Forte d’une réputation et d’une notoriété centenaire, la maison JM se démarque par son rhum au goût subtil et riche en saveurs exotiques. Privilégiant les procédés traditionnels en les mêlant aux processus modernes de production, la distillerie JM figure parmi les références dans le domaine privilégié des spiritueux.
L’authenticité d’un terroir d’exception en bouteille
Le caractère fougueux du rhum JM provient de la nature généreuse, qui lui confère son goût unique et noble. Longée par une rivière, dont l’eau est utilisée durant le processus d’obtention de l’eau-de-vie, la distillerie de Fond-Preville Macouba récolte la canne à sucre poussant sur un terroir au sol volcanique et riche en arômes. Jouissant d’un vieillissement d’exception, les meilleures cuvées JM ont été récompensées à maintes reprises, et également le rhum blanc agricole AOC (appellation d’origine contrôlée), fort de ses fragrances fruitées et de sa touche d’agrumes. Retrouvez aussi le goût typé du terroir grâce aux notes aromatiques, associant cacao, vanille ou café, faisant la particularité de chaque bouteille JM.
Une visite enchanteresse dans une distillerie légendaire
La distillerie JM vous ouvre ses portes pour vous faire découvrir avec passion le monde gourmand du rhum. Au programme : visite de la distillerie dans son ensemble et immersion totale à travers l’explication de tout le processus de transformation de la canne à sucre en jus de canne. Vous serpenterez au milieu des cuves de fermentation et visiterez, entre autres, un atelier olfactif, unique au monde, propice à la découverte des senteurs et des arômes qui font toute la richesse gustative du rhum JM. Par le biais d’activités simples et ludiques, auxquelles les enfants pourront même participer, vous profiterez d’un moment de partage et de convivialité autour d’une tradition martiniquaise vieille de plusieurs siècles.
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À travers ses nouveaux plats concoctés tous les jours, C’du Jardin a de quoi surprendre ses invités tout en leur faisant vivre une expérience culinaire unique.
Un concept original
Restaurant de l’enseigne Bio c’ Bon, C’ du Jardin ouvre pour la première fois ses portes, en 2016, dans la ville de Boulogne. Est-il nécessaire de souligner que Bio c’ Bon est une enseigne qui ambitionne de rendre le bio accessible à tous ? Pour ce faire, elle dispose de nombreux magasins en France mais aussi à l’étranger. D’ailleurs, tous les produits utilisés par le restaurant C’ du Jardin viennent de Bio c’ Bon. « Le restaurant est communicant avec le magasin », explique un responsable. À l’intérieur, les convives peuvent, selon leurs envies, s’installer au coin bistrot ou au bar à sandwich et salade.
Un cadre des plus attrayants
Le restaurant C’du Jardin accueille ses invités dans un décor convivial. Ici, le style est plutôt contemporain et empreint d’une touche d’originalité avec de nombreux bocaux et bouteilles en verre suspendus qui font office de luminaires. Un mélange de sobriété et d’élégance transparaît dans les lieux. Les mobiliers comme les chaises et tables épousent des contours arrondis. Le bois et le verre s’alternent et se marient harmonieusement pour créer une ambiance particulière.
Un restaurant pas comme les autres
Chez C’ du Jardin, les invités ne se contentent pas d’attendre tranquillement d’être servis. Ces derniers sont les artisans de leur « Bionheur » ! Le bar à salade se prête au jeu en permettant aux convives de composer leur salade parmi plus de 40 ingrédients bio. Ils peuvent également préparer eux-mêmes des sandwichs sur mesure. Ils choisissent le pain, la charcuterie et le fromage à la coupe. Pour accompagner idéalement leurs salades et leurs sandwichs, il est conseillé de prendre une soupe bio du jour et des smoothies. À consommer sur place ou à emporter, c’est selon la préférence de chacun ! Côté bistrot, tout est fait pour que les convives se sentent comme chez eux. Les entrées et les desserts circulent sur un tourniquet afin de faciliter les choix. Passer au C’ du Jardin, c’est retrouver le plaisir de déguster des plats qui changent tous les jours ! Même si des plats tels que des burgers végétariens ou des plats au saumon ou au poulet reviennent quotidiennement au menu. Pour ceux qui sont sujets à des intolérances ou ceux qui ont adopté une alimentation spécifique, pas de panique ! C du Jardin a pensé à tout et propose des alternatives véganes et sans gluten. Les produits utilisés sont de qualité, provenant essentiellement de l’agriculture biologique. Ils sont cultivés ou fabriqués selon des principes respectueux de l’homme et de l’environnement.
Depuis peu, avec C’ du Jardin Boulogne, il est aussi possible de passer une commande en ligne. Au cas où le consommateur n’aurait pas le temps de passer la récupérer sur place, le restaurant assure la livraison. De plus, sur le site de Bio c’ Bon, les plus curieux peuvent retrouver des conseils ainsi que de délicieuses recettes pour se familiariser avec les produits bio.
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Installé sur la commune de Quarante adossée au Saint-Chinianais, le Domaine Pech-Ménel n’a pas pu rêver mieux comme situation géographique. Il est établi sur une éminence qui lui permet de dominer toute la plaine languedocienne et accessible depuis un chemin sinueux qui arpente le long du coteau. Au sommet, le paysage est à couper le souffle et donne une vue panoramique à 360 ° sur la ville de Narbonne et la Clape au Sud ainsi que le Piémont, le Canigou, le Caroux, le volcan d’Agde et même la chaîne des Pyrénées. « Par sa position dominante, le site a toujours été habité et cela, depuis l’Antiquité. D’ailleurs, nos terres regorgent de nombreux vestiges gallo-romains comme une villa romaine ou un dolmens», raconte Elisabeth Poux, totalement fière d’avoir pu hériter d’un site aussi exceptionnel par son père Fernand Poux. Aujourd’hui, elle gère le domaine aux côtés de sa sœur Marie-Françoise avec passion, implication et rigueur.
Du côté sud de l’appellation
Le terroir de Saint-Chinian est constitué de deux zones distinctes : au nord les schistes et au sud les calcaires. Le Domaine Pech-Ménel se trouve dans la partie méridionale de l’appellation constituée d’argilo-calcaires et de grès. La présence de cailloux massifs permet aux vignes de s’enraciner profondément sous la terre pour rechercher l’humidité. Le vignoble est composé de syrah, de grenache, de mourvèdre et de cinsaut en rouge et de roussanne, de viognier, de grenache blanc et de rolle en blanc, soit tous les cépages les plus typiques du Languedoc et même quelques espèces autochtones oubliées comme l’aramon ou le terret.
Sur les 55 hectares composant la totalité de l’exploitation, seuls 25 hectares sont dédiés à la culture des raisins. Le reste sert de terre d’expression à la garrigue riche d’une végétation languedocienne : genêt, thym, lavande, ciste, arbousier, chênes kermès, pins, églantiers… Animées par l’envie de préserver cette extraordinaire biodiversité, Elisabeth et Marie-Françoise ont décidé d’adopter une agriculture biologique. « Depuis toujours, nous avons cultivé le vignoble dans le respect de l’environnement, du terroir et de la faune et de la flore, ce qui a plus ou moins facilité notre passage en bio », se félicite notre interlocutrice.
Deux gammes de vins pour le plaisir des œnophiles
Pour le bonheur de tous les amoureux de vins, le Domaine Pech-Ménel classe ses crus en deux catégories : la gamme Plaisir et la gamme Passion.
La gamme Plaisir se compose de vins jeunes, sympas, gourmands et faciles à boire représentés par les cuvées « Villa Pech Ménel » et « No Name » en Saint-Chinian. « Villa Pech-Ménel » a fait notamment l’objet d’une citation de Terre de Vins, une étoile au Guide Hachette 2021 . « Il faut lui laisser le temps, il a beaucoup à dire », a déclaré une dégustatrice. La gamme propose également la cuvée « Blanc Poudré » en IGP OC car le domaine possède une parcelle de 3 hectares au bord du Canal de Midi où il travaille cette appellation.
