Il y en a pour tous les goûts : fruits et légumes, produits de la pêche, viande et volaille mais aussi boissons, charcuterie, plats cuisinés, boulangerie-pâtisserie, sucreries ou produits laitiers. Saveurs en’Or représente aujourd’hui la marque des produits de qualité fabriqués en Nord-Pas de Calais, que ce soit une tarte au sucre, une gaufre à la cassonade ou des bêtises de Cambrai tout comme l’andouillette, le bœuf à la bière de l’Avesnois ou l’endive.
Force est de constater que le désormais célèbre blason est devenu une référence. L’objectif initial, c’était bien de « prendre la main de l’agriculteur et la main du consommateur puis les réunir », rappelle Jean-Marie Raoult fondateur et président de Saveurs en’Or. Cette initiative originale de la Chambre d’agriculture et du Conseil régional Nord-Pas de Calais a commencé avec une trentaine de produits. Plus de dix ans après, les résultats sont au rendez-vous : non seulement, Saveurs en’Or valorise plus de 1000 références, mais elle est également largement présente dans les rayons de la grande distribution.
Surtout, elle représente aujourd’hui un gage de qualité. Car ne devient pas Saveurs en’Or qui veut. Il faut d’abord que les matières premières soient cultivées en priorité en Nord-Pas de Calais ou que les produits soient transformés dans la région, avec un minimum de 50% de denrées issues de la région. Il faut ensuite répondre à un cahier des charges strict, avec des exigences en matière de traçabilité et d’hygiène notamment. Chaque année, un organisme certificateur indépendant se charge de vérifier que le cahier des charges est bien respecté par les entreprises. Enfin, un panel de consommateurs goûte régulièrement les produits pour attester de leur saveur incomparable.
Un partenariat gagnant-gagnant
Derrière la marque collective Saveurs en’Or, il y a aussi et surtout un partenariat gagnant-gagnant. Gagnant pour les consommateurs de plus en plus désireux de consommer des produits locaux et de qualité. Gagnant aussi pour les producteurs et les distributeurs, en offrant de nouveaux débouchés notamment dans les grandes surfaces et en valorisant ainsi les entreprises génératrices d’emplois sur le territoire.
Tous les producteurs sont d’accord. « En adhérant à la démarche Saveurs en’Or, nous défendons notre souhait de voir la véritable Lucullus de Valenciennes préservée au rang de produit du patrimoine gastronomique du Nord », note Augustin Motte, dirigeant de la société produisant cette fameuse spécialité de langue de bœuf fumée avec du foie gras. « Etre marqué Saveurs en’Or nous apporte non seulement un gage de qualité mais aussi un développement économique incontestable via le réseau de distributeurs partenaires et les nombreuses actions de promotions », ajoute Patrick Defroidmont, spécialiste de la fabrication artisanale de Maroilles. « Nous pouvons afficher notre fierté de travailler des produits, avec des viandes élevées, abattues, transformées et consommées au sein de notre région », conclut Laurent et Jean Pruvost, de l’entreprise familiale Pruvost Leroy.
La marque collective représente aujourd’hui plus de 10 000 emplois dans la région. En offrant de nouveaux débouchés, elle a réussi le pari de valoriser le savoir-faire culinaire de toute une région, de l’éleveur au transformateur. Les consommateurs le savent : non seulement, ils misent sur de la qualité mais ils soutiennent aussi les filières de production durables. www.saveursenor.com
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La nouvelle grande région Bourgogne Franche-Comté est riche en produis de qualité qui « loin de s’opposer, se complètent à merveille » explique Hélène Viennet, chargée de communication du Comité de Promotion des Produits Régionaux. La région s’étoffe de quelques 200 produits sous signe officiel de la qualité et de l’origine (AOP, AOC, IGP, IG, Label Rouge).
Région Bourgogne Franche-Comté : l’expérience culinaire, de la gastronomie et des bons produits du terroir...
