de mer ou une mousseline de Saint-Jacques.
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Ouvert en 1986, le restaurant est établi dans une petite maison traditionnelle de 34 couverts, entièrement refaite, où seules les poutres ont subsisté. L’extérieur rustique et convivial offre un intéressant contraste avec l’intérieur, qui présente un décor épuré et moderne. La salle affiche une prédominance de couleurs vives qui apportent énormément de dynamique. Les tonalités rouges des chaises et du comptoir des années 70 sont adoucies par les tons clairs des nappes et des pans de mur blancs. Tout comme dans les grands restaurants gastronomiques, la table élégante est dressée au millimètre près.
La passion d’une famille
Mis à part Wilfried, le sommelier, et Laura, la serveuse, l’équipe du restaurant est composée des membres de la famille Gutleben. Marie est en salle et assure un accueil chaleureux à tous les convives. Ses enfants, Romain et sa sœur jumelle Laurine, quant à eux, s’occupent des fourneaux.
Après ses études en restauration, Laurine a fait ses armes dans le restaurant étoilé le Chambard mais également à Roanne chez les fréres Troisgros triplement étoilé au guide Michelin. Elle décide ensuite de revenir dans sa ville natale, pour y prendre les rênes avec son frére de la cuisine du restaurant familial. En 2010, elle est sacrée une des meilleures apprenties de France. Romain, quant à lui, brille aussi par son riche parcours : le Maximilien à Zellenberg, une étoile au Michelin où il fait ses armes. Tout comme sa soeur, ils décident de mettre en avant leurs talents et leurs savoir-faire au service de l’établissement La Vieille Forge : une histoire de famille...Cette équipe de choc ne serait pas ce qu’elle est sans Rémy, le père, qui a un œil sur tout, au service de ses convives.
Des menus raffinés et savoureux
À La Vieille Forge, quatre menus sont proposés. La formule « Découverte » flirte avec le haut de gamme et se compose essentiellement de produits nobles : œuf parfait, foie gras poêlé, homard fraicheur du moment, ris de veau…
Les amateurs de surprise se laisseront guider par le talent de Laurine et de Romain au travers du menu « Épicure », décliné en 5 services, et élaboré selon l’inspiration des deux chefs en cuisine.
À midi, les choix oscilleront entre le menu à 28 €, composé d’une entrée, d’un plat et d’un fromage ou d’un dessert, et la formule à 31 €, offrant deux choix d’entrées, plats et desserts.
Quant à la carte, elle n’est jamais figée. Le restaurant a pour habitude de la changer régulièrement.
Toutefois, certains plats particulièrement appréciés des clients sont maintenus chaque saison, comme le foie gras de canard confiture choucroute servi en entrée. En résistance, place à l’incontournable ris de veau rôti à la saltimbocca, accompagné d’un mousseux de pomme de terre à la truffe, sauge et câpres. En guise de dessert, la sphère de chocolat crémeuse note exotique et pistache en éclats apporte la note de douceur qu’il faut pour clore en beauté ce repas. Ici, chaque assiette est présentée de manière soignée et élégante. Décidément, à La Vieille Forge, le plaisir des pupilles compte autant que celui des papilles.
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A seulement 20 minutes de Bergerac se trouve le Château des Vigiers qui abrite un hôtel de charme et un restaurant de prestige dans lequel Didier Casaguana exerce sa passion pour la cuisine avec art et dextérité. Un mariage du luxe et de la saveur s’invite dans les assiettes soigneusement préparées par ce chef étoilé.
Un décor à l’ancienne avec une touche modernisée
« Les Fresques », tel est le nom du restaurant qui fait la fierté du Château des Vigiers. Il doit cette appellation aux murs du château décorés de fresques, un chef d’œuvre signé Liz king, une artiste anglaise. Ces visuels décoratifs forment une sorte de trompe-l’œil qui replonge les convives dans une époque lointaine. Dans l’ensemble, le restaurant offre une décoration assez épurée avec le beige et le marron, un mélange de sobriété et de raffinement.