La gamme Passion rassemble les vins de garde avec du caractère. Parmi les dignes représentants de cette sélection figurent « Blanc de Pech Ménel », « Château Vallouvières-Pech Ménel » et « Château Pech-Ménel ». Grâce aux nombreux millésimes qui existent depuis 1999, les œnophiles peuvent s’offrir un voyage dans le temps à travers une dégustation « Verticale ».
Un lauréat du concours de vins de Saint-Chinian
Depuis 2011, le Syndicat de l’AOP Saint-Chinian organise un concours dénommé « Les Virtuoses de Saint-Chinian ». Une occasion pour la centaine de domaines de l’appellation de présenter leurs cuvées. Les caractéristiques de chaque parcelle, les techniques culturales, les conditions de vinification et d’élevage ne sont que quelques exemples des quarante critères imposés par le cahier des charges et destin&eac...
Les vins et les produits du terroir en France
Le vin fait partie de la culture française. Le pays compte 16 grandes régions vinicoles qui couvrent une superficie totale de plus de 835 000 hectares, des terroirs diversifiés et produit plus de 3400 vins différents avec plus de 1400 dénominations.
Villette Œnologie & Gastronomie et les produits du terroir
A travers un salon, le club événementiel met en relation des consommateurs potentiels avec des vignerons et des producteurs du terroir comme l’escargot, le miel, le thé et les épices, pour ne citer que ceux-là.
Les saveurs proposées sont diverses et variées pour tous les goûts. Les exposants proposent des produits allant du plus salé au plus sucré. On trouve entre autres des produits italiens, corses, des escargots, de la charcuterie, du foie gras, des fromages, du chocolat, des confitures, des gâteaux….
Les prestations du club événementiel
Il vend des espaces sous forme de stands aux prestataires (vignerons, agriculteurs et producteurs) qui proposent directement leurs produits aux invités.
Comment participer au salon ?
Comme l’alcool est interdit aux mineurs, le public ciblé est donc la frange 18 à 99 ans.
Le salon ouvre le samedi 5 novembre 2016, de 14h00 à 20h00 et le 6 novembre 2016 de 10h00 à 19h00.
L’entrée est gratuite sur invitation que V.O.G. et les prestataires partagent. Dans le cas contraire, elle ne coûte qu’1 €. Pour des mesures d’hygiène, les organisateurs proposent aux visiteurs un verre sérigraphié, au prix de 2 €.
Pour sélectionner les exposants, V.O.G cherche à éviter les doublons. Ils sont choisis pour leur dynamisme et pour la qualité de leurs produits. « Nous voulons devenir un salon de référence à l’est de Lyon, nous souhaitons donc passer par la qualité » nous explique le secrétaire.
Pour cela, V.O.G. sélectionne des appellations qui permettent que le choix soit exhaustif et fournisse aux visiteurs une vision pertinente du vignoble et des terroirs français.
« On évite tout ce qui est revendeur et les produits vendus sur nos stands sont essentiellement artisanaux » selon les mots du coordinateur de l’événement. Les produits exposés sont uniquement des produits maison.
Pour permettre aux participants de mieux vendre, VOG ne privilégie pas un exposant plutôt qu’un autre, ni un produit par rapport à un autre, car pour lui ce serait pénaliser les autres.
V.O.G, une belle lucarne
La manifestation est ouverte à tous les fins gourmets, depuis ceux qui apprécient le foie gras, les escargots et le fromage jusqu’à ceux qui aiment la charcuterie et les douceurs, en passant par les amateurs de vins et autres nectars qui viendront déguster et découvrir le vignoble français.
Une ambiance festive et chaleureuse prévaut dans la salle d’exposition, car en novembre, les fêtes de Noel et du nouvel an approchent, c’est alors le moment idéal pour faire son marché.
Des chefs d’entreprise profitent de cette opportunité pour acheter des cadeaux pour leurs collaborateurs et clients, des cavistes font le plein de leurs caves, des dames achètent du thé, des épices. Bref, le moment est bien choisi pour se préparer à la fête.
Les exposants proposent des dégustations et d’autres animations. Par ailleurs, une tombola est organisée. Elle est caractérisée par des tirages au sort du billet d’entrée toutes les 20 minutes et le gagnant récupère directement son lot sur le salon.
Le bar à huitres rencontre tous les ans un vif succès sur les deux jours.
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La distillerie a été fondée par Jean-Paul Metté dans les années 60. Autodidacte, il a appris les ficelles du métier au contact de l’un de ses voisins distillateurs. En 1985, il prend sous son aile le jeune Philippe Traber, son filleul, pour le former à son art. En 1997, à la suite d'ennuis de santé, Jean-Paul cède son affaire aux mains désormais expertes de Philippe et de son épouse Nathalie. Actuellement, la relève est assurée par Timothée et Mathieu, respectivement fils et neveu de Philippe.
Le choix de la qualité
Bien plus qu’une ligne de conduite, la qualité est une devise pour la distillerie Metté. Et c’est pourquoi la maison a toujours voulu préserver sa taille humaine tout en conservant les anciens procédés artisanaux alsaciens.
Parmi les 87 types d’eaux-de-vie et 28 sortes de liqueurs fabriquées par la maison, la « Poire Williams » est celle parmi les incontournables. « Dans la bouche, elle est vraiment exceptionnelle. On a l’impression de croquer dans le fruit », s’enflamme Nathalie à son évocation. Toujours à la recherche de nouveaux produits, la distillerie Metté a lancé FASS, une collection de trois eaux-de-vie de caractère, avec des promesses d'expérience en bouche allant de soyeuse à franche.
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Issue d’une longue lignée de vignerons, la famille Delabarre élabore ses vins dans le plus pur respect de la tradition champenoise, sans pour autant tourner le dos aux techniques modernes, afin de « rester dans l’air du temps », dixit Christiane Delabarre, actuelle propriétaire. La vigneronne gère avec passion et rigueur son domaine, aidée depuis quelque temps de sa fille. De cette exploitation familiale à taille humaine naissent des champagnes de terroir au goût subtil.
Une gamme aux cuvées largement récompensées
Tout le savoir-faire de la famille Delabarre se reflète à travers la large gamme de cuvées très convoitées : Demi-sec, Brut - Rosé, Brut - Prestige, Brut - Millésimé, Brut - Tradition, cuvée Réservée. Ces vins d’exception sauront se mêler aux événements en tout genre, allant des grandes réceptions aux simples apéritifs.
Celui qui doit absolument accompagner vos grands moments de vie est certainement le Brut-Prestige, qui constitue d’ailleurs la cuvée ambassadrice de la maison. Elle est obtenue par l’assemblage de 50 % de pinot noir, 20 % de pinot meunier et 30 % de chardonnay, un mélange dosé et harmonieux, qui a bénéficié d’un long vieillissement. Preuve de son succès : les multiples médailles qu’elle a obtenues, dont la médaille d’or au concours des vins des vignerons indépendants de 2015 et la médaille d’argent au concours des vins Féminalise de 2014.
La ferveur de l’excellence et du respect de la nature
Avec plus de 30 000 bouteilles commercialisées chaque année pour le plaisir des œnophiles, la maison s’efforce de maintenir la qualité de la production tout en appliquant une démarche écoresponsable. Le vignoble de 7,5 hectares, composé des trois cépages que sont le pinot noir, le pinot meunier et le chardonnay, est cultivé depuis 15 années selon le principe de la viticulture raisonnée. Interrogée sur le sujet, Christiane Delabarre déclare que « cette décision est un moyen de garantir l’avenir des générations futures et d’offrir aux consommateurs un produit de qualité, offrant le meilleur du terroir. »
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Discrètement lovée sur les hauteurs de Biarritz, la demeure blanche aux volets rouge vif donne du pétillant et de la dynamique à ce quartier calme. C’est bel et bien à cet endroit que le couple Rosier exerce sa passion depuis 2008. Elle, meilleure ouvrière de France ; lui, grand chef passionné. Ensemble, ils relèvent avec brio le pari de proposer une cuisine gastronomique qui plaît pour sa constance et sa simplicité. Une cuisine à quatre mains, harmonieuse, où chacun des chefs met en valeur les produits qui lui tiennent à cœur, en veillant à leur laisser leur plus belle expression. Bienvenue au restaurant Les Rosiers.