Au rang des incontournables : le beau plateau de fromage composé d’une soixantaine de variétés dont 13 AOP, 3 IGP et 2 en attente d’appellation. Si la Bourgogne est surtout connue pour ses fromages à pâte molle au lait de vache comme le Soumaintrain (mais aussi des fromages au lait de chèvre comme le mâconnais ou le charolais), la Franche-Comté a plutôt bâti sa réputation autour des fromages à pâte pressée (Comté, Morbier...). « Cet exemple permet d’aller à l’encontre de certaines idées-reçues comme quoi il existe un antagonisme entre les produits issus de la Bourgogne et de la Franche-comté. Au contraire, ces derniers sont totalement complémentaires ». Un mariage de multiples saveurs qui fait le bonheur de chefs de renom ainsi que des amoureux de grands vins car n’oublions pas que la région enregistre 105 AOC, soit 30% des AOC retrouvées dans le pays.
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Animés par le désir de proposer une viande de premier choix pour satisfaire la demande croissante du marché français en viande ovine, les 1 000 membres de l’association d’éleveurs GIE Ovins du Limousin se sont rassemblés pour défendre un bien commun par une démarche qualité.
L’obtention de l’IGP leur a permis d’assurer l’excellence de l’agneau Baronet, déjà très avantagé par le terroir sur lequel il évolue. Sa végétation, ses prairies, ses herbes, son climat, sa pluviométrie, sa géologie et son altitude font effectivement du Limousin un endroit idéal pour élever les moutons. « Il est voué à nourrir les animaux », affirme Didier Briantais, directeur du GIE Ovins du Limousin. Au-delà, les éleveurs doivent respecter les critères du cahier des charges pour fournir une viande conforme : lait maternel pendant au moins 60 jours, traçabilité, alimentation au foin et à l’herbe en période hivernale, avec éventuellement un complément de céréales et de fourrage…
Un produit d’exception pour des repas gourmands
« Grâce aux propriétés spécifiques du terroir et à la rigueur des méthodes d’élevage employées, les viandes offrent une chair tendre, délicatement parfumée, avec un taux de gras idéal », souligne Didier Briantais. Elles sont aussi facile à cuisiner : des chefs de renom tels qu’Alain Longeval ou Emmanuel Ardillon prônent d’ailleurs la marque en créant des recettes. Un véritable ravissement pour les papilles qu’offrent, par exemple, la « Selle d’agneau du Limousin et pommes dauphine » ou la « Roulade de poitrine d’agneau du Limousin farcie ».
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Sensible au « bien manger », à la dégustation de mets élaborés avec des produits frais, de saisons et à un tarif abordable, la destination Baie de Saint‐Brieuc – Paimpol ‐ Les Caps propose un menu qui donne l’eau à la bouche : une riche palette de produits terre/mer, des professionnels engagés dans la qualité, désireux de faire partager leur savoir‐faire, et des événements tout au long de l’année.
La destination Baie de Saint‐Brieuc ‐ Paimpol ‐ Les Caps se situe en Côtes d’Armor dans la cinquième plus grande baie au monde par l’amplitude de ses marées et s’étend de Paimpol à Fréhel. La renommée des chefs, le nombre de restaurants, la qualité des produits gastronomiques locaux et la riche programmation des animations culinaires font de ce territoire une véritable destination gourmande.
En Baie de Saint‐Brieuc, les chefs sont inspirés par les senteurs et saveurs des produits locaux. Ils mêlent avec talent les produits de la terre aux produits de la mer dont la fameuse coquille Saint‐Jacques, reine de la baie, pêchée d’octobre à avril, mais aussi d’autres produits d’exception comme le homard bleu de Loguivy‐de‐la‐mer, l’huître de la Baie de Paimpol ou le fameux «coco de Paimpol» (AOC).
La programmation gourmande de la Baie de Saint‐Brieuc donne rendez‐vous aux amateurs de bonne chère. Pour le weekend de la pentecôte, les chefs quittent leur cuisine pour Rock’n Toques durant le festival Art Rock. Tout au long de l’année les occasions ne manquent pas pour découvrir le territoire tout en ravissant les papilles : balades gourmandes, dégustations, ateliers, visites des criées, marchés nocturnes bio, fête de l’huître, fête de la coquille Saint‐Jacques, fête de la Gastronomie... De la crêperie au restaurant étoilé, les escales gourmandes parsèment la Baie de Saint‐Brieuc. Ports, fermes, cidreries, conserveries... Nombreux sont les professionnels qui ouvrent leurs portes au grand public pour partager leur passion.