Dehors, les clients apprécient la vue imprenable sur le terrain de golf comportant 27 trous aménagés au milieu des bois de chêne, des pruniers et des vergers. Plus loin, il est possible d’apercevoir le lac. Outre le plaisir des yeux, les papilles sont aussi comblées avec la cuisine gastronomique élaborée au restaurant.
Une cuisine de saison raffinée
Aux Fresques, la cuisine de saison est à l’honneur. Tout en offrant des plats finement préparés, le restaurant veut « conserver son côté social en privilégiant le commerce équitable et en se fournissant auprès des petits paysans qui cultivent des produits bios » comme le raconte Niels Koetsier, le directeur d’exploitation du domaine. Avec ces produits de qualité quasiment introuvables dans le commerce, le chef et son équipe concoctent des plats qui émoustillent les papilles.
Comme entrée en matière, la Pomme de ris de veau braisée et foie gras grillé, rhubarbe compotée, jus à la fleur de thym satisfait les fins palais. Vient ensuite le Dos de Turbot de chez « Jo » poêlé, condiments de printemps aux agrumes et premières herbes côté poisson ou le Pigeon entier de chez « Monsieur Linant » en cocotte, raviolis d’échalote et artichaut Macau, jus au café et noix côté viande. Pour terminer en beauté cette pause gastronomique, le dessert intitulé Mariage de saveurs entre la mangue, la passion et la coriandre parle de lui-même.
Il est important de spécifier que le Château des vigiers abrite un second espace de restauration appelé Le Chai dans lequel officie également Didier Casaguana. Cette brasserie dont le style rappelle les anciens chais de vinification avec ses vieilles barriques et ses poutres apparentes est réservée aux adeptes du plein air car elle se trouve sur une terrasse surplombant le parcours de golf.
Un chef passionné
Son amour du terroir inspire le Chef étoilé Didier Casaguana dans ses préparations culinaires. Il ramène de sa région natale, la Gascogne, son affinité pour les produits locaux en particulier les fruits et les légumes avec lesquels il prépare d’excellents plats qui réveillent les sens.
Les Fresques ouvrent ses portes tout l’été. Didier et son équipe vous attendent avec sa carte variée et ses trois menus : menu du midi à 39 €, menu du soir à 49 € et Esprit du chef à 105 €. Pour apprécier l’inventivité du maestro en cuisine, n’hésitez pas à découvrir ce fameux menu Esprit du chef dont le nom en dit déjà long sur ce qui vous attend. Celui-ci est élaboré à partir de produits prestigieux comme le foie gras d’une sélection rare, le homard, le caviar, l’huître, la langoustine, le veau... Seuls les ingrédients sont cités. C’est d’ailleurs toute la beauté de ce concept. Faites confiance aux talents du chef et appréciez l’expérience.
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Plus de 150 000 000 de personnes ont navigué à leur bord, depuis la croisière inaugurale de 1949. Le chiffre continue de grimper, au gré des deux millions et demi de passagers annuels qui découvrent un Paris hors du commun par son avenue la plus singulière : la Seine. En lançant l’idée des Bateaux-Mouches® au lendemain de la Seconde Guerre, son fondateur a érigé un monument.
Impulsé par l’esprit d’aventure de son fondateur
Le concept des Bateaux-Mouches® voit le jour dans un Paris à peine sorti des affres de la Seconde Guerre mondiale. Nous sommes en 1949. Habitué des bateaux vapeurs – il a élu domicile sur l’un d’eux –, Jean Bruel joint l’acte à l’idée d’acquérir un prototype omnibus présenté à la cinquième Exposition universelle. En mettant en service le Vieux-Mouche, il devient l’instigateur d’une nouvelle mode touristique. La compagnie qu’il a fondée gère désormais une flotte de quinze vaisseaux qui font le bonheur de touristes subjugués au fil de leurs croisières commentées. La plus chic façon de découvrir la Ville Lumière, le temps d’un dîner ou d’un déjeuner assorti de fines saveurs.