Meilleure ouvrière de France
Le choix de ces volets rouges n’est pas le fruit du hasard. Car, après un détour vers la maison familiale de la chef, on sait d’où vient l’idée. En réalité, tout cet amour qu’elle voue pour la cuisine, Andrée Rosier la doit à ses parents, notamment à sa mère qui se plait à travailler les produits du terroir pour concocter des plats typiques du Pays basque. Après avoir effectué une formation hôtelière à Biarritz, en 1994, elle fait ses débuts dans le milieu professionnel à titre de commis au sein de la Villa Eugénie de l’Hôtel du palais de Biarritz. Le destin a voulu qu’elle y rencontre l’homme qui deviendra son époux : Stéphane Rosier. Grâce à son talent, ce grand gaillard à lunettes séduit les plus grandes maisons, dont l’Hôtel du palais où il exerce en tant que 1er sous-chef de cuisine durant 4 ans. Il a également exercé dans le célèbre restaurant 2 étoiles La Chèvre d’or, à Eze.
En 2007, c’est la consécration pour Andrée Rosier certes, mais aussi pour son époux qui n’a cessé de l’épauler. Elle est la première femme à obtenir le titre de meilleure ouvrière de France. Ce défi relevé, elle s’en fixe un nouveau : ouvrir son propre établissement. De là est né Les Rosiers.
Quand la simplicité s’allie à la perfection
Le couple Rosier concocte une cuisine gastronomique concrétisée dans le respect des traditions culinaires régionales et qui fait totalement honneur à sa distinction. Car n’oublions pas que, en 2009, l’établissement a reçu la prestigieuse étoile au Guide Michelin. Chaque matin, Andrée et Stéphane se rendent ensemble au marché pour trouver les produits qu’ils sublimeront le midi.
Parmi les plats à ne manquer sous aucun prétexte : ce succulent crabe en fine gelée de crustacées, caramel de fenouil et pomme verte, que l’on sert en entrée. En plat principal : une belle assiette de filets de rougets cuits à l’unilatéral, daube de cochon et châtaigne en crépinette, frites de polenta, sauce vin rouge. En bouquet final : un moelleux au chocolat, glace crémeuse au gingembre, écume de lait à l’huile de cacahuète.
Vos palais n’en reviendront pas. Le duo Rosier possède une technique et une maitrise imparables, qui lui permettent de mettre en valeur le produit brut, sans jamais le dénaturer. Toutes ces belles propositions culinaires sont rehaussées par une carte des vins éclectique, suggérée par le maitre d’hôtel, Pierre Ransinangue.
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Implanté au coeur du Médoc, à Saint-Germain-d’Esteuil, le Château Castera a été édifié au Moyen Âge, période après laquelle plusieurs célébrités d’antan succombèrent à son charme pour en faire un lieu de séjour mémorable. Mais le temps est révolu, et depuis sa rénovation vers les années 90, le domaine gagne en notoriété grâce à la qualité et la diversité de ses cuvées. Dans le cadre de la promotion du terroir de la région, l’actuel propriétaire, Thomas C. Press, en profite pour inviter le grand public à découvrir les particularités de son domaine. Il organisera cet été une journée portes ouvertes proposant diverses activités aussi ludiques que culturelles.
Château Castera : un vin très apprécié, une histoire de longue date
Même si le château date de l’époque féodale, il a toujours su garder son charme et son histoire grâce aux soins minutieux apportés par ses propriétaires successifs à l’instar du messire Étienne de La Boétie, Thomas de Montaigne, la famille d’Arsac ou encore les Verthamon se sont succédés entre les XIVe et XIXe siècles.
C’est en 1986 que Dieter Tondera et Carl E. Press, deux passionnés du vin et investisseurs allemands, ont décidé de restaurer entièrement le domaine pour en faire un vignoble de renom. En 2010, Thomas C. Press, le fils de Carl Press, est devenu le seul propriétaire du château où il consacre une partie de son activité à l’œnotourisme en rénovant l’ancienne tour médiévale pour exposer les archives privées de Castera.
Couvrant 185 hectares, dont 63 hectares de vignes, le château bénéficie de conditions géographiques exceptionnelles et d’un sol fertile où les vignes sont cultivées à la manière des grands crus. Le terroir est composé de croupes argilo-calcaires autour du domaine et de dix hectares de graves pyrénéennes sur le plateau d’Ordonnac. Le vignoble s’étend actuellement sur deux nouveaux domaines installés près du village de Potensac, à savoir les châteaux Bourbon la Chapelle et Bois Mondont.
Un site œnotouristique à découvrir
Castera ouvre ses portes toute l’année pour permettre aux visiteurs de se familiariser à l’œnotourisme et admirer le terroir du Médoc. Il propose ainsi trois types de programmes : une « visite découverte » consacrée à la présentation du château, son histoire et son activité, une « visite patrimoine » pour découvrir les plus illustres propriétaires grâce à l’exposition des archives du domaine dans la tour médiévale, ainsi qu’une « visite premium » qui regroupent les deux visites en plus d’une dégustation du millésime en cours d’élevage et d'un verre gravé Castera offert.
Cette année sera marquée par des ateliers de dégustation et d'une journée portes ouvertes qui se dérouleront au château en juillet et août prochains. Outre les différents accords mets-vins qui seront proposés, les visiteurs auront aussi droit à des visites guidées et diverses animations : chasse au trésor pour les enfants, visite des chais et de la vigne pour les adultes, expositions de peintures et de sculptures pour les passionnés d’art, balades en calèche … Il y en a pour tous les goûts. La cour intérieure du château accueillera également un marché artisanal et gourmand pour le plaisir de toute la famille.
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Niché sur le village médiéval du Haut-de-Cagnes, sur la Côte d’Azur, le Château Le Cagnard abrite un restaurant d’exception, qui met l’accent sur la cuisine gastronomique et méditerranéenne avec une parfaite maîtrise des produits locaux et de saison, de l’entrée au dessert.
Château Le Cagnard : un vestige séculaire exceptionnel
Vieille bâtisse datant du XIIIe siècle, le Château Le Cagnard a su conserver son charme médiéval et provençal qui envoûte les passionnés d’art et d’histoire. Sa cheminée voûtée installée dans l’ancienne salle des gardes en témoigne encore. Perché sur les remparts et les collines du légendaire château médiéval Grimaldi, le domaine se trouve en plein cœur d’un véritable site historique et dépaysant qui donne une vue panoramique sur la mer.
En 1960, la famille Barel achète la bâtisse pour en faire un hôtel familial depuis plus de cinquante ans. Séduit par la splendeur de l’édifice et son architecture médiévale particulière, la famille suédoise Ivarsson décide de racheter la propriété en 2011. Sans attendre, elle commence à rénover complètement l'hôtel et le restaurant afin de lui apporter un renouveau tout en conservant les pièces historiques.
Honneur à la cuisine gastronomique régionale
Pouvant accueillir jusqu’à 50 couverts, le restaurant du château est un lieu historique et magique qui met merveilleusement en avant des meubles et des œuvres d’art d’antan, notamment celles d’Émile Wéry dans la salle des gardes. Les 200 fresques toutes peintes à la main, « couvrent le toit amovible de la salle qui s’ouvre sur le ciel d’azur pour procurer une ambiance romantique dans la salle », témoigne Gregory Cousaert, Directeur de l'établissement. À l’extérieur, juchée sur les remparts du village, la terrasse offre une vue imprenable sur la Côte d’Azur avec vingt couverts disponibles.
