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Papilles & Mamies : délicieusement authentique

Papilles & Mamies propose une cuisine 100% faite maison, saine et équilibrée, mais surtout savoureuse. Pourquoi ne pas se simplifier le quotidien ? De l’entrée au dessert, partout en France, vous êtes livré chez vous. L’ouverture des commandes est prévue avant l’été, une bonne nouvelle pour les papilles en quête de saveurs !

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Jubiles : l’entreprise qui va vous faire aimer la Kombucha.

Vous avez enfin trouvé une alternative à l’eau et aux sodas : la kombucha.

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Califrais : une solution qui facilite la vie des restaurateurs

Face aux besoins exprimés par de nombreux professionnels de la restauration, Califrais simplifie le processus d’approvisionnement en produits frais et se charge de sourcer, négocier et livrer les meilleurs produits directement en cuisine. Motivée par une démarche écologique, la start-up permet de réduire le nombre d’intermédiaires généralement élevé en se positionnant comme fou...

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LES ARTICLES LES PLUS LUS

L'Aubergerie :
une pause gourmande à l'esprit montagnard

Perdu entre la Ferrière et le village de Fond-de-France dans la vallée du Haut-Breda, le restaurant de l’Aubergerie offre un authentique lieu de dépaysement aux accents montagnards où il fait bon savourer une bonne cuisine traditionnelle française enrichie d’une pointe d’originalité, à travers des « recettes de montagne combinées avec des épices d’ailleurs » souligne Thomas Sibille, propriétaire des lieux et non moins Chef cuisinier au parcours particulièrement riche. Un Chef au riche parcours   Le Chef, Thomas Sibille doit sa passion du métier de sa riche expérience de 8 ans en tant que berger en alpage des saisons d’estives. Poussé par un grand intérêt pour les métiers agricoles, il a exercé longtemps dans le domaine un peu partout en France. Cet ancien berger a choisi de poser ses valises dans la Vallée du Haut-Breda en 1990. Pendant 15 ans, ses activités ont consisté à préparer la vente de viande d’agneau et de fromage de brebis, des produits très appréciés, qu’il écoulait sur les marchés locaux. Progressivement, l’idée d’ouvrir la ferme aux touristes a fait son petit bonhomme de chemin avec comme objectif, de « partager ce métier agricole et faire connaître la recette et le gout de ces produits » selon ses propres termes. D’ancienne ferme, l’Aubergerie s’est transformée en un restaurant où les habitués et les touristes de passage aiment observer une halte gourmande dans un plaisir à chaque fois renouvelé. Un lieu où les belles découvertes sont toujours au rendez-vous, ponctuées par les talents d’un Chef au riche parcours doté d’un remarquable sens de l’accueil. Un cadre rustique à l’agencement bien pensé   D’une capacité d’accueil de 30 couverts tant en intérieur qu’en terrasse, l’Aubergerie est selon la description faite par Thomas Sibille, « une très belle ferme du début du 18e siècle située à 1000 m d’altitude ». Il s’agit d’un bâtiment imposant isolé en pleine campagne, sans le moindre voisinage, avec des murs en crépi plus ou moins irrégulier et des couleurs volontairement défraîchies. Le plafond constitué d’un ensemble aux poutres apparentes laisse présager du glorieux passé du bâtiment, sans oublier l’âge présumé d’un vieux plancher à l’aspect chaotique qui fait tout le charme de la pièce. Dans une « belle association d’une maison traditionnelle et d’une structure très contemporaine » comme aime l’affirmer Thomas Sibille, le restaurant l’Aubergerie bénéficie d’un cadre rustique à l’agencement bien pensé. Divisé en 2 parties bien distinctes composées notamment de la salle de restaurant au cadre paysan et de la partie cuisine au cadre contemporain qui fait office d’accueil, avec l’opportunité pour les clients de faire face au plan de travail. Une cuisine évolutive Le restaurant l’Aubergerie, c’est surtout la garantie d’une pause gourmande avec de belles surprises culinaires. La cuisine est élaborée à partir de produits frais et de saison, issus généralement d’ « un périmètre d’à peine 30 km » précise Thomas. La carte des menus privilégie les spécialités montagnardes à l’image des tartiflettes et des fondues au fromage, mais l’idée du restaurant reste vraiment sur le principe d’un menu du jour qui change régulièrement en fonction des saisons. Une cuisine inventive et évolutive selon les matières disponibles avec toujours à la carte, quelques spécialités de la maison comme le sauté d’agneau aux écrevisses avec une très légère pointe d’épices ou encore le collier de veau aux anchois, une spécialité d’inspiration italienne. ...

Restaurant La Closerie : à la rencontre
des saveurs bourguignonnes

À Dijon, le restaurant La Closerie propose une cuisine raffinée, toujours concoctée à partir de produits frais et de saison. Du 100 % fait maison qui ravira à coup sûr les fins palais. Deux salles, deux ambiances Le restaurant dispose de deux salles distinctes. Côté jardin, les invités ont droit à un cadre intimiste, qui révèle une atmosphère empreinte de douceur et d’authenticité. Avec ses poutres apparentes datant du XVIIe siècle et ses murs de pierres, le lieu ne manque certes pas d’originalité. Côté cour, l’ambiance est plutôt à la décontraction avec le bar à vins, qui offre un espace lounge propice aux échanges et à la convivialité. De l’authenticité et de la saveur En cuisine, le chef Arnaud Riandet affectionne les produits locaux et s’approvisionne donc en circuit court. « Pour moi, le plus important est de travailler des produits frais et de qualité », nous explique-t-il. Ce dernier concocte chaque jour une cuisine raffinée, qui marie à la perfection tradition et modernité. En entrée, le jambon persillé avec sa crème de moutarde et pesto de cresson fait toujours l’unanimité auprès des convives. En plat, le chef suggère la joue de bœuf confite au vin rouge ou bien la volaille « Gaston-Gérard » façon revisitée et son gratin dauphinois, une pure merveille. Enfin, le vacherin au cassis noir de Bourgogne clôturera en beauté cette découverte culinaire.  Pour accompagner idéalement tous ces plats, l’établissement propose pas moins de 250 références de vins. Une carte qui fait honneur à la Bourgogne, puisque 90 % des vins servis sont issus de la région. ...

Simone, Le Resto : un éveil des papilles

Après des expériences en Nouvelle-Zélande, en Thaïlande et en France, Julien Larcher et Charles Domet, deux amis formés à l’École hôtelière, ont repris Simone, Le Resto en mai 2016. Quant au chef Diego Alary, ancien élève de l’École Ferrandi, il a fait ses premières armes aux côtés de Guy Savoy, tout comme son commis. Aujourd’hui, dans sa cuisine ouverte, il décline une cuisine bistronomique inventive, pleine de saveurs, à partir de produits frais et de légumes de saison. Un espace de convivialité La salle peut accueillir 26 couverts. L’été, il est possible de se restaurer en terrasse, à l’ombre des marronniers du boulevard Arago. Julien Larcher et Charles Domet accueillent leurs clients avec chaleur et restent à leur écoute tout au long de leur repas. Quelques plats phares La carte change tous les jours, selon le marché. Citons quelques plats phares. En entrée, vous pourrez déguster l’œuf parfait, un œuf cuit à basse température (63 °C) pendant 1 heure, accompagné d’une purée de céleri-rave ou d’une polenta au parmesan. En plat, vous serez certainement séduit par la tendreté et le gout subtil de la picanha, une aiguillette de rumsteack de bœuf français snackée à la plancha et découpée à la brésilienne. Vous pourrez aussi savourer les ravioles farcies au veau ou encore le pigeon des Pyrénées en chausson. En dessert, vous serez conquis par la ganache chocolat parfumée au yuzu ou à l’anis étoilé, sublimée par une espuma d’orange ou d’amande. Ou bien encore par les perles du Japon cuites dans un lait de coco et vanille, servies avec un coulis de fruits rouges. Un large choix de vins La majorité des vins proposés provient de petits vignerons travaillant en bio ou en biodynamie. La carte est complétée par quelques vins nature ou traditionnels. Les vins du Languedoc-Roussillon et les côtes-du-rhône forment le noyau dur de la carte. Celle-ci joue aussi avec les saisons, en proposant, l’hiver, des vins plus gras comme des vins de Savoie, du Jura, des bordeaux ou des cahors, des vins plus frais et plus vifs l'été. Sont également présents cidres, calvados et même 3 références de bières artisanales de Gisors. Simone La Cave Les clients peuvent retrouver tous ces vins chez Simone, La Cave, située dans une rue perpendiculaire et accessible depuis la salle. Dans ce lieu vous pourrez également déguster des planches de charcuterie, de fromages ou des huitres, toujours accompagnés de bons verres de vin. ...