Des produits savoureux de qualité
Entre terre et mer, la Baie de Saint‐Brieuc apparaît comme un condensé de Bretagne, par ses paysages, ses traditions, son patrimoine.
La Baie de Saint‐Brieuc avec ses panoramas bleus et verts et ses plages escarpées, abrite de nombreux produits de bouche de qualité. Parmi les différents trésors, la coquille Saint‐Jacques est certainement le plus réputé.
Plus de 5 700 tonnes de coquilles sont pêchées depuis les ports d’Erquy, Loguivy‐de‐la‐Mer et Saint‐Quay‐Portrieux en Baie de Saint‐Brieuc.
La Baie est également un territoire de mytiliculture, d’ostréiculture, de maraîchage, d’élevage de porcs et de poissons. On y déguste le homard bleu de Loguivy‐de‐la‐mer, l’huître de la Baie de Paimpol, l’huître de Fréhel avec son goût très iodé, les moules, le coco de Paimpol, les algues, les pâtisseries telles que les palets de Fréhel à la nougatine et au chocolat, les crêpes bretonnes... le pommeau du Goëlo, le cidre, le boujaron (eau de vie de cidre) : les breuvages ne manquent pas non plus en Baie de Saint‐Brieuc.
Une destination authentique innovante
Si la Baie de Saint‐Brieuc est authentique par ses paysages et ses produits, elle est innovante par les hommes qui la font vivre. Dans cet espace où terre et mer ne cessent de se superposer, l’originalité et la créativité des « hommes gourmets » semblent illimitées. Elles sont le fruit d’une émulation partagée, d’une inspiration toujours sollicitée avec des produits locaux de qualité.
La destination compte trois chefs étoilés au guide Michelin : Mathieu Aumont (Saint-Brieuc), Jean‐Marie Baudic (Saint‐Brieuc) et Nicolas Adam (Plérin). C’est aussi à Saint‐Brieuc qu’est né le collectif Rock’n Toques. Une brigade de cent cinquante professionnels de la restauration, dont trois chefs étoilés, qui proposent pendant les trois jours du Festival Art Rock, une gastronomie de rue qualitative, à base de produits locaux et de saison.
C’est donc dans un esprit convivial, de partage et de fête que la destination Baie de Saint‐Brieuc ‐ Paimpol ‐ les Caps développe une démarche collective pour permettre, aux prix les plus abordables possibles, de valoriser une alimentation saine, locale...
En Corse, des oliviers depuis toujours…
La Corse, terre méditerranéenne par excellence, héberge l’olivier depuis la nuit des temps.
L’île offre des conditions climatiques optimales pour la culture de l'olivier; les arbres s'y développent parfois jusqu’à des hauteurs de 20 mètres. Ils ont bâti des troncs vénérables, certains depuis plus de 2000 ans…
Des monuments végétaux vivants, véritable patrimoine culturel!
Un patrimoine à entretenir et à préserver, du feu en particulier depuis toujours... et de la redoutable bactérie Xylella fastidiosa aujourd’hui.
L’AOP, un gage de qualité
Obtenue en 2004, l’Appellation d’Origine Contrôlée (devenue Appellation d’Origine Protégée en 2007) est ainsi venue récompenser le travail collectif d’une cinquantaine de récoltants passionnés et attachés à la sauvegarde du patrimoine oléicole insulaire, ainsi qu’à la valorisation de leur huile d’olive. Un signe officiel de qualité qui garantit, entre autres, l’origine - corse - des olives et leur lieu de trituration - la Corse - et récompense la tradition oléicole corse et le savoir-faire de ses hommes.
Une belle couleur or brillant caractérise l’Huile d’Olive de Corse- Oliu di Corsica AOP. Elle est produite exclusivement à partir de variétés locales : Sabina, Ghjermana di Casinca, Zinzala, Capanace, Ghjermana d’Alta Rocca (ou di Tallano), Curtinese. Les olives sont cueillies noires, c’est-à-dire à maturité des fruits. Elles perdent ainsi en amertume et piquant et dégagent subtilement les parfums du maquis corse. Selon la variété et le terroir, des nuances aromatiques s’ajoutent à l’arôme du fruit mûr.