Côté menu, le chef Stéphane Laurin concocte une cuisine divine, raffinée et régionale à base de produits du terroir et de saison dans laquelle on trouve le « menu de saison » avec trois plats et le « menu dégustation » avec quatre plats. Ici, « la carte est en constante évolution et les produits sont issus directement des producteurs locaux et quelques fois bio, pour les œufs par exemple ». Parmi ses spécialités, le chef suggère en entrée, des Crevettes Sauvages, courgette et vinaigrette de fraise, en plat de résistance, un Pigeon à l'ananas, fenouil et ricotta safranée et en dessert, un Soufflé parfum d'orange et son granité yuzu basilic.
« On ne peut avoir de culture gastronomique sans vin ». Voilà un dicton de Julia Child qui ne laisse pas indifférent le sommelier du château. Pour accompagner et mettre en avant la cuisine régionale du chef, il propose « des vins locaux niçois ou de Côte de Provence de la plaine du Var, tels que le Clos Saint-joseph, le vin modelé du Domaine de Toasc et les Coteaux du Verdon », nous rapporte le directeur en continuant que « le restaurant dispose aussi de grands crus, de premiers crus et de crus classés de Bourgogne et de Bordeaux » pour le plaisir des amateurs de bons vins.
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Féru de travail et minutieux dans la conservation du savoir-faire ancestral, Bernard Boutinet reste toutefois un homme sympathique, généreux et surtout courageux. Et pourtant, il intervient dans une activité difficile qu’est la production de cognac. «C’est un produit très sensible aux crises économiques qui touchent les pays du monde », nous confie-t-il. Pour pallier ce phénomène, il a heureusement un secret : « rendre un travail bien fait et laisser faire le temps ».
Une rigoureuse fabrication
La maison Boutinet ne cesse de répondre aux besoins des amateurs de cognacs en leur proposant des eaux-de-vie d’exception élaborées dans des conditions les plus naturelles et traditionnelles possibles. Pour elle, le secret de fabrication réside dans la récolte des fruits, la fabrication du vin, le passage de l’alambic et enfin le vieillissement dans des barriques de chênes qui peut aller jusqu’à vingt-cinq ans. Toutes les étapes sont respectées, donnant finalement une eau-de-vie noble et riche en bouche. La partie du travail la plus dure commence dans le vignoble de 27 hectares doté d’un sol argileux et sableux sur lequel est cultivé le cépage «ugni blanc ». Après distillation, l’eau-de-vie fruitée et dotée d’un caractère floral typique des Fins bois est vieillie en fûts de chêne en toute intimité pour arborer ses belles tonalités ambrées. Dans ce processus d’élaboration très strict, Bernard Boutinet confie que « la qualité du cognac dépend principalement de son assemblage, mais aussi de la qualité du vin. » En expert, il nous explique que «l’acidité du vin est un facteur favorable pour le Cognac».
Les produits ambassadeurs
Parmi les produits phares de la maison figure le Cognac&Cigars. Médaillé d’or en 2016 et 2017 à Moscou, il s’agit d’un assemblage de deux très vieux cognacs. Les autres incontournables selon le maître des lieux restent le VSOP, le Napoléon et le XO. Des produits délicats et d’une rare complexité qui se découvrent à l’occasion de visites et de séances de dégustations au domaine.
En complément du Cognac, les visiteurs peuvent visiter la Galerie de peintures de Marie Claire PAJEILE, artiste qui expose dans plusieurs pays du monde.
Afin de prolonger l’expérience dans l’univers du cognac, les convives peuvent réserver une chambre au Logis de l’Astrée à Saint Bris des Bois (17 ), une maison d’hôte appartenant à la fille de Bernard, Sophie Boutinet-Mangeard, qui produit également son propre vin.
Ce Logis vient de Paul Boutinet, grand père de Bernard, alors que son domicile actuel était l’héritage de Céleste Vincent, sa grand-mère.
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Le terroir du Domaine de Cadablès présente un intérêt bien particulier : les vignes sont plantées sur un volcan. « C’est ce qui apporte la minéralité à nos vins, les rendant très digestes et hors du commun », explique Bernard Isarn. Celui-ci n’a pas hésité à en faire l’acquisition en 2004, « avec la noble ambition d’y produire du vin biologique ».
Une maison engagée
Poursuivant sa démarche agro-environnementale, le Domaine de Cadablès signe son engagement à travers le label AB en cours et ses vins fins biologiques. La cuvée « Terre Promise » est particulièrement à découvrir.
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S’inscrivant dans une véritable tradition, les Confituriades sont aujourd’hui à leur 9e édition et continuent à alimenter les passions. Dans le cadre d’un concours international qui aura lieu les 19 et 20 août 2017, les Confituriades de Beaupuy auront l’insigne honneur de désigner le champion du monde de la confiture.
Un championnat du monde dédié aux professionnels
Le championnat du monde de confiture des Confituriades de Beaupuy met chaque année un fruit à l’honneur. Pour 2017, la cerise est la principale vedette. Sous le haut patronage du ministère de l’Agriculture, l’événement sera marqué par la participation de chefs étoilés, de pâtissiers du territoire et de professionnels de la gastronomie, dans un kaléidoscope de couleurs et de saveurs gourmandes, où les fruits sont cuisinés à toutes les sauces.
Un concours amateur aussi
En marge du championnat du monde professionnel de confiture, les Confituriades de Beaupuy, c’est aussi, comme c’est le cas chaque année, un concours amateur de confiture et des olympiades de confiture pour enfants. Aucune préinscription n’étant requise, chaque participant a la possibilité de présenter au maximum trois pots de confiture de son choix sur un thème libre. Les inscriptions étant enregistrées sur place par des bénévoles à l’entrée du site, chacun peut venir sur les lieux avec ses propres confitures le jour de l’événement ou, à défaut, les expédier par colis à la mairie de Beaupuy avant la fin de la date limite déclarée. Les résultats du concours font l’objet d’une publication officielle par la mairie de Beaupuy avec les noms des participants ainsi que la note et le classement qu’ils ont obtenus pour chacun de leurs produits.
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Depuis 1896, le Café du Levant fait la fierté de la ville de Bordeaux. Installée face à la gare, la brasserie fascine par sa façade imposante ornée de mystérieux personnages orientaux, qui encadrent la mosaïque surplombée d’un soleil. Un décor original qui est resté intact, malgré le temps et les travaux de rénovation. Sur la terrasse, la décoration florale et les jeux de lumière (en soirée) procurent une ambiance romantique et chaleureuse. Cet espace extérieur, situé en face de la gare, accueille les épicuriens pour une pause gustative dans une ambiance chaleureuse.
La brasserie n’a pas fini de surprendre puisque, à l’intérieur, le cadre est tout simplement majestueux. En un seul lieu, la mixité entre les styles Art déco, raffiné et moderne, forme une belle harmonie. Les talentueux artisans chargés de rafraichir l’aspect des lieux ont su habilement marier les époques Art nouveau et Art déco dans l’architecture et la décoration.
Un restaurant mythique
Le Café du Levant est le lieu incontournable de rendez-vous en amoureux, entre amis ou en famille, sur la ville de Bordeaux. Dès l’entrée, l’accueil de qualité promet des instants agréables dans une atmosphère sereine et chaleureuse. En cuisine, le chef transforme à la perfection les produits incontournables des grandes brasseries françaises : les huitres, les fruits de mer, les poissons, les viandes, sans oublier les incontournables choucroutes alsaciennes disponibles en 4 déclinaisons.
Selon les saisons, le jeune chef trentenaire propose différents types de menus et formules à la carte qui ont été spécialement conçus pour les gourmands. Élaboré à partir des produits frais, chaque plat se doit d’être authentique et soigné pour honorer l’image de la brasserie et combler les envies des convives.