Okadran : votre marketplace pour trouver de la bonne viande d’élevage français

Les Français ont aujourd’hui de nouvelles exigences en matière de consommation. Ils veulent mieux connaître les produits qu’ils mettent dans leurs assiettes. Devant ce phénomène, Roger Mechri a eu l’idée de lancer un concept innovant : une plate-forme de mise en contact direct entre éleveurs et consommateurs. « Nous ne sommes pas les premiers à offrir ce genre de services, mais nous sommes les premiers à proposer un service de livraison dans toute la France », fait savoir Roger Mechri. Le circuit le plus court de l’élevage à la table Pour lancer ce projet qui a vu le jour en 2016, le cofondateur, ancien de PayPal, a collaboré avec deux autres associés issus du monde de l’élevage et de l’e-commerce. « Nous avons mis en commun nos expériences et connaissances pour créer notre marketplace », précise-t-il. Les viandes sont sélectionnées uniquement auprès des éleveurs engagés dans une démarche responsable chez lesquels les animaux sont traités avec respect et soin durant tout le processus d’exploitation. « Aujourd'hui, 600 éleveurs sont représentés sur le site, et leur nombre augmente progressivement », nous indique-t-on. Les équipes d’Okadran se chargent de vérifier que les engagements sont bien respectés, afin de s’assurer de la conformité des produits avec les descriptions faites par les éleveurs. Pour garantir la fraîcheur des produits, la livraison est réalisée en moins de 24 heures. ...

Restaurant Le P'tit Noirmout : une excellente table aux accents noirmoutrins

Aménagé avec goût jusque dans ses moindres détails, avec des dehors aux tons chauds rouge et chocolat, le restaurant séduit par ses jolies tables bien dressées et joliment nappées, et ses serviettes en tissu qui font la particularité de l’établissement. Ses murs en pierre parsemés de toiles et ses poutres apparentes confèrent d’autant plus au lieu une ambiance chaleureuse et rassurante, dans une parfaite harmonie. Articulée autour d’une carte comportant différents menus et formules, le restaurant laisse au client le libre choix d’une formule entrée-dessert à 18 euros, plat-dessert à 17 euros ou encore entrée-plat-dessert à 22,80 euros, sans parler du menu du chef affichant une fourchette entre 35 à 45 euros.  Une cuisine de soleil À travers une cuisine traditionnelle évolutive et ensoleillée, axée à 90 % sur le poisson, Le P’tit Noirmout fait également la part belle aux légumes et aux fruits de saison, rigoureusement sélectionnés. Loin des sempiternels plateaux de riz, pâtes et frites, sa carte bouscule tous les codes dans une belle expression de fraîcheur et un bon rapport qualité/prix. Trilogie de palourdes rôties aux trois beurres sur pain à la pomme de terre maison, lotte meunière avocat, pamplemousse et fenouil, ou encore brioche vendéenne façon pain perdu caramel beurre salé sont autant de délices à savourer, et pas que pour le plaisir des papilles !   Le restaurant Le P’tit Noirmout dispose également d’une belle carte de vins exclusivement français, qui totalise près d’une cinquantaine de références incluant, entre autres, le Reuilly et le Saint-Chinian. Il compte par ailleurs  bon nombre d’habitués, si ce n’est des familles et beaucoup d’amoureux. ...

Bonbon et Chocolat : Au royaume des friandises

La confiserie Bonbon et Chocolat propose des bonbons, des gommes, des chocolats et des biscuits sur Internet. Fournisseur des grands distributeurs, la boutique en ligne vise également les particuliers en leur offrant des tarifs très concurrentiels. Les bureaux se trouvent à Antony (92), une ville desservie par un dense réseau de transporteurs. Cette situation stratégique optimise la rapidité de livraison dans toute la France, y compris la Métropole. Le numéro 1 de la confiserie en ligne Bonbon et Chocolat répertorie plus de 600 friandises, sélectionnées parmi les meilleurs confiseurs. Les plus grandes marques européennes y sont présentes, comme le leader suisse Ricola, l’allemande Haribo, la franco-belge Lutti, la nationale Malabar Carambar, ou encore l’italienne Ferrero. Comme le dit Anasse Benassi, le site possède surtout « une belle gamme de bonbons un peu différente des autres ». Il en est ainsi des bonbons géants ou encore des friandises rétro des années 80. Les générations X revivent ainsi des souvenirs d’enfance avec les gommes Frizzy Pazy, les colliers Dextrose ainsi que toute une variété de grands classiques. Les adolescents, quant à eux, « s’arrachent la tête » avec les bonbons acidulés Têtes brûlées ou les piquants Carambar Atomic. Outre les sucreries, Bonbon et Chocolat propose aussi des viandes séchées Beef Jerky Jack Link’s. En version originale, poivrée ou pimentée, cette gourmandise salée est idéale pour apaiser les petits creux. ...

Cave des Vignerons de Pierrevert : l’union fait la force

Le palmarès de la Cave des Vignerons de Pierrevert montre que leur union porte ses fruits. En 2016, elle est représentée sur tous les marchés du podium au Concours Général Agricole de Paris. En tout, elle a remporté cinq médailles dont deux médailles d’or pour l’AOP Pierrevert rosé 2015 et IGP bio rosé 2015, une médaille d’argent et deux bronzes. Au Concours des vins IGP de France VINALIES, trois médailles d’argent lui ont été décernées.   Une Coopérative Ceci est l’histoire d’une centaine de viticulteurs qui décident de s’allier pour mieux produire et mieux vendre leurs vins. La coopérative « c'est d'abord un projet d'hommes et de femmes s'inscrivant dans une volonté commune de performance » selon Corinne Campana, responsable commercial. Auguste Bastide fonde en 1925 la Coopérative Vinicole Agricole des Coteaux de Pierrevert. C’est la seule coopérative vinicole des Alpes-de-Haute-Provence connue à ce jour, après la fusion avec les Coopératives de Villeneuve et de Quinson en 1992 et avec la Coopérative de Manosque en 1998. L’objectif du projet est de « proposer une large gamme de produits, adaptée au marché et capable d'évoluer rapidement en fonction de la demande des consommateurs » raconte Corinne. La structure composée de cent vingt viticulteurs produit donc des vins rouges, rosés et blancs en AOP Pierrevert, IGP des Alpes-de-Haute-Provence, IGP cépages Cabernet Sauvignon et Merlot et enfin Vin de France « rosé fruité ».   Petra Viridis La Cave de la coopérative des vignerons de Pierrevert a atteint ses 90 ans en mars dernier, elle a beaucoup évolué depuis sa création. Le savoir-faire traditionnel des viticulteurs côtoie aujourd’hui les matériels modernes qui interviennent dans le processus de transformation du vin comme les pressoirs pneumatiques, cuves inox réfrigérées et groupe de froid. Cela permet à la Petra Viridis de produire « des vins qui portent la signature du terroir »   Le Terroir Le terroir recouvre une surface de 400 hectares qui concerne une dizaine de communes autour de Pierrevert, sur les contreforts de la vallée de la Durance et sur le site de Quinson. La qualité du sol, le climat et surtout le travail des vignerons dévoilent à travers leurs vins les particularités de ce terroir. Les cépages prédominants sont le Grenache noir et la Syrah. Le reste inclut le Merlot, Cabernet Sauvignon, Muscat de Hambourg, Muscat petits grains, Vermentino et Grenache blanc.    ...