Chaque lot d’Huile d’Olive de Corse - Oliu di Corsica AOP est dégusté avant la mise en marché par un jury d’experts afin de vérifier l’absence de défauts et le respect de la typicité. Il s’agit d’une disposition unique pour le contrôle d’un produit en AOP, garantie supplémentaire pour le consommateur.
L’Huile d’Olive de Corse - Oliu di Corsica AOP est toujours produite en petite quantité, avec un savoir-faire ancestral associé aux méthodes de production les plus modernes. Sa rareté et sa qualité en font un produit d’exception.
« Récolte sur l’arbre » et « Récolte à l’ancienne » pour des saveurs différentes
Ce sont principalement les modes de récolte qui influent sur les arômes de l’huile : L’Huile d’Olive de Corse – Oliu di Corsica AOP se décline en une double gamme afin de permettre au consommateur de différencier les huiles les plus « douces » des plus « fraiches » :
Les olives récoltées sur l’arbre, par action mécanique, avant qu’elles ne chutent, donnent en effet une huile « fraîche », relevée d’une pointe d’ardence et d’amertume, aux arômes d’amande, d’artichaut ou de pomme.
Les olives récoltées à l’ancienne, par chute naturelle sur filets, à surmaturité, offrent quant à elles une huile aux arômes « confits » d’olive noire, de fruits secs ou de fleurs du maquis. C’est une huile à la saveur très douce, exempte d’amertume et de piquant.
Si l’Huile d’Olive de Corse AOP « Récolte à l’ancienne » accommode particulièrement bien les plats chauds tels que viandes et poissons grillés ou purées de pommes de terre, l’Huile d’Olive de Corse AOP « Récolte sur l’arbre » dévoile tous ses arômes en accompagnement de salades ou de mets froids.
Les bouteilles d’Huile d’Olive de Corse – Oliu di Corsica AOP portent un « macaron » pour les identifier dans l’une ou l’autre gamme.
La mise en place d’une filière locale de plants d’oliviers certifiés
Face à la menace représentée par la bactérie Xylella Fastidiosa sur le verger oléicole de Corse, le syndicat AOC Oliu di Corsica met en place une filière locale de plants d’oliviers certifiés.&nbs...
Située au carrefour du Berry, de la Sologne et de la Touraine, Selles-sur-Cher est une commune française dont le nom évoque une mosaïque de paysages faits de landes et de prairies. Géographiquement implanté dans une zone de production de lait, de fabrication et d’affinage de fromage, Selles-sur-Cher compte parmi ses activités la viticulture, la gastronomie ainsi que des activités de campingen bordure du Cher.
Ces caractéristiques en font un remarquable terroir où le fameux fromage du même nom a connu ses premières heures de gloire du XIXe siècle, à l’époque même où les femmes de quelques familles de fermiers de la région en faisaient un complément d’activités.
Savoir-faire historique, fabrication stricte
Fabriqué à partir de lait de chèvres issues de deux races typiques au terroir qui sont l’alpine et la saanen, le Selles sur Cher est un fromage au goût authentique qui n’a pas son pareil.
Les conditions d’élevage des animaux dont il est issu ainsi que leur système de production sont strictement limités à leur unique zone géographique, où les chèvres bénéficient d’un espace adapté à leur bien-être et à leur productivité optimale en lait. Celles-ci sont principalement nourries au foin des prairies naturelles de la région (Fouzon, Nahon, Sologne) auquel vient s’ajouter des compléments de céréales autoproduites, le principe étant de conserver la quasi-totalité de leur alimentation exclusivement sur le territoire en interdisant les OGM et l’huile de palme.
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Un mode de production unique
Le veau fermier du Limousin élevé sous la mère a la particularité d’être nourri au pis, selon une méthode traditionnelle de production, de la naissance jusqu’à l’âge d’être consommé. L’alimentation de chaque veau est constituée au minimum de 85% de lait maternel. Elle peut être complétée de façon limitée et dans des conditions strictement définies par un aliment d’allaitement reconstitué. L’accès à l’auge lui est interdit.