Pour accompagner ces succulentes propositions culinaires, le Café du Levant expose sa large gamme de vins issus des terroirs bordelais et disponibles en verre ou en bouteille. Par ailleurs, la brasserie peut accueillir plusieurs évènements, dont les anniversaires, les séminaires professionnels, les réunions familiales… Que ce soit la salle ou les salons, tout est privatisable. La capacité d’accueil oscille entre 100 à 250 personnes.
Une figure historique bordelaise
Le restaurant Café du Levant est une figure historique de Bordeaux qui est né avec la gare Saint-Jean. Il reflète la diversité des styles et des origines qui cohabitent dans cette magnifique ville. Alors que l’endroit tombait à l’abandon après ses années de gloire dans les années 1920, Laurent Pommier et son associée Sophie Wolff décident de le racheter en 2009 pour le restaurer avant de le rouvrir à partir de 2014. Leur but était surtout de « l’inscrire dans la droite lignée des grandes brasseries de gare ».
Ainsi, tout a été fait sur mesure dans les moindres détails pour que l’établissement se rapproche le plus possible d’une brasserie classique, tout en préservant ce style des années 1930 qui fait son charme et sa spécificité. Pour les voyageurs, le passage au sein du Café du Levant sera aussi l’occasion de découvrir le dynamisme et l’incroyable richesse historique de la ville de Bordeaux.
Surnommée « la perle d’Aquitaine », la cité surprend par ses magnifiques monuments historiques et ses jardins verdoyants. Parmi les sites incontournables, on cite la tour Pey-Berland, la cathédrale Saint-André, la cité Frugès, le château de la Brède ou encore la place de la Bourse. Et pour les amoureux des vins, pourquoi ne pas partir à la visite des célèbres vignobles qui font la fierté de la ville ?
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Henri et Françoise Lévêque nourrissaient un rêve en commun : celui de fabriquer des vins qui magnifieraient leur terroir. En 1966, le duo de choc, accessoirement philatéliste, met en marche le projet et décide de revendre une précieuse collection de timbres pour réinvestir les fonds dans l’achat d’une parcelle de deux hectares. Il était loin d’imaginer que cette petite aventure au départ allait donner naissance à l’une des plus importantes maisons viticoles des Graves, aussi membre de l’Union des Grands Crus de Bordeaux. Le Château de Chantegrive désormais établi sur une superficie de 92 hectares met à l’honneur des cuvées authentiques, symboles de gourmandise et de finesse.
Le respect de la terre au centre de toutes les attentions
Chantegrive se trouve sur un terroir d’exception constitué majoritairement de Graves, ces fameux galets rougets composés de silex du Périgord ainsi que de quartz, de quartzites, de la Lydienne issue des Pyrénées. Le rôle de ces gros cailloux est d’emmagasiner la chaleur durant la journée pour la restituer la nuit et ainsi tempérer les vignes. Par ailleurs, le vignoble est entouré par la Garonne à l’est qui apporte l’humidité et régule la température et à l’ouest par la forêt des Landes qui modère le climat océanique. Pour mieux sublimer ce terroir, la directrice Marie-Hélène Lévêque s’entoure des meilleurs spécialistes tels qu’Hubert de Boüard, œnologue et propriétaire du Château Angélus à Saint-émilion.
Cuvée Caroline, porte-étendard de la maison
Bien qu’attaché aux méthodes traditionnelles, Chantegrive n’en reste pas moins ouvert aux procédés modernes. Partant de cette envie d’innovation, le domaine utilise alors des techniques dites « bourguignonnes » pour fabriquer un vin blanc en barriques de chêne. L’initiative aboutit à la création de la Cuvée Caroline, devenue rapidement un best-seller adulé des plus éminents critiques et guides de vins. Composé de 50 % de sémillon, de 45 % de sauvignon blanc et 5 % de sauvignon gris, ce vin blanc frais et raffiné se singularise par sa richesse aromatique sur fond de chèvrefeuille, de pêche blanche et d’acacia. En bouche, il révèle une belle onctuosité et une touche de gourmandise.
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Situé à Saint-Sauveur, une commune limitrophe de Pauillac, le Château Hourtin-Ducasse possède 25 hectares de vignes où sont présents 4 cépages : cabernet-sauvignon, cabernet franc, merlot et petit verdot.
Une démarche résolument écologique
Pour cultiver leurs vignes, Michel Marengo et son épouse privilégient depuis plus de 15 ans des méthodes respectueuses de l’environnement, en s’inspirant de l’agriculture biologique et de la biodynamie. Ils excluent d’utiliser du cuivre dans le traitement des sols ainsi que tout produit de synthèse. Ils se sont tournés vers l’utilisation d’huiles essentielles pour traiter les vignes, principalement celles d’auge, ortie, lavande, agrumes ou algue. Mais leur engagement écologique va plus loin puisqu’ils produisent de l’électricité via des panneaux photovoltaïques et qu’ils mettent à disposition deux bornes pour le rechargement des voitures électriques.
De plus, ils accueillent sur leur domaine chauve-souris et mésanges bleues dans des maisonnettes. Ces 2 espèces se gavent d’insectes et de parasites et participent au « nettoyage » de leurs vignes.
Leurs vins
Le Château Hourtin-Ducasse ne produit qu’une cuvée de vin rouge chaque année pour ne conserver que le meilleur du millésime.
Pour être sûrs de proposer le meilleur vin, accompagnés par un œnologue et par le responsable du chai, ils dégustent à l’aveugle plusieurs lots pour ne retenir que le meilleur assemblage, le plus représentatif de leur terroir et du millésime.
Le vin est alors élevé dans des barriques en chêne afin de mettre le fruit en valeur et d’obtenir équilibre, finesse et élégance.
Chaque année, le millésime raconte une histoire différente. Par exemple le millésime 2015 révélera un nez jeune, fermé, de fruits noirs compotés, légèrement mentholé. A la différence du millésime 2017 qui, lui, aura un nez fruité, charnu, soyeux, tendre, gourmand, typé cabernet-sauvignon avec une finale métallique typée.
Le Château Hourtin-Ducasse produit également un excellent vin rosé. Travaillé comme un Côtes-de-Provence, il est le résultat d’un parfait équilibre entre cabernet franc et cabernet-sauvignon. L’objectif est de proposer un vin d’une agréable fraîcheur, pour partager des moments de plaisir.
Toutes leurs étiquettes portent les principales informations également en braille. Ainsi la marque, l’appellation et le millésime sont lisibles par tous.
Visite du Château
Toue l’année, vous pouvez participer à des visites-dégustations du domaine. Après la présentation de la culture des vignes et une visite des chais, vous dégusterez plusieurs millésimes pour vous permettre de déceler les différentes expressions révélées par la magie de ce terroir. Autour d'une assiette de produits locaux (saucisson, fromage, cannelé, ...), vous serez peut-être séduits par la rondeur du 2007, la fraîcheur du 2008 ou la longueur du 2010, la minéralité du 2011, le fruit du 2013 ou la richesse du 2014.
Pour la visite dite « Apéro », vous goûterez 3 millésimes. Pour celle « de 7 à 17 », vous survolerez 10 années de Château Hourtin-Ducasse, du 2007 au 2017, avec 4 millésimes dont le vin en primeur prélevé en barriques. Si vous choisissez « l’Ampélo », vous aurez l’occasion de découvrir en plus un échantillon du jus de chaque cépage utilisé, accompagné de sa baie.
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Un mode de production spécifique
Une viande gouteuse et tendre, voilà ce qui caractérise la viande de porc du Limousin Label Rouge. Les porcs sont nourris de céréales (au minimum 60% de la ration avec au maximum 20% de maïs)jusqu’à un âge minimum de 182 jours (contre 168 jours pour le porc standard) sur un territoire intégrant 3 départements du Limousin et certains cantons limitrophes. Il doit la qualité de sa viande à cette durée de croissance particulière.