Champagne Baron Albert : la finesse et l’équilibre d’un excellent cru

Située à environ 80 km de Paris, au milieu d’un vaste vignoble à perte de vue, la Maison Baron Albert continue de pérenniser un savoir-faire acquis depuis 1947. Elle exploite actuellement un terroir de 55 hectares, reparti sur sept villages autour de la Vallée de la Marne. Deux labels amplement mérités Le vignoble est composé des trois principaux cépages champenois : le pinot meunier, le chardonnay ainsi que le pinot noir. La Maison utilise plusieurs types de viticulture, selon le cépage travaillé, le soin apporté au sol et le type de champagne recherché. En adoptant progressivement des procédés mécaniques dans le traitement de son vignoble,  les sœurs Baron ne se contentent pas de pratiquer une viticulture raisonnée mais aspirent à surpasser le concept. Certifiée Viticulture Durable en Champagne et Haute Valeur Environnementale, en 2016, la Maison Baron Albert témoigne d’un grand attachement à la préservation de la biodiversité. « On fait vraiment très attention à l’environnement, au sol, aux Hommes et au site, tout est scrupuleusement contrôlé quand il s’agit du traitement de nos vignes », explique avec fierté Claire Baron, petite-fille du fondateur de la Maison. L’art du champagne Les deux types de gamme élaborés par les Champagnes Baron Albert reflètent fidèlement le terroir et l’esprit des trois sœurs : les Ambassadrices, composées de quatre cuvées classiques, et les Coquettes, celles qui sont vinifiées différemment. Deux cuvées se distinguent du lot grâce à leur personnalité captivante et raffinée. D’abord, L’Universelle, élaborée avec 70 % de pinot meunier, le cépage phare de la Maison, et 30 % de chardonnay. Bien frais et fruité, cette Cuvée représente toute l’élégance du champagne. Elle se déguste idéalement à l’apéritif, avec des fruits de mer ou des sushis. La Symbolique de son côté, la dernière création, est composée exclusivement de pinot meunier. « Brut nature, c’est vraiment toute la pureté du pinot meunier qui est mise en lumière, c’est notre produit haut de gamme », décrit Claire Baron. Travaillée comme le faisait notre grand-père et dans les règles de l’art, cette cuvée est une édition exclusive et numérotée. ...

Croque-Michotte Grand Cru Saint-Émilion : l’assemblage du savoir-faire et de l’intemporalité

Au nord-ouest de Saint-Émilion, le château Croque-Michotte et ses treize hectares de vignes dominent les vallées de la Dordogne et de L’Isle. C’est sur ce terroir d’exception, tout près de Pomerol, entre Cheval-Blanc et Petrus, que la famille GEOFFRION s’est installée en 1906. Depuis, sur cette petite exploitation, ils cultivent majoritairement du merlot, mais aussi du cabernet franc et du cabernet sauvignon. Afin de tirer le meilleur de ces cépages, Pierre Carle, le gérant du domaine et maître de chai depuis 1996, mène chaque aspect de la récolte et de la vinification. La taille courte des vignes se fait dès l’hiver pour maîtriser les rendements et ainsi obtenir un jus de raisin plus concentré qui sera la quintessence du Croque-Michotte. La vendange manuelle se fait sur plusieurs jours en fonction de la maturation des cépages pour cueillir les raisins exactement au bon moment. Il faut apprendre à jouer avec le temps pour profiter de la noblesse de la nature. Chaque grappe et chaque raisin seront triés par une table optique. Seuls les meilleurs seront sélectionnés pour aller dans les cuves. Le vin sera ensuite rapidement mis en barrique de chêne français à grain fin. Il y restera entre quinze mois et deux ans pour lui permettre de révéler tous ses arômes.  Un regard nouveau sur le vin  Avant d’être vigneron, Pierre Carle était ingénieur à Paris où il a travaillé pendant de longues années. Mais, dans les années 1990, il décide de retrouver son terroir et le domaine familial. Son expérience lui aura permis d’avoir un regard nouveau sur l’exploitation. À son retour, il se demande comment utiliser moins de produits chimiques sur les vignes. Puisqu’après tout, si le vin était bon en 1906 sans pesticides, il n’y a pas de raison qu’il le soit moins quelques années plus tard. Dès 1996, il défend une agriculture d’abord dite « raisonnée » afin de préserver ce terroir d'exception, et de protéger les artisans qui y travaillent. Cette démarche a permis au  Château Croque-Michotte d’obtenir en 1999 la certification biologique. Aujourd’hui encore, Pierre Carle cherche sans cesse de nouvelles techniques pour améliorer sa production. Récemment, il a décidé d’utiliser des bactéries biologiques qui sont ajoutées au remplissage des cuves pour annihiler  certaines bactéries néfastes. Ainsi les fermentations sont menées sans sulfites et les vins obtenus ont encore gagné en pureté. L’humain et le savoir-faire  Choisir le bio, c’est aussi accepter de faire avec les caprices de la nature et des éléments. Et pour ça, il faut maîtriser un véritable savoir-faire. C’est tout le travail de Claudie et Éric, les deux ouvriers agricoles de l’exploitation. Bien plus que de simples exécutants, ce sont de véritables artisans vignerons. Ils connaissent les curiosités de chaque pied de vigne, leurs qualités, leurs caractères et chaque geste pour y répondre. Et parce qu’ils appréhendent les humeurs du domaine mieux que personne, leur avis est primordial quand il s’agit de prendre une décision. Claudie travaille plus particulièrement dans les chais où elle va prendre soin du vin dans les cuves et les barriques.  Mais ils ne sont pas la seule composante humaine du domaine. Lucile Carle, la fille du gérant, donne aussi beaucoup de son temps à la propriété. Elle aide son père dans la gestion et fait visiter le domaine sur rendez-vous. Un bon et beau moyen de découvrir ce  grand vin dégusté sur des tables étoilées. Et exporté en Belgique, en Australie, en Allemagne et dans beaucoup d’autres pays.  ...

Les Chevaliers d’Argouges : défenseurs de la tradition chocolatière normande

L’appellation de Chevaliers d’Argouges a été adoptée en référence aux locataires du château de Gratot. C’est dans cette commune de la Manche que l’enseigne a fait ses premiers pas en 1991. Relogée à Moyon, cette entreprise familiale garde, aujourd’hui encore, le concept d’un chocolat fabriqué par de vrais artisans. Du chocolat essentiellement normand, traditionnellement gourmand De la sélection des matières premières jusqu’aux ballotins et tablettes, les Chevaliers d’Argouges nourrissent une jalousie non dissimulée pour les traditions de leur art. Ici, ganaches et pralinés – toujours fabriqués à la main – continuent d’être couchés sur tables en marbre et découpés à la guitare. Déployant toute l’inventivité de la Normandie, la marque distille des recettes variées s’adressant à toutes les gammes de préférence. Les essences des précieuses fèves de la Guinée, du Venezuela, de l’Équateur et d’ailleurs s’emmêlent gaiement à des notes d’orange, d’amande ou de raisin pour submerger les papilles de notes exquises. Finesse et légèreté sont au rendez-vous dans les illustres tuiles au chocolat. Éclats de caramel, de noisettes hachées-grillées ou d’orange, toutes les fantaisies sont permises avec ces doux péchés parmi les plus appréciés de la maison. Aux grandes occasions, place aux découvertes singulières dont l’enseigne a le secret. À l’instar des ganaches pâtissières mises à l’honneur en 2017. En une seule bouchée, gourmands et gourmets partent pour un voyage combiné entre le fondant des brownies, des tiramisus et des cheese-cakes et l’opulence de la classique ganache. ...