Un savoir-faire authentique
La production de la viande de veau fermier exige un certain savoir-faire. Le veau doit suffisamment téter sa mère matin et soir pour obtenir la qualité recherchée. 1500 éleveurs élèvent leurs veaux dans le respect de cette méthode traditionnelle de production, transmise de génération en génération. A l’œil, la viande au grain très fin présente une couleur blanche à rosée avec un gras blanc. Tendre et fondante, elle révèle une chair satinée un peu persillée révélant onctuosité et saveur en bouche.
Une reconnaissance par deux signes de qualité
Contrôlée de la naissance jusqu’à l’abattage, par un organisme certificateur indépendant, le veau fermier du Limousin porte deux signes de qualité :
- le Label Rouge « Veau élevé sous la mère » pour une garantie de qualité gustative supérieure.
- l’Indication Géographique Protégée « Veau du Limousin » pour garantir son origine Limousine.
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Un mode de production spécifique
Une viande gouteuse et tendre, voilà ce qui caractérise la viande de porc du Limousin Label Rouge. Les porcs sont nourris de céréales (au minimum 60% de la ration avec au maximum 20% de maïs)jusqu’à un âge minimum de 182 jours (contre 168 jours pour le porc standard) sur un territoire intégrant 3 départements du Limousin et certains cantons limitrophes. Il doit la qualité de sa viande à cette durée de croissance particulière.
Stricte méthode de traçabilité
Le porc du Limousin Label Rouge porte dès le sevrage, son numéro d’élevage et sa semaine de naissance. Après l’abattage, chaque pièce est étiquetée d’une vignette de labellisation permettant de distinguer son origine selon les principes de la traçabilité : côtes de porc, épaule, jambon… » relate Jean-Marc ESCURE, directeur de Limousin Promotion.
Les caractéristiques d’une viande d’exception
D’une belle couleur rose homogène, la viande de porc du Limousin label Rouge présente un gras de bardière blanc et ferme ainsi qu’une viande juteuse, savoureuse et particulièrement tendre. Le Label Rouge est le gage d’une viande au gout authentique et aux saveurs de qualité supérieure. Plus de 30.000 porcs du Limousin sont labellisés et commercialisés dans toute la France chaque année. 190 points de vente incluant grandes surfaces et boucheries artisanales distribuent aujourd’hui du porc du Limousin Label Rouge, une production certifiée et contrôlée « de l’élevage jusqu’à l’abattoir».
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L’oignon de Roscoff est une appellation d’origine contrôlée depuis 2009 et protégée depuis 2013, délimitée dans la zone littorale nord du Finistère, gérée et contrôlée par le « syndicat oignon de Roscoff » qui a son siège au sein de la ville de Saint-Pol-de-Léon.
Dans le respect des traditions
Cette variété d’oignon issue de l’espèce Allium Cepa a été apportée pour la première fois au XVIIe par des moines capucins portugais. Son nom fait référence à son berceau historique qu’est la ville de Roscoff. Cru, cuit, en salade ou tout simplement confit, cette plante à bulbe se démarque des autres par son gout unique. « Doux, juteux et croquant, avec des arômes fruités, elle porte énormément d’atouts gustatifs » explique Robert Jézéquel, le président du syndicat de l'AOP oignon de Roscoff.
Un temps délaissé car supportant mal la culture intensive, cet oignon rosé a joui de la ferveur et de la passion d’un groupe d’irréductibles producteurs qui veulent en assurer la valorisation. Ils s'attachent à fournir aux amateurs de nourriture de qualité les quantités nécessaires au marché devenu porteur. Le cahier des charges de cette appellation impose un calibre compris entre trente et quatre-vingt millimètres de diamètre et un conditionnement laissant au moins 5 cm de queue pour favoriser la conservation naturelle permettant d’éviter le traitement antigerminatif. La conservation « est naturelle, ceci afin de ne pas dénaturer son gout » toujours selon Robert.
La Fête de l’Oignon de Roscoff
Tous les ans durant l'avant-dernier week-end du mois d’août, a lieu dans la ville de Roscoff la Fête de l’Oignon. Drainant près de trente-mille personnes, « il est possible de s’y approprier et déguster les premiers oignons de la saison » note Robert Jézéquel.
A ne pas manquer également : la découverte de « La maison des Johnnies et de l’oignon de Roscoff » qui relate l’histoire de cette culture et des Johnnies, ces marchands qui vendaient leurs produits en Grande-Bretagne.
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