Stricte méthode de traçabilité
Le porc du Limousin Label Rouge porte dès le sevrage, son numéro d’élevage et sa semaine de naissance. Après l’abattage, chaque pièce est étiquetée d’une vignette de labellisation permettant de distinguer son origine selon les principes de la traçabilité : côtes de porc, épaule, jambon… » relate Jean-Marc ESCURE, directeur de Limousin Promotion.
Les caractéristiques d’une viande d’exception
D’une belle couleur rose homogène, la viande de porc du Limousin label Rouge présente un gras de bardière blanc et ferme ainsi qu’une viande juteuse, savoureuse et particulièrement tendre. Le Label Rouge est le gage d’une viande au gout authentique et aux saveurs de qualité supérieure. Plus de 30.000 porcs du Limousin sont labellisés et commercialisés dans toute la France chaque année. 190 points de vente incluant grandes surfaces et boucheries artisanales distribuent aujourd’hui du porc du Limousin Label Rouge, une production certifiée et contrôlée « de l’élevage jusqu’à l’abattoir».
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À travers une farandole de plats variés allant des galettes bretonnes à une belle sélection de salades composées, en passant par les savoureuses viandes grillées, l’enseigne est une invitation permanente à la gourmandise. Dans un espace aussi bien lumineux que chaleureux, les lieux se prêtent merveilleusement bien aux repas en famille, entre amis ou en amoureux, avec, en plus, un service sympathique et un accueil chaleureux.
Profitez des beaux jours à l’ombre de sa terrasse, à déguster tout un assortiment de bonnes choses, avec, toujours, la surprise de l’assiette, grâce à une cuisine de marché bien orchestrée où la qualité des produits revêt toute son importance.
Plusieurs choix de plats
Le restaurant Crêperie Satory propose le midi une formule à 12 €, composée d’un plat et d’un dessert. Prenez vos aises en commençant par sa salade niçoise à base de tomates, emmental, œufs et jambon - de quoi ouvrir l’appétit -, et enchaînez avec une entrecôte grillée ou poêlée, avant de terminer par une crêpe caramel au beurre salé.
À travers une carte de vins représentative de toutes les régions, allant de la Loire jusqu’au sud de la France, le restaurant est en mesure de proposer un large choix de références, dont une trentaine en vins rouges, une quinzaine en blanc et cinq références en rosé, parmi lesquelles figurent le Crozes-hermitage et le Cahors.
La Crêperie Satory, c’est surtout une cuisine au service maîtrisé et à la présentation soignée, qui fait plaisir aux gourmands et gourmets.
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Depuis 1818, 7 générations de la famille Landat ont façonné cette propriété située non loin de Bergerac entre les bastides d’Eymet et d’Issigeac. 27 hectares de vignoble jouissent de ce terroir argilo-calcaire en AOC Bergerac. Le raisin est vinifié selon des méthodes de travail innovantes, sans dénaturer le patrimoine qu’ils préservent et défendent.
Le domaine « Vigneron indépendant »
Le vignoble présente un encépagement varié avec une répartition végétale typique de la région de Bergerac. 70 % de la superficie est consacrée aux cépages rouges et 30 % aux cépages blancs. Ils permettent des assemblages équilibrés pour des vins de qualité.
Le Domaine du Siorac est « Vigneron indépendant ». Il travaille sa vigne, récolte son raisin, vinifie et élève son vin, met en bouteille sa production à la propriété, commercialise ses produits, accueille, conseille la dégustation et prend plaisir à présenter le fruit de son travail et de sa culture.
Le domaine est ouvert tous les jours, sauf le dimanche, les jours fériés et les samedis, de janvier à mars. En période estivale, une visite guidée est proposée tous les mardis et jeudis (visite du vignoble, du chai et dégustation périgourdine).
Les autres produits du domaine
Depuis le début, la famille Landat est fortement marquée par sa culture natale ; elle a su réhabiliter une tradition culinaire locale : le verjus. Elle récolte des raisins verts en surnombre puis les presse jusquʼà obtenir ce fameux jus de raisin acide et finement parfumé bien connu des grands chefs. Dʼun gout acidulé, il est un excellent exhausteur de saveurs pour les viandes blanches et les poissons.
Le Domaine du Siorac a également pensé aux personnes ne buvant pas d’alcool. Du jus de raisin blanc et du jus de raisin rosé pétillant 100 % naturel et « pur fruit » sont proposés. Le premier est 100 % sémillon et le deuxième est composé essentiellement de merlot. Ils ne contiennent aucun sucre ajouté.
Les vins
Les vins rouges sont issus dʼun assemblage de merlot, de cabernet franc, de cabernet sauvignon et de malbec. Ils sont sur le fruit et permettent d’accompagner charcuterie, grillades ou fromages légers.
Le rosé est un mélange équilibré et harmonieux de merlot, de cabernet franc et de cabernet sauvignon qui s’ouvre sur une bouche perlante, ronde et gourmande. Ce rosé demi-sec est un vin dʼété par excellence et peut être servi de l’apéritif au dessert.
Le blanc sec, typé sauvignon, a un nez intense de fruits jaunes frais et une bouche grasse aux arômes dʼagrumes. Il s’accordera parfaitement aux fruits de mer, aux coquillages, aux viandes blanches et aux fromages.
Le très polyvalent blanc moelleux est régulièrement sélectionné par le Guide Hachette. Agréable assemblage de sémillon, de sauvignon blanc, de muscadelle et de sauvignon gris, il dévoile son fruité avec une même finesse au nez quʼen bouche.
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Tenu par le chef Frédéric Claquin et son équipe, le restaurant Les Trois Rochers vous propose une cuisine centrée sur les plaisirs de la mer.
Un restaurant étoilé proposant une cuisine fine et généreuse
En 2016, le restaurant Les Trois Rochers de la Villa Tri Men a obtenu sa première étoile au Guide Michelin. Quand on découvre le savoir-faire du chef Frédérique Claquin, on se rend compte que cette récompense est largement méritée.
Si vous aimez les produits de la mer, vous avez toutes les raisons de vous arrêter dans ce restaurant au cadre idyllique. Vous découvrez une pièce décorée avec goût, avec vue sur l’Odet. Que vous soyez en salle ou sur la terrasse, vous appréciez son environnement calme et son atmosphère chaleureuse.
À noter : les tables en bois (sans nappe) ont été réalisées par un ébéniste de la région. Une volonté assumée de faire travailler les artisans et producteurs de la région qui se ressent jusque dans votre assiette.
Des produits frais et une carte qui évolue durant la saison
Pour réaliser ses recettes étonnantes, le chef aime se rapprocher des producteurs locaux afin de se procurer des ingrédients frais qu’il travaille avec amour. De plus, il apprécie de marier les poissons de la région avec des épices du monde entier pour en sublimer le goût.
À ce titre, nous vous recommandons chaudement les ravioles de langoustines du Guilvinec qui sont la spécialité du restaurant. Un exemple parfait de la créativité du chef. On sent qu’il s’amuse à revisiter les plats à sa façon et les amateurs de gastronomie en redemandent.
Il suffit de demander leurs avis aux différents clients pour se rendre compte de la qualité des plats proposés. Si vous aimez les saveurs de la mer et que vous êtes de passage dans le Finistère Sud, c’est un arrêt incontournable.
Attention toutefois : le restaurant n’ouvre que le soir.
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Nous sommes à Mesnil-sur-Oger dans la région de la côte des Blancs qui emprunte son nom au chardonnay, le cépage de prédilection des plus nobles champagnes. Le domaine exploite un vignoble d’une vingtaine d’hectares, classé intégralement en chardonnays grands crus et un autre vignoble situé à Sézanne dédié au cépage pinot noir. Ces terroirs installés sur un sous-sol à la fois crayeux et rocheux confèrent aux vignes les meilleures qualités aromatiques : finesse, fraîcheur et minéralité.