Château Virant : la quête de la différence

Lançon de Provence, la commune où s'étend le vignoble et l'oliveraie, située à quelques kilomètres de Salon-de-Provence et d'Aix en Provence. Cette exploitation, devenue l'un des porte-étendards du vin et de l'huile d'olive provençale, doit sa réussite à un travail de longue haleine et un savoir-faire qui se transmet de père en fils. La famille Cheylan a fait de la qualité, la différence et l'innovation, sa devise. Ce qui lui a valu des récompenses. Elle est primée au salon de l'Agriculture depuis 1996 pour son huile d'olive qui est la plus médaillée de France, et s'est distinguée par un prix d'excellence au concours français des œnologues pour ses vins. Une vinification associant modernité et tradition Robert et Noëlle Cheylan sont devenus propriétaires du Château Virant en 1974. Dès lors, ils ont entrepris une profonde remise en état des bâtiments et du vignoble, dans une optique d’amélioration qualitative du vin. La démarche pour obtenir ce précieux sésame est la lutte raisonnée, elle empêche l'utilisation maximale des produits chimiques. Ici, le processus de vinification allie à souhait modernité et tradition. La récolte des fruits bien que mécanisée se fait aussi à la main. Une fois les récoltes effectuées, elles sont acheminées en cave pour un pressurage direct en vue de l'obtention des vins blancs et rosés. Par contre les rouges ont besoin d'une période de cuvaison, qui est l'élément déclencheur de leur fermentation. Le jus obtenu après pressurage est retravaillé dans une cuve en inox ou en barriques de chêne pour être mieux élevé. Le domaine fait la différence prioritairement avec 12 types de vin et produit principalement du rosé. Le cœur de gamme est la cuvée Château Virant, à l'exemple du blanc qui est issu de l'assemblage des cépages nobles , à savoir le Chardonnay, le Sauvignon blanc et l’Ugni blanc. A l’œil ce vin est d'une robe claire et d'une minéralité particulière due à une touche d'agrumes et de fruits blancs. Le rosé de la même cuvée est essentiellement composé de Grenache et de Cabernet Sauvignon. D'un visuel clair, en bouche il est assez vif, équilibré et ponctué par des notes de fruits rouges. Ce vin est vivement conseillé pour des repas méditerranéens et des apéritifs. D'autres cuvées traduisent mieux l'identité du terroir et les vertus du climat de la région, en l'occurrence le rosé de la Cuvée Tradition. Plus haut de gamme, il est soutenu et à forte dominante de fruits rouges tels que les framboises et les cerises. Il s'accorde parfaitement avec des poissons grillés ou marinés. Des particularités qui pèsent leur poids Le vignoble et l'oliveraie  sont implantés sur une zone géographique microclimatique aride et sèche où les surfaces des feuilles sont en permanence soumises à une forte canicule, aidant à l'épanouissement des cultures. Le terroir est bercé par un vent sec et froid, le Mistral, favorable à un bon état sanitaire des fruits. Le climat méditerranéen qui couvre la zone s'harmonise parfaitement avec la faible pluviométrie obligeant ainsi à des vendanges précoces, dès la première quinzaine du mois d'aout. Château Virant est aussi un domaine à explorer de fond en comble pour mieux connaître la culture de la vigne et de l’olive. Les tenanciers promeuvent l'oenotourisme à travers des visites guidées en groupe ou individuelles , l'organisation de réceptions, séminaires et réunions au sein même du domaine, mais aussi des instants ludiques à l’instar de l’invitation de  "Mado la Niçoise" dans le courant de l'été. ...

Ferme « la Grange de la Haute Vallée » : perpétuer la tradition fromagère

La ferme est nichée dans un paysage de prairie naturelle, mais se distingue grâce à ses imposants bâtiments en pierre qui abritent la grange et l’étable réaménagée. La salle de traite ainsi que la fromagerie se dotent d’une installation et d’un équipement plus moderne, pour répondre aux exigences du cahier des charges adapté à la production et la transformation laitières. S’engager pour la qualité Idéalement situé à 900 mètres d’altitude, la Ferme la Grange de la Haute Vallée peut se permettre de gâter son cheptel de 40 vaches laitières. « En été, elles jouissent librement de l’herbe fraîche et du pâturage à fertilisation naturelle, et en hiver, elles bénéficient d’une alimentation à base de foin », explique Alain André, le gérant. Ce troupeau de race montbéliarde a été soigneusement sélectionné pour satisfaire les impératifs de qualité et les besoins économiques de l’exploitation. En moyenne, le cheptel bovin parvient à produire 260 000 litres de lait chaque année, dont 90 % sont destinées à la transformation. Afin d’offrir sa typicité propre à chaque fromage, une technologie spéciale ainsi qu'une méthode de fabrication spécifique doivent être observées de façon stricte. Ainsi, les paramètres de fabrication, incluant décaillage et durée d'affinage varient d'un fromage à l'autre. Par ailleurs, le lait cru étant indispensable pour conférer leur onctuosité aux fromages, les normes sanitaires liées à l'hygiène alimentaire et à la conservation sont rigoureusement respectées et contrôlées tout au long du processus. Une gamme de produits gourmands La Ferme la Grange de la Haute Vallée propose des fromages AOP, deux types de fromages fermiers, et du yaourt nature au lait entier. On cite le fromage AOP Salers : « Un fromage saisonnier qui se fabrique uniquement sur la période de pâturage, du mois d’avril jusqu’au mois de novembre, le  lait est réceptionné directement dans une cuve en bois de chataignier qu'on appelle la gerle, obligatoire pour la fabrication du fromage Salers », fait savoir notre interlocuteur. À base de lait cru, ce fromage pressé a un goût corsé et volcanique, à l’image du terroir. L’AOP cantal de son côté se distingue par ses saveurs plus lactiques, qui se bonifient avec une légère note fruitée au fil du temps. Ce fromage se décline en cantal vieux, cantal entre-deux et cantal jeune, qui ont raflé de nombreuses fois la médaille d’or et la médaille d’argent au concours général agricole de Paris depuis l’année 2011. « On essaye de maîtriser la qualité des produits et de la maintenir », souligne le gérant. En outre, le fromage AOP bleu d'Auvergne a une texture à la fois fondante et corpulente, révélant le goût d’un fromage d’antan. Enfin, deux fromages fermiers viennent s’ajouter à l’assortiment, dont le saint-timothée, type tome de montagne et le Pignou, un petit bleu plus typé. ...