Un restaurant panoramique hors de l’eau
Dans la digne lignée de son paternel, Charlotte Bruel qui assure le relais aux commandes de la compagnie a l’esprit d’innovation et d’expansion. Sur le toit du ponton embarcadère, pont de l’Alma, un nouveau restaurant panoramique édite une autre expérience sous les couleurs du label. Dans un cadre très aérien et clair, entouré par des baies vitrées, Le Club accueille les fervents adeptes de gastronomie française avec de grandes touches d’inventivité. Il promet une expérience intense grâce, notamment, à la sublime vue donnant sur la Seine et la tour Eiffel, à découvrir à l’occasion d’un déjeuner ou d’un dîner.
La compagnie Bateaux-Mouches® : plus qu’un label, un art de vivre
La Compagnie des Bateaux-Mouches®, c’est une véritable parenthèse de bonheur où tout commence par un accueil remarquable. Alors que l’aventure débute par la découverte des fastes parisiens bordant la Seine, les papilles se délectent des saveurs savamment concoctées par le chef.
Dîners romantiques ou déjeuners en famille, les croisières avec Bateaux-Mouches® restent une expérience mémorable. Les bateaux sillonnant la Seine sont entièrement vitrés, ce qui permet aux clients de profiter d’une vue exceptionnelle lors de leur incursion savoureuse au cœur du frais. Les recettes – entièrement faites maison et assorties de diverses appellations de vins – conjuguent raffinement et goût. Des expériences gustatives à découvrir au travers d’un menu déjeuner accessible les jours de fête ou en fin de semaine. Les dîners, quant à eux, peuvent être planifiés selon trois menus, service de 18 heures, Prestige ou Excellence. Ceviches de saumon, volailles suprêmes, ailes de raie et langoustes rôties défilent alors dans une expérience gustative en perpétuelle réinvention. Les demandes en mariage deviennent inoubliables avec la formule « Paris pour un oui ». La réception entière peut d’ailleurs se décliner sous le signe de l’exceptionnel grâce à la privatisation de l’une des embarcations. Aux soirées de réveillon, place aux réjouissances façon Compagnie des Bateaux-Mouches® avec un menu exceptionnel et une animation musicale et dansante qui marquera longtemps les esprits.
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Le restaurant la Table de Mai Ly offre un voyage gastronomique à travers ses plats asiatiques. La chef propose des plats qui font découvrir toutes les subtilités de la richesse gastronomique vietnamienne. Une adresse incontournable pour ceux qui veulent gouter à des saveurs venues d’ailleurs dans un cadre convivial aux couleurs de l’Asie.
Une chef expérimentée
Neige est originaire d’Hanoï, capitale du Vietnam. Elle a développé sa passion pour la cuisine dès son enfance. Après avoir fait ses études dans son pays natal, elle fait ses armes dans le milieu de la restauration auprès de sa famille pour qui la cuisine est un véritable art de vivre. Elle a par la suite ouvert son propre restaurant la Table de Mai Ly qui porte son nom, puisque « Mai Ly » signifie Neige en vietnamien officiel. Dans cette aventure, elle sera épaulée par Richard, son époux qui assure l’accueil et le service en salle. La complicité et la ferveur de ce duo de choc contribuent au succès de ce restaurant authentique.
Une atmosphère chaleureuse aux couleurs de l’Asie
Le restaurant reflète l'atmosphère chaleureuse, colorée et détendue typique de l’Asie. « On a préféré quelque chose de simple qui nous rappelle un peu le Vietnam » décrit Richard. A l’intérieur, les convives seront conquis par le cadre original et le décor de bois laqué incrusté de nacre. La salle climatisée est embellie par les tables et chaises impériales sans oublier la fontaine et l’aquarium qui renforcent le charme de l’établissement. Un style privilégiant le rouge et le noir ponctué par une touche asiatique domine tant à l’intérieur que dehors. Sur la terrasse justement, le cadre agréable du patio vietnamien ombragé ainsi que la présence d'une statue de Bouddha et des pagodes en bambou emmènent les convives vers une nouvelle destination.