Une maison fondée sur une philosophie
Être récoltant-manipulant est un travail d’artisan où l’on ressent chaque jour le lien vivant entre la terre et les cuvées. Cette intimité a fait naître un engagement envers l’environnement à travers la démarche de viticulture raisonnée. « Nous prenons soin de l’environnement et faisons en sorte de la préserver au maximum », explique avec conviction Bernard Launois. Le travail du sol privilégie les actions de prévention afin de limiter au maximum l’intervention des produits phytosanitaires. De son côté, les vignes vendangées exigent une technique de vinification très pointilleuse. « 80% de la thermorégulation se fait dans des cuves en inox avec un fractionnement du pressage pour extraire les meilleurs jus de raisin.» L’élevage se poursuit dans des fûts de chêne jusqu’à obtenir un équilibre, et une plénitude parfaite.
De grands champagnes et plus encore
Au cœur du petit village Villers-aux-Bois, le domaine Champagne Launois nous emmène dans un autre univers inspiré du XVIe siècle. Au milieu d’un magnifique parc paysager trône majestueusement un château renaissance « Le Clos des Cépages » entouré d’arbres séculaires. Sous les yeux éblouis, cette belle demeure invite aussi à une découverte gustative des plus envoûtantes. « Nous y proposons une table gastronomique toute l’année où l’on élabore un menu spécial pour honorer les champagnes de la maison », raconte notre interlocuteur. Pendant les journées vendanges organisées le premier week-end du septembre, les hôtes peuvent poursuivre l’aventure dans les vignes en participant à la cueillette des raisins à la main, sous le signe d’un moment détente et de convivialité. En outre, le musée des artisans et des artistes du champagne est également ouvert aux visiteurs. L’on y retrace le métier passionnant des vignerons champenois et l’on y découvre une collection d’outils insolites utilisés dans le travail de la vigne : pompes, boucheuses, machine traditionnelle, pressoirs, pulvérisateurs, etc.
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L’idée de départ était d’améliorer les troupeaux français en les croisant avec des têtes issues du cheptel anglais. Le système d’exploitation appliqué en Anjou, à cette époque, a favorisé le succès de l’expérience. Aujourd’hui, ce croisement de taureaux Durham à la Mancelle génère des viandes de haute qualité bouchère, réclamées par les connaisseurs.
La plus anglaise des races françaises
Reconnaissable à son allure longiligne, son fort gabarit et la pie rouge foncé de sa robe, la Rouge des prés était d’abord baptisée de la désignation Maine-Anjou. Elle portera ce nom jusqu’en 2004. « Longtemps, cette race qui est née au XIXe siècle a été exploitée de façon mixte, avec une production laitière relativement importante », précise M. Albéric VALAIS, le DG du Domaine rouge des prés. Aujourd’hui, elle s’aligne exclusivement dans les troupeaux allaitants, étant plus volontiers recherchée pour les riches caractères gustatifs de ses viandes.
Un savoir-faire pointu pour l’élevage
Question de terroir, les Pays de la Loire sont demeurés le site d’élevage de prédilection de cette race. C’est en tout cas la zone de couverture de l’appellation d’origine protégée. Ensuite, quelques troupeaux sont retrouvés au nord des Deux-Sèvres et en bordure de l’Ille-et-Vilaine. Des contextes particuliers définissent naturellement cette répartition des zones d’élevage. La race s’adapte à des facteurs pédoclimatiques doux. « Cette douceur angevine, elle cadence un petit peu notre année. C’est-à-dire que l'on a la chance chez nous d’avoir un printemps plus précoce. Ça permet de sortir les animaux à l’herbe très tôt. Au mois de mars, une bonne partie des troupeaux sont déjà arrivés en pâture », se réjouit Albéric Valais. Dans ces conditions, les bêtes jouissent alors d’une période d’alimentation à l’herbe très faste. Celle-ci se poursuit jusqu’en juin, voire au-delà. La douceur de l’automne permet de rattraper la « disette estivale » et de reprendre de l’état en perspective de l’hiver. Cette spécificité climatique offre aux éleveurs la possibilité de valoriser leurs prairies de façon optimale, alternant le recours aux prairies de fond de vallée ou de bord de ruisseau à l’exploitation des prairies sèches, à bon escient.
La viande d’appellation Maine-Anjou
Attribuée en 2004, l’AOC Maine-Anjou marque la consécration de la viande issue des Rouges des prés. Celle-ci se reconnaît d’emblée par sa couleur rouge intense, se distinguant tout de suite lorsque confrontée à des morceaux coupés dans d’autres races. Côté goût, ce sont les notes persillées du gras qui signent son originalité. La jutosité et la saveur de la chair sont typiques et très recherchées par les gourmets. Les néophytes en la matière peuvent toujours essayer la technique de la « mastication prolongée ». Loin du rendu granuleux qui se produit avec d’autres viandes, celle-ci a « une attaque en bouche onctueuse qui va rester même si vous mâchez longtemps ». Principalement découpés dans les quartiers arrière, les morceaux se déclinent en bourguignon, côtes, faux-filets, entrecôtes et rosbifs. D’excellentes pièces destinées au pot-au-feu ou aux recettes de fondues sont également proposées.
Pour en arriver à ces produits de qualité éminemment courus, il a fallu respecter un cahier des charges rigoureux. L’homogénéisation des systèmes de production – « une vache et sa suite pour 1 hectare d’herbe » – et les conditions de finition des animaux sont parmi les priorités des éleveurs de cette appellation. Pour les dernières, le mot d’ordre est « matières premières mélangées et non OGM ».
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Si l’histoire de la famille Chapuy est déjà intimement liée à celle du village d’Oger depuis des siècles, son histoire avec le champagne ne commence qu’en 1952. À cette époque, Serge Chapuy décide de créer la marque familiale. Arnold Chapuy prend ensuite son relais et, à son tour, lègue le domaine à ses filles, Élodie et Aurore.
Un vignoble privilégié
Couvrant une superficie totale de 8,5 hectares, le vignoble familial est réparti sur trois crus de la Marne, notamment à Oger, par ailleurs classé Grand Cru de la Champagne, et exclusivement planté en chardonnay sur un sol crayeux. « C’est ce terroir qui donne la finesse et le style de notre champagne, avec des bulles très aériennes et une minéralité très agréable », explique Élodie Chapuy.
Côté viticulture, le respect de l’environnement et de la nature est, pour l’exploitation des Chapuy, une ligne de conduite. Insecticides et herbicides sont en conséquence bannis au domaine, et « certaines parcelles sont travaillées au cheval », précise Élodie Chapuy. Cette année marque ainsi pour le domaine une nouvelle étape dans cette démarche environnementale, puisqu’il sera très prochainement certifié de la distinction « haute valeur environnementale de niveau III ».
Des champagnes tels qu’on les aime
La maison développe trois gammes de champagnes élaborées dans le strict respect de la méthode traditionnelle champenoise. La gamme Tradition révèle un assemblage équilibré et tout en finesse de chardonnay, de pinot noir et de pinot meunier. Les champagnes en monocépage chardonnay, quant à eux, composent la gamme Grand Cru réputée pour son caractère affirmé. Enfin, la gamme Prestige représente fidèlement toute l’élégance du champagne à travers la cuvée Livrée noire.
À destination des sommeliers, des cavistes et des CHR, l’exploitation a spécialement conçu la sélection « L’esprit de Chapuy ». Imaginée pour révéler l’excellence du terroir et du champagne champenois, la gamme Grand Cru Blanc de Blancs 100 % chardonnay de la Côte des Blancs se décline en trois cuvées. Si la cuvée Brut chardonnay surprend par sa somptueuse fraîcheur en bouche, la Cuvée Minéral se distingue par son attaque persistante harmonisée par une finale limpide et légère. Le Brut chardonnay Millésimé 2012, qui conjugue maturité et acidité naturelle, s’ajoute également à la sélection.