Le colombier : le temple de la gastronomie toulousaine

Situé au cœur de Toulouse, Le colombier vous propose une cuisine riche en variété et en finesse dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Malgré son évolution, le restaurant a su garder son âme bourgeoise. Les poutres, les vieilles pierres ainsi que les briques apparentes ravivent le côté rétro du lieu tandis que les meubles en bois reflètent son côté authentique et raffiné. Pour finir, les tables soigneusement dressées qui exposent une magnifique vaisselle disposée sur une nappe blanche mettent en valeur une cuisine toute en couleur. Reflet de la cuisine du sud-ouest Devenu un emblème de la gastronomie dans la ville Rose, Le Colombier est le digne héritier de l’ancienne maison bourgeoise, en 1924, dédiée « au vrai cassoulet de Castelnaudary ». Depuis 2007, Françoise et Alain Lacoste ont repris le flambeau et ont su maintenir la tradition à travers une cuisine traditionnelle. Ainsi, ils proposent les grands classiques et les spécialités de la région comme le foie gras, le cassoulet ou encore les poissons et les crustacés concoctés dans les règles de l’Art. Mais ceci n’empêche, en aucun cas, la créativité du chef de s’exprimer. En exploitant les meilleurs produits locaux, il surprend avec ses plats à la fois authentiques et audacieux. Par son inventivité, il arrive alors à transporter ses convives vers un voyage gastronomique inédit afin de les faire découvrir de nouveaux horizons culinaires. Selon les envies : les cuisines dites « bistrot », régionale, traditionnelle ou gastronomique promettent un moment de plaisir inégalé. Une expérience transcendante pour un prix abordable autant au niveau des plats que pour des vins dont l’établissement possède une bonne collection, notamment les vins régionaux. Alain Lacoste, un visionnaire gastronomique Dès son enfance, Alain Lacoste s’intéresse à la cuisine. Les délicieux plats proposés par sa mère et sa tante au quotidien ont nourri sa passion pour cet univers. Ainsi, dès sa quatorzième année, il a décidé de se consacrer dans des études spécialisées en s’inscrivant à l’école Jean Ferrandi (Ecole Nationale de Cuisine Française actuellement).  Après trois ans, il obtient son diplôme et s’est rapidement lancé dans le milieu professionnel. En 1978, il met le cap vers le Sud, direction Toulouse. A 30 ans, il devient le chef de La Corde où il a évolué pendant trois ans. En 2007, Alain et sa femme Françoise ont décidé de reprendre Le Colombier. En apportant leur propre vision du restaurant traditionnel, ils ont su innover tout en restant fidèle aux arpèges de la cuisine traditionnelle et familiale. Pour le couple, le mot d’ordre est : « faire plaisir et se faire plaisir ». Avec une telle motivation, les 14h à 18h de travail par jour ne seront jamais vécus comme une contrainte. Un plaisir qu’ils comptent bien partager à tous leurs convives en leur proposant des plats succulents élaborés avec soin et passion le tout ponctué d’un accueil chaleureux et d’une ambiance sereine. ...

Restaurant Le Rotanah : une halte asiatique aux saveurs inhabituelles de l'Orient

Excellente adresse pour découvrir les délices de l’Orient, l’établissement vous fait voyager de la Thaïlande au Cambodge. À travers des recettes inventives ou sinon traditionnelles, avec juste ce qu’il faut comme mariage de couleurs, de textures et d’épices du bout du monde, le chef met les petits plats dans les grands pour ravir vos palais et vous plonger dans un véritable dépaysement culinaire, le temps d’un repas. Des plats aux saveurs atypiques Le Rotanah vous réserve son lot de surprises en mettant le meilleur dans vos assiettes. Laissez-vous tenter par son Tartare de bœuf cru à la façon thaïe, son Croustillant de papaye aux crevettes ou encore sa Soupe de poulet à la citronnelle qui sont d’authentiques découvertes en matière d’entrées. Dans le registre des plats, optez pour ses Crevettes au curry rouge, son canard au basilic ou son poisson entier pimenté façon thaïe. Enfin, savourez son Riz gluant à la mangue fraiche, son Flan thaï au lait de coco ou encore son Riz noir au flan, en guise de desserts. Confortablement installé au centre de Paris, Le Rotanah est un « restaurant familial », selon les dires de Mme Un. Issue d’une famille de restaurateurs et fille d’un chef cuisinier, elle compte à son actif près de 20 années d’expérience dans le domaine. « Tous les cuisiniers qui sont passés chez nous ont été formés par notre famille », rajoute-t-elle, avec, bien sûr, déjà une base culinaire obligatoire. En plus de proposer une belle carte de vins spécialement sélectionnés par son époux M. Un, Le Rotanah propose également deux marques de bières spécifiques qui contribuent énormément au succès de l’établissement, à savoir le Singha et le Kingdom. ...

Le Jardin du Pré-Fleuri : un parfum d’Asie dans le Grand Lyon

Mélange subtil entre les saveurs de l’Asie et de l’Europe, ce restaurant vous propose une rencontre inédite née de la fusion volontariste entre cuisine française et Asiatique. Un jardin Zen aux couleurs de l’Asie Décorée aux façons de l’Asie, la terrasse extérieure est à elle seule une invitation à la détente. Les convives glissent naturellement dans une ambiance zen où le stress n’a pas son mot à dire. Ici, entre deux parties de pétanque, de ping-pong ou de badminton, les invités s’accordent une pause digestive à l’ombre des platanes.  A l’intérieur, on découvre un cadre plutôt simple mais convivial où le mobilier ainsi que les éléments de décors arborent fièrement une couleur vert-Jade. Clin d’œil à peine voilé pour la Chine dont sont originaires les propriétaires. Cuisine française avec une touche asiatique Derrière les fourneaux, le chef Konno Naoki distille un mélange de culture et de saveurs exotiques au gré des commandes. En entrée, le carpaccio de Saumons noirs vinaigrette wasabi fait mouche à tous les coups ! En plat principal, entre poissons ou viandes, le plus difficile est de choisir. Pour faire honneur aux origines du chef, pourquoi ne pas se laisser tenter par les fameuses gambas flambées au saké avec riz rouge pilaf ? Un pur délice ! Pour achever comme il se doit ce périple culinaire, rien de tel que le cheesecake saveur yuzu au azuki (haricot rouge japonais). Pour les habitués, le restaurant propose un rendez-vous dominical autour d’une formule brunch. L’occasion est idéale pour savourer  de délicieux raviolis japonais aux poulets et légumes grillés ou encore un DimSum à la vapeur (porc et crevette). Côté boisson, l’endroit est connu pour ses nombreuses bières du monde. ...

Château Croque Michotte : l’excellence d’un Saint-Émilion Grand Cru

Le Château Croque-Michotte est riche d’un passé qui remonte à 1906. À l’époque négociant en vins et en Cognac, Samuel Geoffrion s’intéresse au métier de vigneron. Il est séduit par le terroir de Saint-Émilion et décide de faire acquisition de quelques parcelles. À son décès, sa fille Hélène Geoffrion-Rigal reprend les rênes. Avec ses enfants et petits-enfants, elle crée un Groupement Foncier Agricole (GFA) qui est désormais propriétaire et exploitant. La gérance est assurée par Pierre Carle depuis 1992 qui s’est investi de la mission de sublimer ce terroir selon des pratiques éco-responsables. Par amour de la terre Dès son plus jeune âge, Pierre Carle savait qu’il voulait devenir vigneron. « À quatre ans, en me baladant dans les chais, je me souviens de cette odeur qui restera à jamais gravée dans mes mémoires. De là, j’ai su que je souhaitais travailler dans ce milieu », nous confie-t-il des souvenirs plein la tête. Le destin en a voulu autrement puisqu’il finit par suivre un cursus d’ingéniorat puis en architecture avant d’évoluer dans une entreprise spécialisée dans la pose de matériels de chemins de fer où il restera 14 ans. En dépit de ce changement de vocation, Pierre n’en oublie pas son rêve d’enfance. À la retraite de l’ancien maître de chai du Château Croque-Michotte, il s’engage dans une reconversion pour prendre la direction des cultures des vignes et de la vinification. Il agrandit le vignoble de 13,7 hectares situé à l’ouest de Saint-Émilion et faisant la frontière avec Pomerol. Bénéficiant d’une situation géographique privilégiée, le terroir se trouve à proximité de voisins prestigieux tels que Pétrus, l’Évangile, Gazin, Corbin Michotte, Cheval Blanc ou encore La Dominique. Un cahier des charges en agriculture biologique Le sol composé de graves et de sables sur socle argileux est propice au développement du merlot, du cabernet franc et du cabernet sauvignon. « Depuis plusieurs années, nous avons arraché les parcelles et replanté en cabernet franc pour augmenter la proportion, car ce cépage a plusieurs avantages : il est tardif et moins sensible aux gelées tardives, il est plus tannique ce qui permet d’avoir une bonne matière surtout lors d’élevages avec un gros pourcentage de barriques neuves pour masquer le goût de bois. Ce cépage peut se vendanger plus tard et supporte la surmaturité, ce qui donne plus de souplesse. L’acidité est plus élevée pour que les vins soient moins sensibles à l’oxydation et aux attaques bactériennes. » Le domaine s’évertue également à limiter au maximum les rendements pour permettre aux vignes d’être plus résistantes aux bactéries et pour gagner en concentration dans les vins. Grâce à des méthodes culturales respectueuses de l’environnement, il obtient la certification Ecocert dès 1999. « Soit 14 ans avant tous les crus classés de Bordeaux », fait savoir notre interlocuteur. Un mode de production résolument innovant Depuis qu’il gère le Château Croque-Michotte, Pierre Carle a apporté un vent d’innovation dans les méthodes de production. À l’issue des vendanges manuelles, les grappes sont transportées dans les chais pour être sélectionnées à l’aide d’un procédé ultramoderne par « tri optique ». Les graines vertes et les résidus végétaux sont ciblés par la machine puis refoulés vers l’extérieur. Seules les bonnes graines sont récupérées et véhiculées jusqu’aux cuves. « Notre signature est de produire des vins sans sulfites ajoutés au cours de la vinification et des premiers mois d'élevage. À la place, nous avons recours à des levures concurrentes qui empêchent les bactéries de saccager le mou ». Les vins sont ensuite élevés dans des barriques de chêne français à grain fin en provenance des meilleures forêts. L’élevage s’étend sur une période de douze mois. De ce long processus naît la Cuvée Croqu...