Les spécialités vietnamiennes à l’honneur
Le restaurant La Table de Mai Ly propose une cuisine vietnamienne fait maison qui est élaborée sous les yeux des convives. « La cuisine est ouverte et rien n’est préparé à l’avance. Tout est transformé sur place, ce qui garantit la fraîcheur de nos plats» raconte Richard. Les spécialités de la maison sont les crevettes noix de coco, les célèbres nems, les samoussas, les rouleaux de printemps, les raviolis à la vapeur... Le cordon bleu propose également du " Bo Nuong ", de la viande ou du poisson mariné au barbecue et des saucisses grillées qui ne sont servies qu’à la terrasse. La chef aime aussi surprendre ses hôtes avec le délicieux Crevette Thanh Hoa préparé à partir de crevettes décortiquées cuites juste à point et accompagnées d’une sauce aigre-douce, qui émoustille leurs papilles.
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Le domaine du Château Grézan crée ses vins à 20 km au nord de Béziers dans la commune de Laurens. Un domaine familial au sein duquel Jean-Louis Pujol arrive en 1988. Aujourd’hui dirigé par son fils Fabien, cinquième génération de vignerons depuis 1877, le vignoble profite d’un climat méditerranéen à tendance montagnarde. Ce climat se distingue par des hivers doux avec peu de gelées ainsi que des étés chauds et secs avec des précipitations rares mais concentrées. Une aubaine pour les AOP élevées sur place dont certaines se situent au-delà de 300m d’altitude. Cette situation géographique leur permet ainsi de profiter de nuits plus fraîches et d’une eau mieux drainée.
Un vignoble et une histoire séculaires
L’histoire du domaine remonte à plusieurs siècles. Grézan fut d’abord la villa d’un centurion de l’armée de Rome. Au moment des Croisades des XIIe et XIIIe siècles, Grézan devient une Commanderie de l’ordre des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem. Quelques années après le début de la Révolution française Grézan va brûler presque intégralement. Finalement, le Château commence à prendre sa forme actuelle à partir de 1864 lorsque Gabriel Rozier de Mirepoix, un homme de loi du Narbonnais, reconstruit les bâtiments et y adjoint un rempart dans le style de ceux de Carcassonne. C’est à l’architecte Louis Garros que sera confiée la tâche, il sera conseillé par Eugène Viollet-le-Duc.
En 1993, le Château sera inscrit à l’inventaire des monuments historiques français. Aujourd’hui, on y retrouve différents cépages en AOP Faugères comme la Syrah, le Grenache, le Cinsault, le Mourvèdre et le Carignan. Mais aussi des cépages en IGP Pays d’Oc avec le Chardonnay, le Sauvignon blanc, le Viognier, le Merlot, le Vermentino, et le Muscat.
Un terroir spécifique
La particularité des vins de l’Appellation Faugères est qu’ils sont cultivés sur une formation géologique particulière, le schiste. Ce dernier est issu de la compression des argiles de l’ère primaire. Cette composition géologique rare, seuls 10% du vignoble mondial est ainsi constitué, permet d’y produire des vins élégants, fins et profonds. Le schiste dispose aussi d’une forte capacité de rétention d’eau et de chaleur pour ensuite les restituer la nuit venue. Les baies de raisin peuvent ainsi continuer à mûrir même la nuit tombée. Il y a plus de 3000 ans, la région formait l’estuaire d’un fleuve, ce qui a permis de constituer plusieurs lithochromies, un mélange de plusieurs pierres.
Des techniques éprouvées
Au Château Grézan, les vignes sont spécifiquement traitées pour s’adapter à la région. L’hiver venu on taille la vigne comme partout ailleurs, pour la contenir tout d’abord mais surtout pour offrir vigueur et dynamisme aux bourgeons à venir. Le chef de culture analyse spécifiquement la richesse des sols pour effectuer cette taille qui vit au rythme des sols. Sur le site, plusieurs types de taille sont appliquées. On retrouve la taille en gobelet, qui est historiquement la plus ancienne, la taille en guyot ainsi que la taille de royat.
Le domaine produit des vins majoritairement vendus en France mais qui alimentent aussi des caves de pays comme la Belgique, la Suède, la Suisse ou encore le Japon. Sur le vignoble, ce sont un peu moins de trente salariés qui s’occupent toute l’année des plantations ainsi que des vendanges qui sont à la fois manuelles et mécaniques.
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