Par ailleurs, la gamme d’assemblage des trois cépages champenois issus du vignoble des Coteaux Sud d’Épernay et du Sézannais propose deux autres cuvées à la personnalité captivante. La cuvée Brut Rosé, pour accompagner les apéritifs et cocktails, flatte les œnophiles par ses saveurs franches, fruitées et légèrement crémeuses. La robe jaune paille de la cuvée Brut Terroir annonce, quant à elle, une attaque vive et délicate en bouche, couplée à un nez capiteux aux notes d’agrumes.
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Plus qu’une passion et une tradition, la viticulture est un véritable héritage familial chez les Lacuisse depuis des générations, puisque « notre grand-père, Julien Lacuisse, exploitait déjà des vignes avant les années 60 », souligne Christian Lacuisse, actuel Président de la SAS. L’entreprise familiale commence l’exploitation du champagne à partir de 1966 suite à l’initiative de deux descendants de Julien Lacuisse.
« Nos cuvées sont actuellement classées premier cru et sont élaborées selon les normes de la viticulture raisonnée pour limiter les impacts sur l’environnement », poursuit notre interlocuteur. Pour le plaisir des amateurs de grands crus, la maison propose sept variétés de cuvées, à déguster au sein du domaine dans un cadre convivial et chaleureux.
Un domaine coopérateur en plein essor
Installé dans le village de Sermiers, à quelques minutes de Reims et d’Épernay, le domaine Lacuisse fait partie intégrante du terroir champenois. Il dispose d’un vaste vignoble qui s’étend sur 17 hectares où trois types de cépages sont cultivés, dont 70 % de pinot meunier, 15 % de pinot noir et 15 % de chardonnay. Le sous-sol de celui-ci, riche en calcaire, est essentiellement composé d’argile, de sables siliceux et de marnes, permettant ainsi aux cépages d’exprimer nettement leurs arômes et saveurs.
La maison a une capacité de production annuelle de 150 000 bouteilles, dont 45 000 vendues en étiquette terminée. Pour obtenir ce résultat, le processus de fabrication se déroule en deux temps : le pressurage, la vinification, l'assemblage et la mise en bouteille des cuvées s’effectuent avec des coopérateurs locaux, tandis que les travaux comme le remuage, le dégorgement et l’ajout de la liqueur finale s’effectuent au sein de la propriété, « ce qui fait de nous un domaine coopérateur », explique le propriétaire.
Une gamme de cuvées à la hauteur de toutes les attentes
Qu’il s’agisse de célébrer un grand événement ou une simple réception, la maison Lacuisse propose sept variétés de cuvées qui ravissent les papilles. Dans la catégorie des entrées de gamme figure la cuvée Tradition qui a obtenu la médaille d'argent au dernier concours International des vins de Lyon, composée de 70 % de pinot meunier, 20 % de pinot noir et 10 % de chardonnay. Intense et aromatique en bouche, elle se déguste à l’apéritif ou en accompagnement de fruits secs exotiques et « représente l’encépagement de notre propriété enregistrant une vente annuelle de 20 000 bouteilles », nous fait savoir Christian.
Parmi les cuvées emblématiques du domaine se démarquent la cuvée spéciale, la cuvée millésime, mais surtout « la cuvée du cosson qui a obtenu la médaille d’argent au concours agricole de Paris cette année », précise notre interlocuteur. Cette dernière est obtenue par assemblage de 70 % de chardonnay et 30 % de pinot noir uniquement, contrairement aux cuvées demi-sec (encépagement identique à la cuvée tradition) et grande réserve qui, elle, est constituée de 50 % de chardonnay, 25 % de pinot noir et 25 % de pinot meunier.
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FlashMatin | Bonjour Marion !
Marion Rouaux | Bonjour !
Vous allez nous aider à mieux connaître Monsieur Philippe Chevrier, grand cuisinier qui exerce son art principalement en Suisse. Il possède six restaurants, dont nous allons parler tout au long de ce podcast. Tout d’abord, évoquons le premier établissement du chef : le domaine de Châteauvieux.
M R | Philippe Chevrier a débuté en tant que chef de cuisine. A l’issue de la première année, il a décidé d’acheter le domaine parce qu’il en est tombé amoureux. C’est un bâtiment du XVIIe siècle qui a conservé son cachet, entouré de vignes, avec le Rhône qui coule aux pieds, les montagnes du Salève et du Jura en toile de fond. On ne peut que tomber amoureux de l’endroit. Mais, n’étant pas situé au centre-ville de Genève, Philippe Chevrier s’est dit : « Pour faire venir les gens jusqu’ici, il faut que je fasse une cuisine d’exception. »
Une cuisine d’exception, c’est le bon mot je pense car le chef Chevrier obtient sa première étoile au guide Michelin en 1991 au sein du domaine Châteauvieux. On suppose que cela l’a aidé à faire venir la clientèle dans son restaurant.
M R | Bien sûr ! À l’époque, les réseaux sociaux n’existaient pas, tout comme les nombreuses références sur Internet. Les clients se fiaient aux guides, notamment Michelin, Gault&Millau, qui est très pertinent en Suisse. À l’époque, c’était l’un des premiers restaurants référencés dans le guide Michelin en Suisse.
Cela ne s’est pas arrêté là puisque le chef Chevrier a obtenu depuis une deuxième étoile. Comment se distinguait-il des autres cuisiniers ?
M R | Il faut savoir qu’il propose une cuisine assez traditionnelle, mais sa particularité est de sublimer le produit, sans trop le transformer. Sa cuisine est aussi très généreuse. On pouvait retrouver des plats assez régressifs qui font penser à la cuisine de nos grand-mères, notamment des jambonnettes de cuisses de grenouille sautées à l’ail avec une petite purée mousseline de pomme de terre. Des choses assez simples finalement, mais qui rassemblent tout le monde autour des traditions. Encore une fois, il met en avant la qualité du produit. Ce sont toujours des produits d’exception, de premier choix. Souvent, ce n’est pas le chef de cuisine la star, mais vraiment le produit et le goût.
Cette philosophie a permis à Chevrier de se développer, jusqu’à posséder désormais six restaurants tous différents et uniques. Il faut préciser qu’il dirige personnellement le domaine de Châteauvieux, mais que les chefs cuisiniers aux commandes des autres établissements sont passés préalablement par ses cuisines. C’est donc une assiette de qualité que vous retrouverez dans n’importe quelle assiette des restaurants Chevrier, et notamment « Chez Philippe », un restaurant qui a sa petite histoire, non ?
M R | Monsieur Chevrier est un amoureux de New-York. Il court d’ailleurs le marathon chaque année. Encore aujourd’hui, il s’est dit : « C’est un rêve de créer un jour un établissement avec cet esprit new-yorkais, façon Steak House. » D’ailleurs, c’est ce qu’il a réalisé avec la création de « Chez Philippe ». C’est un Bar-Grill, un établissement à grande envergure, qui accueille environ 500 personnes tous les jours, 7j/7.
Dans un style un petit peu similaire c’est-à-dire un peu industriel, mais avec une carte totalement différente, il y a aussi le « Denise’s Art of Burger ». Un restaurant de Burger gastronomique appelé Denise, en hommage à la maman du chef Chevrier. Pouvez-vous nous dire à quoi ressemble un burger gastronomique ?
M R | Tout tourne autour du produit. Même sur un burger basique, on va travailler avec un pain d’un boulanger qui a été spécialement conçu pour les Buns, pour nos burgers. On va travailler avec un bœuf 100% suisse, qui est un steak taillé au couteau, et encore une fois sur un fromage de gruyère suisse. Donc, la différence se fait vraiment sur la qualité du produit.
Il y a ...