Atout France : cinq vidéos sur l’œnotourisme pour passer de pros à experts

Atout France se veut l’instigateur d’une amélioration constante des offres faites aux touristes s’intéressant à la destination France. L’œnotourisme, constitué en pôle d’excellence depuis 2015, est l'un de ses terrains d’actions. Cette filière suscitant l’attention de nombreux porteurs de projets, une consolidation de leur aptitude à fournir des prestations de qualité s’imposait comme une évidence. À la demande du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, cinq vidéos MOOC, abordant cette thématique de façon transversale, ont été mises en ligne. Tour d'horizon de ces nouveaux supports d’autoformation. Sensibiliser les acteurs sur la complexité du secteur Atout majeur de l’attractivité touristique en France, l’œnotourisme est une filière complexe s’il en est. C’est pour sensibiliser les acteurs sur cette complexité que les cinq vidéos réalisées par Atout France ont vu le jour. S’adressant aux professionnels – déjà actifs ou en devenir – de l’œnotourisme et de la viticulture, elles visent, par la même occasion, la diffusion de bonnes pratiques. Ce sont ainsi les domaines, hébergeurs, agents réceptifs et tous ceux qui ont un cœur de métier rattaché aux vins de France qui pourront accéder à cette série de formations accessibles gratuitement (liens dans l'encadré). Cinq vidéos pour maîtriser l’essentiel de l’œnotourisme Formatées dans une durée respective de cinq minutes, les cinq vidéos abordent différentes thématiques rattachées à l’œnotourisme de façon synthétique, mais ne sont pas moins consistantes. Pour les réaliser, Atout France s’est attaché les services d’une start-up spécialisée dans la formation en ligne appliquée au tourisme, à savoir Tourism Academy. Concrètement, les vidéos amènent sur des pistes de réflexion variées comme la promotion de ses offres, l’identité des clientèles étrangères, ou encore comment réussir son projet œnotouristique. Le premier volet de la série pose, non sans pertinence, les préalables de la filière pour bien cerner son domaine, c'est-à-dire des contenus ciblant des préoccupations quotidiennes dans le secteur. Ils sont issus d’études que l’organisme instigateur a menées sur l’œnotourisme à l’échelle nationale. Ces thèmes ne limitent d’ailleurs pas leur auditoire aux seuls professionnels de l’œnotourisme. Les institutionnels du tourisme sont également concernés, eu égard à leur mission de conseil auprès des premiers. Martin Lhuillier, responsable du pôle destination vignobles abonde en ce sens : « Nous, ce qu’on attend, c’est qu’elles (les vidéos, NDLR) soient diffusées le plus largement possible au sein de la filière. » Pour ce faire, Atout France mobilise son grand réseau de partenaires composé des interprofessions, des départements, des régions et des vignerons indépendants, entre autres. ...

Restaurant La Grande Ourse : une cuisine de saveur 100 % gourmande

Pénétrez dans le cadre accueillant de l’établissement, où différents espaces n’attendent que vous. Au gré des saisons, préférez l’espace élégant et raffiné du restaurant et de son patio, avec ouverture sur le jardin, ou optez pour l’écrin de verdure de la terrasse, où se mêlent les parfums subtils des figuiers, des mandariniers et des fleurs de jasmin. Banquets, séminaires et autres événements festifs y sont également les bienvenus. Une cuisine sans frontière À travers une cuisine contemporaine et ouverte au monde, dont le succès n’est plus à démontrer, le restaurant La Grande Ourse n’a rien à envier aux autres enseignes, avec, comme mots d’ordre, le respect de la gastronomie de terroir et la volonté de préserver les valeurs et l’authenticité des goûts ; le tout présenté dans une formule à deux cartes, carte d’hiver et carte d’été. Découvrez un large choix de produits du terroir mais aussi des spécialités Terre-Mer comme des Ravioles à la truffe Blanche d’Alba, sauce Napolitaine, parmesan 18 mois d’affinage ou des Moules de Bouchot Saint Michel, à la crème ou au piment d’Espelette et gingembre entre autres. Poisson ou Crustacés du jour, selon arrivage, seront également de la partie pour ravir vos papilles, suivi d'un irrésistible fondant au chocolat ou profiteroles faits maison, ou encore le café gourmand appelé « Surprise du chef », qui n'est jamais tout à fait le même à chaque fois.   Le restaurant La Grande Ourse, c’est aussi une très belle carte de vins, qui met à l’honneur non seulement les vins de France, mais aussi des vins d’origine espagnole. Les vins du Domaine Pellehaut Family réserve ou le Domaine de Laffite Teston Ericka Pacherenc Blanc sec du Vic-Bilh sont proposés au choix, au même titre que les vins de la Vallée du Rhône Crozes Hermitage - Paul Jaboulet ou les Bordeaux du Château Picard - Saint Estèphe. ...

Karine & Jeff mettent le bonheur dans le pot

De retour d’un tour du monde où ils ont parcouru l’Amérique centrale, l’Amérique du Sud, l’Afrique, le Proche-Orient et l’Asie, Karine et Jeff Marie s’installent dans le Gers, leur département d’origine, pour créer leurs premières conserves en verre. Leur entreprise Le Bonheur est dans le Pot séduit rapidement les magasins bio du Sud-Ouest. En 2002, ils déménagent à Toulouse. Aidés par une petite équipe, ils étoffent leur gamme pour proposer 132 recettes, toujours dans des bocaux en verre. En 2011, ils font construire un nouveau bâtiment à Revel avec une immense cuisine bénéficiant de la lumière du jour. Vingt personnes en interne et vingt personnes en externe accompagnent cette aventure aujourd’hui. Désormais rebaptisée Karine & Jeff, l’entreprise s’est fait un nom à l’international, que ce soit en Suisse, aux Pays-Bas, en Belgique, au Japon, au Qatar ou encore en Amérique du Nord. Karine & Jeff sont lauréats du prix spécial de l’innovation et de l’économie dans le cadre des Septuors 2017. Des ingrédients sains et naturels… Tous les ingrédients composant les recettes de Karine & Jeff sont sélectionnés avec beaucoup de soin. Ils sont tous issus de l’agriculture biologique. Ils proviennent essentiellement de producteurs régionaux, respectant les qualités gustatives et nutritives de leurs produits. Tous les ingrédients provenant d’autres parties du monde, comme les lentilles corail de Turquie, le quinoa de Bolivie ou les épices, sont également choisis pour leur excellence éthique. Située au pied de la montagne noire, l’entreprise peut aussi bénéficier de la pureté de l’eau du parc naturel régional du Haut-Languedoc. Aucun épaississant, aucun arôme artificiel, aucun colorant, ni conservateur, que des produits sains et naturels pour une alimentation équilibrée. …pour des recettes créatives Hormis des soupes, des purées de légumes, des céréales et des légumes au naturel, vous trouverez dans la gamme Karine & Jeff de nombreuses recettes inspirées de leurs voyages. Par exemple vous pourrez vous régaler d’un tajine de lentilles et potimarron, d’une cocotte de tofu à la mangue ou accompagner votre plat d’un ketchup gastronomique. Tous les ans, une dizaine de nouvelles recettes viennent enrichir l’offre. ...

