La société de tous les urologues

 L’AFU couvre « 95 % des urologues qui exercent sur le territoire national », comme le constate le professeur Thierry Lebret, Président de l’AFU. Représentative, reconnue par les autorités de tutelle, elle est également la seule association française d’urologie et est donc l’acteur de référence en la matière.

Ainsi que l’indique l’article 1 de ses statuts, l’AFU vise à « promouvoir la science urologique et l’étude de toute question ayant trait aux affections de l’appareil urinaire des deux sexes et de l’appareil génital de l’homme en particulier. Elle participe aussi à la qualité des soins ». 

En effet, en tant que médecin et chirurgien, l’urologue prend en charge l’appareil urinaire et génital dans son ensemble incluant notamment l’incontinence d’urine, la statique pelvienne chez la femme, l’andrologie, la transplantation rénale ou encore la cancérologie.

L’association intègre des urologues de différents statuts professionnels, ainsi que des médecins qui n’exercent pas l’urologie, tel que des radiologues, radiothérapeutes, oncologues ou rééducateurs… En agrandissant ainsi son cercle, l‘AFU élargit aussi ses zones d’action et agit plus efficacement.

Association Française d'Urologie : la vidéo

Un acteur de la recherche et de l’évaluation en urologie

 L’AFU est un acteur de la recherche en urologie. Elle porte ainsi une attention particulière à la recherche bien sûr, mais aussi à la pratique professionnelle, l’évaluation et la formation initiale et continue.

Les comités scientifiques de l’AFU publient régulièrement des recommandations de bonnes pratiques pour une égalité d’accès aux soins. Ils s’efforcent d’approfondir les recherches et d’évaluer les projets.

Les évaluations s’appliquent aussi aux nouvelles technologies conçues pour détecter ou soigner les pathologies. En effet, l’AFU se veut à la pointe de l’innovation. 

Par exemple, le comité d’évaluation examine le laser utilisé pour casser les calculs ou traiter l’hyperplasie bénigne de la prostate, ou encore les ultrasons qui permettent de détruire les cellules cancéreuses de la prostate. 

L’AFU promeut aussi les études dans le domaine de l’urologie, et appuie financièrement les jeunes chercheurs. Chaque année, elle leur accorde huit à dix bourses d’études allouées à une année de recherche, à la préparation d’un master 2 ou à un travail de thèse.

Le domaine de l’urologie est très dynamique requérant donc constamment un renouvellement de connaissances. Afin de former progressivement ses membres, l’AFU organise régulièrement un séminaire d’urologie continu (SUC). Ce séminaire, regroupant 150 membres répartis en 5 groupes de 30, remet les connaissances à neuf et aborde toute une palette de thématiques. L’AFU élabore également des manifestations scientifiques, comme les congrès et les Journées d’onco-urologie médicale.

L’AFU au service des patients

À travers ses missions de recherche et d’évaluation et via son comité éditorial, l’AFU diffuse les actualités et bonnes pratiques aux urologues afin d’apporter les meilleurs soins aux patients.

Elle a ainsi développé des outils de communication efficaces : son site internet urofrance.org s’adresse aux médecins, de même que la newsletter qu’elle envoie régulièrement.

Elle a également développé un second site internet, dédié quant à lui aux patients (urologie-sante.fr). Ainsi, toutes les publications scientifiques, les recommandations ainsi que les « fiches d’information patient » sur les traitements et les maladies sont disponibles sur les sites internet de l‘AFU.

Par ailleurs, l’AFU est active sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook. Tous les ans, elle organise notamment un chat Facebook à l’occasion de la Semaine de la continence, et cette année, un chat pour la Journée Européenne de la Prostate. L’objectif; Utiliser Facebook pour libérer la parole et diffuser de réelles informations aux patients.

La transversalité au cœur de l’AFU 

 L’AFU est une grande famille de 1 184 membres, dont 970 membres titulaires publics ou libéraux, 101 médecins membres associés et 113 membres seniors et honoraires. Les élections se déroulent par un vote présentiel de plus de 50 % des adhérents, un cas « exceptionnel dans une association médicale », fait remarquer le Professeur Lebret. Le conseil d’administration est constitué de 24 membres. Ces derniers votent à leur tour un bureau de huit membres, incluant le président et trois vice-présidents. Le conseil prend également les décisions relatives aux objectifs de l’AFU, et les communique à l’assemblée générale une fois par an. Pour mener sa mission à bien, il s’appuie sur ses 9 comités scientifiques.

◦ Comité d'andrologie et de médecine sexuelle

◦ Comité de cancérologie

◦ Comité d'infectiologie

◦ Comité lithiase

◦ Comité de neuro-urologie

◦ Comité de transplantation et d'insuffisance rénale chronique

◦ Comité des troubles mictionnels de l'homme

◦ Comité d'urologie de l'enfant et de l'adolescent

◦ Comité d'urologie et de périnéologie de la femme

Ces branches assurent la veille scientifique, tout en anticipant les recommandations des urologues qui exercent sur toute la France. À cet effet, l’association dispose aussi d’un comité qui étudie la démographie, la pathologie et l’épidémiologie. Il observe les indicateurs socio-économiques afin de comprendre le phénomène. Quant au respect de sa charte, l’AFU peut compter sur son comité d’éthique et de déontologie. Cette équipe, dont le professeur Lebret est également membre, éclaire les progrès de la science en animant la réflexion sur toutes les questions d’éthique qui y sont soulevées.