L’Assiette d’Arthur et Alex : le bon goût de la ferme à sa table

C’est souvent en étant privé d’une chose que l’on mesure sa vraie valeur. Le fondateur de la marque et son associé de cousin ont vécu cette expérience en s’éloignant de leur campagne d’origine pour faire leurs études. « C’est vraiment à ce moment-là qu’on a pris conscience de la chance qu’on avait […], de ce savoir-faire, de la gastronomie, de tous ces bons produits au final dont on peut bénéficier en France », nous confie Alexandre Nillès. Les deux comparses mûrissent alors l’idée d’un service faisant le trait d’union entre les producteurs du terroir et le consommateur épris de goûts authentiques. De la ferme à l’assiette Direct, simple, transparent, ce trépied de valeurs définit le concept de l’Assiette d’Arthur et Alex. Démarré avec les réseaux de relations des deux cousins, petits-fils de bouchers-charcutiers-traiteurs, le répertoire des producteurs associés à cette aventure s’est enrichi de fil en aiguille. « […] on a grandi en campagne, on a beaucoup d’amis producteurs, donc on s’est déjà inspiré de ce que l’on connaissait. » Cette connaissance profonde de leurs partenaires a ensuite aidé le duo d’entrepreneurs à définir les critères de sélection des nouveaux fournisseurs. Ceux-ci sont fédérés autour des mêmes valeurs de savoir-faire et de qualité pour proposer ensuite des produits 100 % français, parfaitement traçables. Ils assurent eux-mêmes la livraison de ces produits chez le client qui bénéficie, toute l’année, d’une fraîcheur garantie sur leur commande. L’interface de l’enseigne se veut ainsi  être le plus court chemin pour convier à sa table le meilleur des terroirs français. Du chapon en direct de la plaine de Bresse, du champignon du Périgord ou des terrines de la Bourgogne du Sud, le client peut sélectionner précisément ce qu’il souhaite faire venir et de quelle région. ...

SCEV Monnin-Couvent : des champagnes aux âmes différentes

Sous le ciel ensoleillé de Trélou-sur-Marne, sur la rive droite de la Marne, entre Épernay et Château-Thierry, la maison Couvent Fils prend soin de ses trois hectares de vignes avec la plus grande rigueur. De ce terroir situé dans la vallée de la Marne se développent les trois cépages champenois, dont le pinot Meunier en sera le roi (70 %). Les vignes sont cultivées de façon raisonnée dans une optique de préserver le patrimoine, héritage des générations futures. Des bulles pétillantes Médaillée d'argent lors du Concours Général Agricole auquel la marque participe pour la première fois, la cuvée Empreinte est l’ambassadrice de la maison Couvent Fils. Elle est issue de l’association de trois cépages champenois et a bénéficié d'un vieillissement de 24 à 36 mois dans les caves. Pour satisfaire les amoureux de la gastronomie fine, la maison propose le Plaisir secret. Cette cuvée est élaborée à partir d’un millésimé sélectionné en fonction de sa finesse. Au moment du dégorgement, un dosage en demi-sec est réalisé. À consommer en apéritif, elle révèle aussi toutes les saveurs d’un foie gras et constitue l’allié incontournable des douceurs chocolatées.   À la découverte d’un savoir-faire La maison Couvent Fils invite les touristes à découvrir le champagne à la source. Un parcours durant lequel la visite des caves ou du pressoir est organisée. Après cette balade pédagogique, les vignerons proposent une dégustation à leurs convives. L’occasion d’apprécier les cuvées fabriquées dans le respect des techniques traditionnelles. L’immersion totale au cœur de l’univers champenois s’effectue quant à elle grâce à un séjour complet au sein d’un gîte pour six personnes labellisé Gîte de France (trois épis). ...

Earl Vignobles Lopez : un passé riche pour un domaine exceptionnel

Earl Vignobles Lopez : une AOC Bordeaux Supérieur L’AOC Bordeaux Supérieur s’étend sur 9 000 hectares de vignoble pour une production de 519 000 hectolitres. Elle affiche une vaste diversité de reliefs, d'expositions et de sols à la fois propices à la culture de la vigne blanche et rouge. Les vins sont élaborés à partir des Cabernet-Sauvignon, du Merlot et du Cabernet franc. Le petit Verdot et le Malbec sont des cépages d’appoint. Ici, chaque production a sa particularité puisque les vignerons respectent la nature et préservent la biodiversité.  Avec les Vignobles Lopez, une histoire passionnante commence toujours !   Les Vignobles Lopez sont un domaine viticole exploité et mis en valeur depuis plus de 50 ans par la famille Lopez. C’est en 1963 que cette aventure a débuté avec Lopez Camàra Jean et son épouse qui ont été rejoints par leurs fils en 1980. Ils ont ensuite passé le flambeau à leur petite fille Géraldine qui a apporté une touche de fraîcheur et a renouvelé le vignoble. C’est aujourd’hui un beau domaine d’AOC Bordeaux Supérieur.  Les vins issus des vignobles Lopez sont un assemblage de Merlot et de Cabernet-Sauvignon et petit Verdot. Les cépages bénéficient d’un climat doux avec des sols sablo-graveleux, sablo-argileux et argilo-calcaires. Grâce à ces conditions favorables, « on travaille le maximum de raisins avec une date de récolte optimale » nous explique Géraldine Lopez. Le château de l’Hermitage, un vin travaillé dans le plus grand respect de l’environnement Selon Géraldine Lopez : « le vin est victime de certaines dérives technico-mercantiles. Les produits chimiques créent des dégâts considérables. Il faut réfléchir à un moment donné pour continuer à vivre en équilibre avec la nature ». C’est donc face à cette situation qu’elle et sa famille ont opté pour une agriculture 100 % bio, une valeur qualitative encore mal comprise par certains vignerons.  Elle met un point d’honneur à travailler ses terres dans le plus grand respect de l’environnement. La récolte est vinifiée après égrappage complet et mise en cuve ciment et d’inox. Les vins sont élevés pendant neuf mois minimum avant leur commercialisation. Bien évidemment, le jus est gooté régulièrement pour connaître le moment précis où on doit le sortir des barriques. L’alliance des méthodes traditionnelles et des techniques modernes a notamment permis d’obtenir un succulent millésime certifié « AB » en 2013. Grâce à cette originalité, les Vignobles Lopez ont été médaillés à Paris, Bordeaux et ont reçu des médailles d’or au Concours International Gilbert & Gaillard. Château de l’Hermitage, un véritable délice pour les gourmets La diversité des cépages présents sur le domaine permet des cuvées très personnelles. Les gourmets peuvent déguster du bordeaux rosé, du bordeaux blanc sec ou à l’arôme floral et au gout très aérien. Le Château de l’Hermitage est un vin composé de 50 % de Cabernet et 50 % de Merlot, avec une bonne persistance. Il est élevé pendant 2 ans pour avoir une qualité optimale de dégustation. À l’œil, il a une robe rubis avec une belle limpidité. Il amène la finesse et la sucrosité en bouche. Le Château Lagrugère, deuxième vin de l’exploitation, est issu de vieilles vignes situées sur le haut des coteaux d’Albret, sur des terres argilo-calcaires. C’est un vin aux arômes fruités et agréable en bouche. Il est utilisé pour l’export (Allemagne, Chine, Danemark, Japon, île de la Réunion). « Il est intéressant d’ouvrir les bouteilles une heure avant dégustation pour qu’elles soient plus expressives », précise la gérante du domaine. ...

Acquerello : d’authentiques pizzas romaines

S’inspirant de leurs origines et de leur amour inconditionnel pour  la gastronomie italienne, Eric et Raffi lancent leur concept avec la promesse de vous faire découvrir une cuisine ensoleillée et des pizzas à la coupe comme jamais vous n’en goûterez ailleurs à Paris. Amour pour la tradition artisanale, sélection de produits d.o.p. et un service de qualité, voici le secret! Véritable œuvre d’art Pour réussir à exprimer pleinement son talent, tout artisan qui se respecte se doit d’avoir les meilleures matières premières entre ses mains.  Chez Acquerello, les farines blanches et intégrales servant à la préparation de la pâte sont sélectionnées avec le plus grand soin. Elles sortent directement du moulin d’un producteur italien. Tous les autres produits sont choisis pour leur qualité exceptionnelle allant de la mozzarella au lait de bufflonne au parmigiano (parmesan) reggiano en passant par la gorgonzola et la scamorza fumée, la pancetta (lard) italienne et la crème de truffe. Pour mettre en scène ces ingrédients, Eric se tient prêt devant son pétrin et son four (italien lui aussi) conçu spécialement pour la pizza à la coupe romaine. Ce passionné use de son savoir-faire et de ses talents de boulanger (talents appris à l’Ecole Grégoire Ferrandi et dans les meilleures boulangeries et pizzerias parisiennes)pour vous concocter une grande diversité de pizzas. Tartufo,  Pancetta, Pesto : des noms évocateurs appelant à la gourmandise se découvrent dans la carte riche d’une vingtaine de variétés de pizzas (voir le menu sur le site www.pizzacquerello.fr) mais Eric est prêt à satisfaire les demandes les plus variées qui n’apparaissent pas sur la carte (chaque client à ses exigences!). Un service traiteur hors pair ! Acquerello accompagne également les particuliers ou les entreprises dans l’organisation de leurs évènements (anniversaire, réception, cocktail, buffet..). L’établissement bénéficie d’un matériel dernier cri lui permettant de rester opérationnel en toute circonstance.  « Nous pouvons offrir nos services de traiteur même pour des événements dans des lieux qui sont dépourvus de cuisine et de frigo » nous souffle Raffi, la propriétaire. Acquerello s’adapte aux besoins de sa clientèle au niveau des menus proposés. Cette personnalisation de son offre est une garantie de satisfaire même les plus exigeants. Parmi les plats les plus demandés figurent les lasagnes (rouges et aux légumes), les focaccia, le petits pains tomates confites et mozzarella et bien sûr, les incontournables pizzas à la coupe. Quant aux boissons, «l’Italie s’invite aussi à table» déclare notre interlocutrice. L’occasion d’apprécier la richesse aromatique des vins du pays minutieusement sélectionnés, des boissons italiens (limonata siciliana, sodas San Pellegrino et bières italiennes). Mais Acquerello n’oublie pas le Services, avec la qualité: hygiène garantie (aller visiter leur laboratoire), ponctualité dans la livraison, possibilité de demander le service d’installation, fourniture du matériel pour buffets, personnel pour que les invités de votre événement soient servis comme il se doit en plateaux et boissons. ...

Domaine Pech-Ménel : un « virtuose » de Saint-Chinian

Installé sur la commune de Quarante adossée au Saint-Chinianais, le Domaine Pech-Ménel n’a pas pu rêver mieux comme situation géographique. Il est établi sur une éminence qui lui permet de dominer toute la plaine languedocienne et accessible depuis un chemin sinueux qui arpente le long du coteau. Au sommet, le paysage est à couper le souffle et donne une vue panoramique à 360 ° sur la ville de Narbonne et la Clape au Sud ainsi que le Piémont, le Canigou, le Caroux, le volcan d’Agde et même la chaîne des Pyrénées. « Par sa position dominante, le site a toujours été habité et cela, depuis l’Antiquité. D’ailleurs, nos terres regorgent de nombreux vestiges gallo-romains comme une villa romaine ou un dolmens», raconte Elisabeth Poux, totalement fière d’avoir pu hériter d’un site aussi exceptionnel par son père Fernand Poux. Aujourd’hui, elle gère le domaine aux côtés de sa sœur Marie-Françoise avec passion, implication et rigueur. Du côté sud de l’appellation Le terroir de Saint-Chinian est constitué de deux zones distinctes : au nord les schistes et au sud les calcaires. Le Domaine Pech-Ménel se trouve dans la partie méridionale de l’appellation constituée d’argilo-calcaires et de grès. La présence de cailloux massifs permet aux vignes de s’enraciner profondément sous la terre pour rechercher l’humidité. Le vignoble est composé de syrah, de grenache, de mourvèdre et de cinsaut en rouge et de roussanne, de viognier, de grenache blanc et de rolle en blanc, soit tous les cépages les plus typiques du Languedoc et même quelques espèces autochtones oubliées comme l’aramon ou le terret. Sur les 55 hectares composant la totalité de l’exploitation, seuls 25 hectares sont dédiés à la culture des raisins. Le reste sert de terre d’expression à la garrigue riche d’une végétation languedocienne : genêt, thym, lavande, ciste, arbousier, chênes kermès, pins, églantiers… Animées par l’envie de préserver cette extraordinaire biodiversité, Elisabeth et Marie-Françoise ont décidé d’adopter une agriculture biologique. « Depuis toujours, nous avons cultivé le vignoble dans le respect de l’environnement, du terroir et de la faune et de la flore, ce qui a plus ou moins facilité notre passage en bio », se félicite notre interlocutrice. Deux gammes de vins pour le plaisir des œnophiles Pour le bonheur de tous les amoureux de vins, le Domaine Pech-Ménel classe ses crus en deux catégories : la gamme Plaisir et la gamme Passion. La gamme Plaisir se compose de vins jeunes, sympas, gourmands et faciles à boire représentés par les cuvées « Villa Pech Ménel » et « No Name » en Saint-Chinian. « Villa Pech-Ménel » a fait notamment l’objet d’une citation de Terre de Vins, une étoile au Guide Hachette 2021 . « Il faut lui laisser le temps, il a beaucoup à dire », a déclaré une dégustatrice. La gamme propose également la cuvée « Blanc Poudré » en IGP OC car le domaine possède une parcelle de 3 hectares au bord du Canal de Midi où il travaille cette appellation. La gamme Passion rassemble les vins de garde avec du caractère. Parmi les dignes représentants de cette sélection figurent « Blanc de Pech Ménel », « Château Vallouvières-Pech Ménel » et « Château Pech-Ménel ». Grâce aux nombreux millésimes qui existent depuis 1999, les œnophiles peuvent s’offrir un voyage dans le temps à travers une dégustation « Verticale ». Un lauréat du concours de vins de Saint-Chinian Depuis 2011, le Syndicat de l’AOP Saint-Chinian organise un concours dénommé « Les Virtuoses de Saint-Chinian ». Une occasion pour la centaine de domaines de l’appellation de présenter leurs cuvées. Les caractéristiques de chaque parcelle, les techniques culturales, les conditions de vinification et d’élevage ne sont que quelques exemples des quarante critères imposés par le cahier des charges et destin&eac...